Hotlands Quatrième Partie

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Frisk, qui avait entre-temps reprit ses esprits, quittait la salle où subsistait la défunte Muffet sans aucun remords et sans aucune pensée, mais juste avec une rose qui poussait, cette fois sur son visage, en dessous de ses cheveux. Droit en dehors de la pièce, il y avait un plateau qui ressemblait à un plateau télé destiné à tourner un film ou une série. Au mur, était accroché, une affiche de film : Une histoire tragique entre deux amoureux séparés par les lignes du destin. Il y avait Mettaton portant une robe sur l'affiche. Encore une fois, tout ça sentait la mise en scène prévue par Mettaton, mais comme tout le monde a du évacuer, cet endroit ne servait plus à rien.

Après quelques pas, Frisk arriva devant un bâtiment, ou plutôt un restaurant, nommé ''Le resthôtel MTT''. Sans était devant l'entré, l'air étrangement calme. Quand Frisk arriva vers l'entré, il s'approcha d'elle et lui dit :

-Hey, j'ai entendu dire que t'allais jusqu'au Core. Ça te dirait de manger un morceau avec moi ?, dit-il à moitié souriant.

-Bien sûr, répondit Frisk qui était très nerveuse à l'idée de manger avec Sans.

-Super, merci de payer du coup. Par ici, je connais un raccourci, indiqua-t-il en montrant un couloir sombre.

Ils marchèrent et d'un coup ils se retrouvèrent dans la salle dînatoire de l'établissement. La pièce était vide. Juste Frisk, Sans et une ambiance malsaine.

Et bien, nous y sommes. Alors, ton voyage est presque fini n'est-ce pas ? Tu dois sûrement vraiment rentrer chez toi. Tu sais, quand on s'est vu, j'ai tout de suite su que tu t'en sortirait. C'est vrai, regarde-toi. T'es encore en vie c'est déjà pas mal. Reste plus qu'à voir si tu vas t'en sortir pour rentrer chez toi. Tu le sauras bien assez tôt de toute façon, Sans, après avoir terminé sa phrase, sortit un jeu de carte de sa poche et commença à les placer de sorte à faire un château.

Tu sais, la vie c'est comme un château de carte. Tu essais pendant longtemps de réussir à faire ne serait-ce que la base, tu t'énerves quand ça rate et quand tu l'as fini tu es très fier de toi. Mais, comme un château de carte, la vie est très fragile. Une simple carte qui tombe et hop, tout s'écroule. Mais tu n'en meurs pas pour autant, tu es juste très triste et dégoûté, te disant que tu aurais pu éviter ça mais c'est trop tard. Il s'est effondré, dit-il en rangeant le paquet dans sa poche.

Cependant, tu peux faire des choses pour remédier à cela, le reconstruire, y faire plus attention, etc... mais tu n'oublieras jamais la fois où il s'est effondré. N'empêche, j'imagine que quand tu t'étais caché de Papyrus, tu avais entendu qu'on parlait de chasse à l'humain. Normalement, je suis sensé vérifier si un humain passe par-là, et après je suis sensé le ramener au Roi pour qu'il prenne son Âme, il nous en faut sept et nous en avons six. J'imagine qu'Alphys t'a déjà raconté tout ça n'est-ce pas ? Bref, laisse-moi plutôt te raconter une histoire que tu connais déjà, ou du moins presque.

Donc, comme tu le sais, je suis une sentinelle dans la forêt de Snowdin. Je m'assois là-bas et je regarde si des humains passent par là. C'est plutôt chiant. Heureusement, au plus profond de la forêt, il y a cette énorme porte fermée, et c'est parfait pour s'entraîner aux ''Toc, toc, toc''. Du coup, un jour, je m'entraînais comme d'habitude. Je frappe à la porte en disant ''Toc, toc, toc,'' et soudainement, de l'autre côté, j'entends la voix d'une femme.

''-Qui est là ?''

Alors j'ai naturellement répondu :

''-Sept''

''-Sept qui ?''

''-Sept blague n'est vraiment pas bonne''

Et là, elle a éclaté de rire. Comme si c'était la meilleure blague qu'elle ait jamais entendu depuis des milliers d'années. Alors j'ai continué et elle riait toujours autant à mes blagues. Elle est le meilleur public que j'ai jamais eu. Ensuite, après une douzaine de blagues, elle a frappé à la porte en disant :

Les épines de la souffrance (de l'idée original de ヤンデレ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant