XXVII. Faiblesse

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Fatigue dans le noir 

Tristesse du soir

Faiblesse invisible

Silence nuisible


Trop jeune pour être tant fatiguée

Lasse de cette vie qui semble vaine

Fatiguée, éprouvée

Bras langoureux qui traînent

Au sol comme les branches d'un saule

Pleureuse comme la lune sans cou

Se referme sur ses épaules

Tel un nénuphar crevé par un clou


Ses yeux sont des fenêtres vides

Où il pleut sans cesse

Le soleil a passé le zénith

Balon d'or qui ne redescendra jamais


19 ans seulement et fatiguée de la vie

Certains accuseront la paresse de l'âge

Mais cette faiblesse-là est infinie

Et le Temps s'échappe comme un mirage.


Vague à l'âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant