Le renfermement, le commencement.

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Avant toute chose, sachez que la maladie est différente chez chaque personne, ce que je vous raconte et donc tiré juste de mon cas.

Lorsque j'ai décidé de perdre du poids, je me suis fermée sur moi-même. Je ne voyais plus mes amis. Et je ne voyais que très rarement ma famille. Je refusée toutes les soirées entre copines. Et je prétexter une maladie pour éviter le repas de famille.

J'étais seule, avec pour unique compagnie ma peur de grossir.

Et c'est maintenant que ça se dégrade.

Je ne faisais pas partie de ces filles qui se faisait vomir, je ne trouvais  pas ça très hygiénique. Mais étant dans le même cas qu'elle, ayant peur de devenir trop grosse. Je les comprenais.

Moi je faisais partie de ces filles qui avant de manger, vérifiée les aliments qui composaient mon repas. Ensuite je regardais sur le tableau de valeurs nutritionnelles ( la liste des ingrédients et le nombre de calories que l'on prend en les mangeant ). Plus tard, je calculé le total et faisais du sport pour pouvoir perdre tout ce que pris durant le dîner.

J'avais mon propre vélo d'intérieur dans le sous sol de chez mes parents.

En revanche, à la cantine, c'était assez facile de ne pas manger. Car en général, c'était immonde, j'avais donc une excuse. Mais lorsque le menu était composé de frites et d'hamburgeur, je n'en avais aucune.
Mon amie, que l'on appellera Chacha me forcer ( et se n'est pas exagérer ) à manger. Vous savez le genre de techniques qu'utilise les parents avec les petits enfants. Comme par exemple partagé l'assiette en deux et dire " tu manges ça, et le reste tu le laisses de côté ".

En plus, elle te le dit avec une voie de maman, c'est absolument trop mignon. Elle te protège et te couve comme une mère avec son bébé. C'est vraiment supers touchant de sa part.
Mais enfaite, cela ne m'empêché pas de rassembler les deux tas ensemble, et de ne rien manger.

Une fois encore, c'est une chose à ne pas reproduire !

J'étais donc seul, et ne parlais que très peux à mes amies. J'ai d'ailleurs perdu mon petit ami et une de mes aimes à cause de ce comportement.

De plus, ma famille était très inquiète de me voir de plus en plus seul. Et l'unique réponse que je leur ai accordé c'est des cris et une porte qui claque. Après cette scène, je me suis réfugié chez mon professeur de français, Mme Patterson. Ella a toujours été très compréhensif avec moi. Surtout quand j'étais en 6•, elle était mon professeur principal. Elle m'a donc hébergé chez elle pendant 2 mois ( les deux mois de vacances ). Elle avait bien sûr prévenu mes parents qui étrangement avaient accepté. Ils pensaient sûrement qu'elle allait m'aider à aller mieux. Et il y a bien une raison pour laquelle ils avaient raison.
Et la raison la voici, elle avait été boulimique durant son adolescence. Ce qui me réconforter un peux, je me disais que je n'étais pas seul. Mais n'allez pas croire qu'elle m'encourager. Loin de là. Pour tout vous dire, c'est elle qui m'a donné l'idée du carnet. Elle était persuadée qu'il allait me guérir. Ce qui n'ai pas totalement faux.
Elle m'a même réussi à me faire manger. Pas beaucoup serte mais elle y est arrivé. Enfaite pour être plus précise, c'est son mari qui a réussi cette exploit. Il est cuisiner, il est excellent ( surtout ces plats ! ).

Il a vraiment été très gentil d'accepter de m'heberger. Il avait le droit de refuser. Encore plus qu'en on sait que Mme Patterson venait d'accoucher de sa fille, elle est magnifique. La petite Emma à désormais deux ans.  Et c'est avec plaisir que je joue la baby-sitter en cas de besoin.

Donc pour conclure ce bout de mon histoire, ne vous fermez à personne.

Et très important à préciser, sans se professeur, je ne serais peux être pas guéri, voir même pas vivante.

Alors même si elle ne lira jamais ce texte, MERCI !

Mon combat [Terminer]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant