VII. Vague à l'âme

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Qu'as-tu mon âme ? Ma jumelle silencieuse

Tu es si grise ce matin, si lourde et si morne

De mes larmes coulent des yeux

Syntaxe inversée, sens biaisé


Qu'as-tu mon âme ? Souffres-tu ?

Les marées sont un déferlement d'âmes égarées

En peine, damnées, perdues ou délaissées

Aussi lourdes que la plume, aussi brillantes que le plomb


Qu'ai-je fais de cette vie

Aussi longue et douloureuse soit-elle ?

Qu'ai-je fais contre cet ennui

Qui me ronge et me hante chaque nuit ?


Ce vide qui insiste, persiste

Cette prison de chair et de sang

Monstruosité impalpable

Clameur au plus profond des entrailles


Chuchotements et murumures dans les os

Vagues et tourments dans les abysses des eaux

La voici qui cherche son chemin 

Parmi les récifs de mon coeur.

Vague à l'âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant