En pleine nuit

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Damien avait lu, presque dans leur entièreté, les livres écrit à la main trouvés dans le bunker puant. Il n'avait que ça à faire, il avait pas de raison à être dehors, surtout avec ces trucs dehors.  

Il avait découvert l'existence de plusieurs iléaux qui s'entourent l'un l'autre, ayant plusieurs " niveaux de Joy ". Il y en a 5, elles sont soit reliés par des tunnels ou des ponts ou encore par des escaliers. Mais qu'ils étaient si bien cachés que même les créateurs de ses lieux se sont perdus et sont rester ici, à pourrir parmi les déchets de la société. 

Il avait aussi apprit qu'il y avait des Bobbys ici aussi, la nuit, qui surveillent les rues et tabassent les Downers qui traînent s'ils ont envie . Ils peuvent être facilement mis à terre si l'on l'assomme par derrière ou alors on peut le rendre complètement inutile en leur donnant une bouteille de scotch. Ou carrément les tuer puis cacher leur corps sinon on pourrait attirer l'attention des autres Downers. 

Il y avait plusieurs autres  bouquins, toujours écrit à la main, un sur des tenues qu'il devrait faire pour rester discret, comme ici, il devrait avoir une tenue déchirée. Alors il saisit un couteau et déchire quelques endroits de sa tenue formelle qu'il porte depuis quelque jours. 

Son visage commençait à se ternir, se salir. Son estomac grondait , de plus en plus et il avait déjà vomit à cause de la faim, de la bile. Les odeurs que son corps commençait à crée le dégoûter de plus en plus ; il veux se laver ! 


~


Il a attendu la nuit, où il n'entendait que des pas tristes. Il sort de son terrier, prudent. Il tient un barreau de son lit qu'il avait arraché juste avant de venir. Ses pas sont si lents, ils claquent doucement sur les pavés terriblement abîmés. Il n'y a presque aucun bruit, à par celui des lamentations des éveillés souffrant de maladies et d'émotions trop violentes. On aurait cru entendre l'enfer, mais pas celui qui s'enflamme mais plutôt le Cercle de l'Enfer, celui à 9 niveaux. 

Il pouvait entendre la souffrance des gens, le feu, les pleures, les cris, la mort et l'humidité. Il passa devant une maison, dont la fenêtre ressemblait plus à un trou béant qu'à une vitre. Un jeune homme, assis sur le tapis si poussiéreux que l'on ne pourrait presque plus voir le sol, il pleurait presque silencieusement. 


- Est-ce que Le Lapin Blanc est rentré aux pays des merveilles ? Demandait-il incessamment, se remuant d'avant en arrière puis il se mit à tousser, si fort, si bruyamment. Un liquide poisseux et noirâtre sortit de ses poumons, de sa gorge et s'étala sur ses doigts salis et écorchés puis il finit par s'étaler de tout son long sur le tapis qui semblait l'avaler. 


 Ils avaient bien raison, les Joyeux, sur le monde horrible de ses Downers. Mourir dans d'atroces souffrances et maladies terribles , sans personne à leur chevet pour les calmer en voyant la lumière noire qui les avalerait. Damien aurait pleurer le sort de cet homme s'il ne fut pas surprit par une femme à la peau verte et aux énormes pustules sur le visage. 


- Nourriture ! Hurla-t-elle, essayant d'attraper Damien par le cou pour l'étrangler. Ses grands yeux gorgées de sang , fixait ceux de Damien ; du pus coulait de ses globes oculaires rouges et jaunis par la maladie. Ses ongles presque tous arrachés, et ses doigts mordus et dépourvus de peau à certains endroits étaient répugnants. 


Damien la repoussa, violemment, et elle tomba contre les pavés, s'amochant surement le dos. Il prit la fuite, il n'avait pas envie d'être proche d'elle.  

Mais celle-ci le suivit, criant sur tout les toit, réveillant les réveillés et les morts. Elle courrait avec son squelette disloqué après Damien, il entra dans une maison, manquant de tomber à cause d'un piège sonore fait de boites de conserves rouillées et trouées. Il était entré dans une maison totalement éventrée et il ne put que monter à l'étage grâce à une commode qui céda quant il finit par atterrir à l'étage, où trônait seul un lit miteux. Il regarda le femme essayait de monter, mais elle n'y arrivait guère. Puis il attendit, longtemps. 

Il n'avait guère envie de lui faire du mal, mais apparemment elle voulait lui en faire. Alors son mental changea, il saisit sa barre de métal, lui demandant une dernière fois de le laisser tranquille mais elle ne réagit pas. 

Le bruit des os craquant résonna dans le crâne de Damien ; le sang tacha son visage, les yeux grand ouverts, il s'acharnait sur elle. Elle tomba quelques secondes après sans vie dans ses yeux, quand elle ne put fonctionner correctement, quand son cerveau ressemblait juste à un mélange de fluide corporelle et odorant. Damien regardait ce qu'il avait fait, il se répugnait mais il le devait. 


Il fouilla le lit, trouvant un médicament avec un petit soleil dessus, il l'enfonça dans sa poche. Il descendit, la maison où il se trouvait, était joncher de plantes. Il y en avait une qui brillait, qui sentait délicieusement bon et qui l'attira. Il en prit le plus possible, on ne sait jamais. Il prit des légumes pourri et vola une sorte de panier en osier salit pour tout mettre dedans. 

Heureusement un arbre en vie vivait à quelques pas de la maison dans une sorte de jardin commun avec plusieurs décombres. Il saisit une pomme assez verte, qu'il croqua. Il n'eut jamais autant eu l'envie de fruit. Il en prit plusieurs, souriant et heureux. La faim partait calmement, son ventre se remplissait doucement. Il rentre dans son terrier. 

Il déposa ce qu'il avait prit sur sa table dont il avait nettoyé la surface. Damien souriait tristement, des fruits pourrissants, des objets métalliques, une flasque pour mettre des liquides et des bouteilles en verres. On aurait dit une décharge. Il nettoya la flasque à l'évier et il la laissa s'égoutter. Quant aux fruits pourris, il regarda dans les carnets remplis et les consulta. Il pouvait en faire du poison, mélanger à un alcool fort. Alors il les mit dans une vieille casserole et les fit lentement chauffer, les écrasants. Il fouilla quelque placard et trouva un  vieux scotch. Il mit le jus de légumes avariés et le mélangea avec l'alcool. Il testera plus tard, peut-être sur lui même. 

Faux SourireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant