Frontières Fragiles [En pause]

Chapitre - 6

- Ce sera notre endroit à tout les deux, d'acore ?

J'écoutais cette voix au timbre si familier, ne pouvant pas détacher mes yeux de ce paysage magnifique. De tout ce que j'avais pus voir jusqu'à maintenant, c'était de loin l'endroit le plus beau. La lumière du soleil couchant se reflétait sur l'eau, l'inondant de ces couleurs. Je ne pouvais pas dire jusqu'où celle-ci s'étendait. J'avais l'impression qu'en allant dans cette direction, je ne pourrais rien trouver d'autre que cette immense étendue d'eau. Je croyais être dans un autre monde, comme dans les histoires que papa me lisait avant que je m'endorme.

J'avais envie de courir, de sauter par dessus la barrière pour m'envoler au dessus de l'eau avec les oiseau. Je voulais y plonger ma main pour me prouver que c'était réel et m'asseoir tout au bord des rochers, la où elle venait s'écraser.

Sa main se resserra autour de la mienne et je levai la tête pour le regarder.

Je souris en le voyant passer ses doigts dans sa longue barbe grisonnante que j'adorais emmêler.

Il posa sur moi ce regard doux et protecteur qui me rassurait temps.

- A chaque fois que tu auras besoin de me parler, pour que nous ne soyons que tout les deux, nous viendrons ici. Es-ce que cet endroit te plais ?

- Oui.

Ce matin là je me réveillai avec un sourire aux lèvres bercée par les souvenirs de mon rêve qui commençaient à s'estomper.

***

Je n'aimais pas particulièrement faire les courses mais je ne pouvais pas effacer ce sourire un peut bête de mon visage. Hier, Margaret avait appeler. Vu que nous étions en fin de semaine, elle passerait manger ce soir pour nous voir et discuter de l'appartement, j'avais hâte de la revoir. Voila pourquoi je me retrouvais a choisir entre deux boites d'olives totalement identique à l'exception du prix.

Après ma journée de cours, j'avais laissée Méliodas pour rentrer avec Veronica et en profiter pour remplir le frigo. Je pris tout le nécessaire et partis la rejoindre. Elle était aller chercher le pain.

Sur la route, mon œil dériva sur l'une des ruelles un peut moins fréquentée. Il n'y avait rien à part un vieux chat s'acharnant sur une boite de conserve.

Évidement. Je n'avais pas revue l'homme du parc d'attraction. Même s'il y avait très peut de chance que cela arrive, je n'avais pas envie de retomber sur lui. Je ne pouvais pas m'empercher de jeter plusieurs regards autour de moi lorsque je me trouvais dans la rue.

Je repensai à ma conversation avec Méliodas à ce sujet. Je n'avais pas fait grand choses de mon jeudi, mais je n'avais pas pu retenir les mots qui me brûlaient les lèvres depuis cet incident.

- Dit Méliodas... L'homme qui nous à surprises au parc Kamille et moi, tu le connaissais ?

- Oui... Mais ça ne ce reproduira plus.

Es-ce que cela devait me suffire ? Es-ce que Kamille se serait contentée de cela ? Non, probablement pas. Elle l'aurait assailli de questions jusqu'à tout savoir sur cette histoire.