Washington, au lycée Gabriel Touchard, 7 heures 50, point de vue de Dalyan cinq minutes avant les cours :
Je m'appelle Dalyan, Dalyan Scott. Je suis en première STI2D, et ne pensez pas une seconde que j'ai choisi cette orientation. Je n'avais pas eu le choix, en même temps je ne savais pas quoi faire de ma vie. Mais comme mon père ne voulait pas que je finisse mes études trop tôt, il m'a obligé d'aller en STI2D, et je dois avouer que je m'en sortais plutôt bien, pour un branleur de service.
Alors que je passais à peine la porte de la classe de mathématiques, Flavien me sauta littéralement dessus, je gueulai, déjà soûlé de ce matin. Flavien était un gars que j'ai rencontré lors de ma première année au lycée. Depuis, il ne m'a plus quitté, parce qu'il me trouvait cool, mais grognon. Il aimait me faire chier. Il était plus jeune que moi, d'un an.
_ Mais t'a quoi tous les matins à me sauter dessus comme ça ?!
Flavien était fan. Fan des infos, pas n'importe lesquelles : les infos qui parlaient sans relâche de la relation entre les hommes de T.F.R et les autobots. Avant, les humains travaillaient avec les autobots sans soucis, mais peu après la bataille de Chicago, les autobots ont été considérés comme de simple aliens, voire pire, des décepticons. C'est dégueulasse, de les remercier comme ça.
Mais aujourd'hui, plus aucun transformers. Plus de guerre, plus rien, juste les problèmes quotidiens qui sont revenus, comme la pollution, les problèmes banals entre les pays... Pff, comme d'habitude quoi. Le pire, et le plus étonnant, c'était que les humains et les autobots s'étaient quittés, sous une bonne entente. Parce qu'ils avaient sauvé le monde, encore une fois, ensemble.
Je savais tout ça, grâce à ma télé certes, mais surtout grâce à Flavien ; il a toujours rêvé de rencontrer un autobot, au moins une fois dans sa vie. C'était mon informateur...
_ Mec mec mec, écoute écoute, répéta-t-il en me sortant son téléphone de sa poche tout excité. T'as écouté les dernières infos ? J'imagine que non, vu la tronche que tu me tires. Apparemment, des traces récentes de quatre jours ont...
_ S'il vous plaît asseyez-vous jeunes gens ! Coupa le professeur Miting. Ouvrez vos manuels page 109, dans le plus des grands des calmes, et faîtes l'exercice demandé au tableau.
Ah fais chier, je voulais trop savoir ce que Flavien avait à me dire. Des traces de quoi ? Où elles ont été trouvé ? Mais je n'avais pas attendu longtemps, puisque je reçus un bout de papier dans la poire, dont je m'empressai de le mettre dans ma trousse. Il disait "rendez-vous dans les toilettes pour hommes". Pourquoi l'avoir précisé ? En tout cas ça aussi ça m'avait foutu en rogne...
Une heure plus tard, j'écrivais comme un bourrin les devoirs à faire pour le lendemain, puis je m'empressai d'aller aux toilettes.
_ Bon ok, comme je te disais, ils ont trouvé des traces, des traces gigantesques, devine où.
_ Oh... Come on, Flavien tu sais que j'ai horreur de ces conneries... Chine ? Amérique ? France ? Japon ?
_ Non, mais t'y étais presque. Sois prêt à rater quelques jours de cours mon cher pote, parce que demain... Non vendredi, on va l'expérience de notre vie.
Fallait pas faire attention, Flavien avait beau avoir des lunettes, il n'était pas intelligent pour autant. Il lui arrive d'avoir des délires, des petits coups d'adrénaline, la dernière fois qu'il m'avait fait ce cirque, c'était il y a une semaine ; "viens on grimpe par-dessus le portail en mode on s'en bat les noix de coco !", direct il avait vu la hauteur, direct il s'était calmé. Jamais il n'a tenu une parole.
_ T'es vraiment con, arrête. Dis-moi tout au lieu de faire le thug. Je ne raterai pas un seul jour de cours, par ta faute, pour tes conneries.
Flavien soupira, il en avait marre que je le prenais pas au sérieux, mais en plus que je lui disais une vérité en face.

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Transformers x Humans
FanficEt si... On échangé les rôles ?... La guerre est terminée, les autobots et les décepticons ont fait la paix, enfin... Si on peut dire ça comme ça... -_- Cette fois, ce sont les humains qui doivent garder les cybertroniens. Et... C'est dur de garder...