Le Destin de la Terre

Chapitre 7: Des Négociations Musclées

Kurpalof, planète maternelle des Hakaschines, Peter n'y avait jamais mis le pied, mais il savais qu'il s'agissait d'une des planètes les plus hostiles de l'univers. Essentiellement forestière, elle dispose cependant des plus importantes mines de minerais précieux et des métaux les plus solides de toutes les galaxies connues. La faune y est extrèmement dangereuse et les créature les plus petites qui y vivent ne mesurent pas moins de deux mètres de haut, c'est ce qui expliquai le fait que les Hakaschines disposaient d'une force physique colossale, devoir vivre entouré de créatures sanguinaires et qui mesurent plus d'un mètre de plus que vous, forcément il faut s'y adapté, il à dut falloir longtemps à leur espèce pour pouvoir le faire. Le Général lui avait dit que pendant une assez longue période de leur histoire, les Hakaschines étaient au bord de l'extinction, les prédateurs les avaient presque tous anéantis et les quelques survivants avaient du trouver refuge dans les grottes les plus profondes de leurs territoires. Pendant plus de cinq cent ans ils durent vivrent comme ça, et s'étaient adpatés à la vie sous terre, c'est pour cela qu'aujourd'hui les plus importantes cités se trouvaient dans les souterrains de la planète. La planète ne possède également pas de ciel, depuis le sol de la planète à longueur de journée on peut admirer les étoiles, ce qui est assez déstabilisant pour la plupart des espèces qui se rendent sur Kurpalof puisqu'ils ne disposent plus de repères temporels. Peter savait que la société des Hakaschines était aussi très stricte et hierarchisée, quiquonque cométtait une erreur était banni de la planète et ne possédait aucun espoir de retour sous peine d'être jugé une nouvelle fois et dans quatre-vingt-dix pour cent des cas condamné à mort par le rituel du Judgernaut. Le rituel consistai à laisser seul le coupable dans une arène afin qu'il affronte la plus énorme des créatures de la planète le Judgernaut. Ce sont des créatures très rares mais douées d'une force qui dépasse toutes les limites, et mesurent entre quinze et vingt mètres de haut. Par contre leur physique Peter ne le connaissait pas et aurait été incapable de donner une description précise de la créature. Ils arrivèrent donc sur Kurpalof en fin de journée, mais l'accueil ne fut pas aussi amical que ce à quoi s'attendait Peter, une fois qu'ils s'étaient identifiés, des troupes Hakaschines les escortèrent jusqu'à leur destination et une fois au sol ils furent menottés et emmenés directement jusqu'au leader de l'espèce.

-"Général auriez vous oubliez de me dire quelque chose ?

-Et bien....j'ai peut être omis un petit détail...en plus d'avoir été viré de l'armée, j'ai aussi été banni pour insubordination envers le patriarche. Donc je pense qu'ils nous emmène jusqu'à lui.

-Super....ça commence à devenir une habitude les soldats armés qui nous attendent au débarquement. J'aimerais bien trouver une planète qui ne soit pas parano et qui ne nous menace pas de nous tuer ou de nous enfermer directement.

-C'est vrai que ça nous changerais un peu...

-Hey ! Fermez la tout les deux !" ordonna le garde qui les faisaient avancer.

Ce ne fut que deux heures plus tard que le petit groupe arriva face au patriarche, le grand chef de toute l'espèce. Il ressemblait beaucoup au Général, mais contrairement à lui, ses antennes étaient en meilleur état, ses bras devaient facilement faire le double de l'épaisseur de ceux du Général. Son visage était couvert de balafres qui lui traversaient la face en diagonale et un de ses yeux était borgne. Son armure était ornée de crânes de diverses espèces qui avaient sans doute eu le culot de le défier ou de l'outrager. On pouvait apercevoir des crânes humains, hakaschines, tetrapodes, amphibios et hétéliante. Il ne devait pas rigoler, au pied de son trône se trouvait une pile d'ossements, ses prédécesseurs à première vue, dès qu'il jeta un coup d'oeil sur la pièce où ils se trouvaient pour mieux comprendre la situation, tout les gardes et les femmes présents gardaient les yeux baissés et n'osaient pas du tout regarder dans la direction du patriarche, il instaurait un règne de terreur et sa force physique devait certainement refroidir ses plus ardents opposants. Et personne ne voudrait être réduit en bouilli comme les malheureux qui reposaient à ses pieds, puisque certains des os entièrement fracturés. C'était le genre de personne que Peter ne pouvait pas supporter, vantarde, imbue d'elle même, et qui n'hésitait pas à regarder les autres de hauts et d'user de la force pour extorquer ce qu'il désire. Le patriarche les regarda fixement et fis signes aux gardes de se retirer et de retourner à leurs postes. Puis il se leva et marcha vers le Général.