Chapitre - 3

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Vraiment dés fois, j'avais l'impression que le temps ce jouait de moi pour son simple plaisir. J'étais sorti depuis à peine quelques minutes et voilà que le beau ciel bleu s'était retrouvé remplit de nuages qui commençaient déjà à faire pleuvoir sur moi une myriade de gouttes d'eau. J'avais connue mieux comme début de journée. Mais bon, j'avais aussi connue pire alors, je pressai le pas pour rejoindre l'arrêt de bus.

Malheureusement j'étais déjà trempée jusqu'aux os lorsque je l'atteignis enfin. Je soufflai et tentai de remettre de l'ordre dans ma tenue malmenée par ma course.


La dernière chose à laquelle je m'attendais en cet instant était de trouver Méliodas assit dans le bus, à la place que j'occupais habituellement en plus. Non pas que le fait qu'il prenne le bus m'étonnais, mais j'habitais plutôt loin du campus et je ne voyais que très peut d'étudiants partir du même point que moi.

Il sourit lorsqu'il m'aperçut et leva la main pour me saluer :

— Yo, Elizabeth !

— Coucou Méliodas, fis-je en sourient à mon tour.

Je m'approchaide lui et me souvins que j'étais toujours trempée. j'hésitais à m'asseoir à cotée de lui mais il tapota le siège voisin avec sa main dans une invitation muette.

Je pris place à ses cotés et posai la question qui me trottait dans la tête.

— Tu habite près d'ici ? C'est plutôt loin de la fac, d'habitude je ne croise presque personnes.

— Oui, en fait j'habite à trois arrêts de celui où tu est montée.

Trois arrêts ? Il habitait encore plus loin que moi. Pour une fois...

Nous avions un peut discuté la veille, mais au finale je ne savais toujours presque rien de lui. J'avais appris qu'il n'était pas totalement nouveau puisqu'il habitait ici autrefois.

C'était étrange de voire la manière dont il se comportait avec moi qui était presque familière et le fait qu'il était impossible de savoir ce qu'il pansait. Il me répondait lorsque je lui posais des questions mais ses réponses semblaient vagues tout en étant satisfaisantes. Il ne parlait jamais lui même de sa vie privée, alors je ne lui en demandais que très peut.


Je reçus un message sur mon téléphone, c'était Kamille.


[Kamille]

« Hey ! On ce vois pour le déjeuné du coup,

je compte sur toi pour ramener Bolo ! »


C'est vrais que j'allais devoir trouver Bolo pour l'empêcher de se défiler.

Un souffle chaud proche de mon oreille, je sursautai, Méliodas s'était approché de moi pour arriver à lire mon message. Son visage était seulement à quelques centimètres du mien.

— Tu devrais te sécher, tu va prendre froid.

Trop près, beaucoup trop près, j'étais loin d'avoir froid en ce moment. Pourquoi fallait-il que je réagisse comme cela lorsqu'il s'approchait de moi ? Je tentai de me décaler sur le bord de mon siège.

— Qui est Bolo ?

Ouf, il changeait de sujet.

— Euh, c'est un ami qui est dans la même promo que moi. Mais « Bolo » c'est un surnom, en fait il s'appelle Aden.

Frontières Fragiles [En pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant