Couloir de portes et révolver

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« Dépêche toi de le mettre là ! Il a causait une fuite de gaz ! On doit la réparer ! »

Sa tête est douloureuse ; vraiment fortement. Il se relève avec lenteur, observant le lieux ; des énormes tuyaux, les mêmes que quand il a était frappé. Damien s'inquiète, où était Thomas ? Thomas devait s'inquiéter ! Quel heure est-il ? Quel partie de la journée ? Va-t-il être aussi arrêter par les Bobbys ? Va-t-il prendre ses Joys comme il lui souhaiter souvent ? Un sentiment de peur et un autre ressenti de tristesse s'enlacer pour le faire souffrir. Quelle horrible souffrance qu'il aime et haït à la fois. Non il le déchire de l'intérieur sans toucher la couche externe de son enveloppe charnelle.

Il marche, le morceau de tuyau qu'il avait arraché de la machine plus tôt, toujours à la main. Il approche des couloirs plus sombres d'où d'étranges odeurs ou fumées s'échappe des dessous de porte. Des longues marches, de grands silences. De petits espaces, de grandes pensées. De longues idées, de courtes terreurs.

Damien essaye d'ouvrir les portes, mais aucune ne cède sauf une; il y entre. L'endroit puait le renfermé, il lâche un bruit de dégoût. Il y a un cadavre, d'une femme, en plein milieu du couloir. Une essaim de mouches lui tourne autour, elle ne semble pas si fraîche alors il se dépêche de la fouiller. Il est quand même heureux d'avoir garder sa sacoche en cuir vide, il trouve des médicaments et un couteau de poche. Sa robe était en piètre état, que lui était-elle arrivé ? Damien remarqua des traces de pressions sur son coup et sur ses poignets, une épaule était déboîtée et une de ses jambes était à moitié arrachée. L'odeur l'empêche de respirer normalement, il part loin d'elle ; continuant de marcher. Mais même loin, il sentait encore la décomposition avancée.

Puis il ne sait pourquoi mais il se met à marcher, rapidement, le plus loin, sans essayer d'ouvrir certaines portes. Sans chercher à savoir laquelle serait ouverte ou non. Il traversait une marée de portes, les mêmes et triste portes. Porte de fer. Porte de fer. Porte de fer. Porte froide.

Il ne serait dire pourquoi mais il pleurait à s'en creuser ses joues. Ses joues devenant brillantes et roses, comme des roses au petit matin après la rosée, la douce fraîcheur des étés. Une rosée très forte en ce matin trop gelée, il vas s'en brûler malgré la pluie.

Il ne serait pourquoi mais son cœur brûlait, pas par sa course mais par autre chose qu'il ne serait savoir. Un sentiment mauvais, aigri, qu'il le faisait hurler intérieurement avec force. Un sentiment froid et chaud à la fois. Un sentiment hurlant mais silencieux. Un sentiment acide mais basique. Un sentiment doux mais rêche. Un sentiment calme mais violent.

Il ne savait l'heure mais il pensait à tout ce qu'il allait manquer, tout ce qu'il allait oublier et tout ce qu'il allait perdre. Les bras des biens-aimés, les repas succulents de sa moitié, les sensations des draps chauds et il en passe. Des soirée avec la musique qui les accompagne, une bouteille d'alcool, un simple baiser, un toucher, tout lui manquer déjà !

Il ne serait dire pourquoi il frappait violemment de sa barre de fer contre les autres mais il le faisait, violemment, sans gêne, sans aucune pitié. Qu'imaginait-il ? Qu'il aurait pu leur échapper, se défendre ? Non, il savait pertinemment ce qu'il faisait et perdait mais il avait essayé de détourner le problème !

Il ne serait dire pourquoi mais il se jeta contre une porte et elle s'ouvrit, déboulant sur un autre couloir encore plus long et triste. Il ne sût s'il devait continuer ou tout arrêter ; en finir avec ça ou avancer dans l'inconnu.

Il ne serait dire pourquoi il avait continuer à marcher jusqu'à ce qu'il atterrit dans une sorte de petite maison, la porte se verrouille automatiquement derrière lui ; sans attendre une clé. Un bruit de verrou, sec et rapidement lent, il se ferme pour de bon.

Faux SourireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant