On roulait tranquillement. On était au bord de Mbour comme ça. La route était déserte. Il y avait d'autres voitures bien sûr mais peu de gens, presque pas.
Mes yeux étaient rivés sur ce magnifique paysage quand j'ai aperçu une chose enfin je sais pas elle était courbée sous un arbre ses habits souillés et à moitié déchirés et quand nos yeux se sont croisés j'ai lu immédiatement un sentiment de tristesse de mépris je ne peux pas le décrire
Non je pouvais pas la laisser seule
Moi: Mbaye arrête la voiture
Mbaye: Mais monsieur...
Moi: Arrête je te dis
Mbaye: D'accord
Je descends et je le voit toujours sur la même position mon Dieu comment une si belle femme...non je me calme
J'avance au près d'elle elle avait peur ça se voit mais je la rassure je m'arrête net
Moi: Bonjour mademoiselle
Elle: (elle hésite) ne me faite pas de mal
Moi: Non je vais rien vous faire je veux juste vous aider c'est comment votre prénom
Elle: Myrianne je m'appelle Myrianne
Moi: Moi c'est Bachir mais que faite vous ici dans ce froid?
Myrianne: C'est une longue histoire
Moi: Vous allez tomber malade et vous portez des habits légers
Myrianne: Je m'en fou je veux mourir ma vie n'a plus de sens je suis rien
Moi: Ne dite pas ça vous avez un avenir devant vous vous êtes une jeune fille je ne sais pas ce qui se passe mais peu importe relevez vous et avancez ne baissez pas vos bras
Myrianne: Mais allez où? Je n'ai plus de famille je n'ai rien
Moi: C'est plus un problème vous m'avez moi je suis là Dieu m'a amené ici pour vous aider je compte pas retourner chez moi en laissant une jeune fille derrière moi je n'ai pas le cœur pour ça
Myrianne: Je veux pas vous déranger laissez moi ici vous ne me connaissez même pas
Moi: En tout cas je vous laisse pas ici venez avec moi ma voiture n'est pas loin après on discutera
Myrianne: Merci beaucoup
Moi: C'est mon devoir en tant que musulman aider mon prochain
Myrianne: Hum
Narrateur externe
Après cette discussion Myrianne suit Bachir et celui-ci lui donne sa veste pour qu'elle se protège il faisait un froid de pôle. Arrivés devant la voiture Mbaye était dehors à attendre dès qu'il vu la jeune fille il était en mode redémarrer il comprenait plus rien.
Mbaye
Bachir m'a demandé d'arrêter la voiture je ne comprenais rien mais j'éxécute il descend puis disparait quelques minutes plus tard il réapparait avec une jeune fille mon Dieu c'est un djinn ou quoi elle était d'une beauté à couper le souffle malgré son allure cela ne changeait rien en elle. Et là Bachir me sort de mes idées
Bachir: Tu as fini de mater?
Moi: Oh désolé j'étais ailleurs
Bachir: Ça se voit (rire) allez monte
Après être monté dans la voiture je regarde la fille dans le rétro viseur
Bachir: Mbaye
Moi: Oui monsieur
Bachir: On rentre à la maison
Euuuh...il dit quoi là
Moi: Monsieur vous avez oublié qu'on devrait...
Bachir: Je sais j'annule tout on rentre à Dakar
Moi: D'a.... d'accord
Durant tout le trajet personne ne parle la jeune fille tourne son regard vers la fenêtre et c'est comme ça jusqu'à Dakar
(...)
Le trajet fût court la route était déserte normal qu'on rentre tôt.
Arrivés à la maison je sors en premier pour prendre les affaires dans le coffre de la voiture et rejoindre les autres qui étaient déjà descendus
Myrianne Cissé
Arrivée devant une superbe maison très luxueux avec parking et jardin plus la piscine j'avais jamais vu ça on se croyait dans des films hollywoodiens
tellement c'est incroyable. Je regarde bizarrement Bachir qui lui n'arrêtait pas de sourire
Bachir: Voilà Chez moi
Moi: C'est chez toi ici?
Bachir: Oui c'est chez moi
Moi: Tu habites seul ici dans cette grande maison?
Bachir: Non je vis avec ma mère et ma soeur
Moi: J'ai peur
Bachir: De quoi tu as peur?
Moi: Il y'a ta famille ici et je suis qu'un inconnu et regarde comment je suis
Bachir: Ne t'inquiète pas pour ça tu verras tu seras super à l'aise ici
Moi: Si j'aurais un habitat je partirai je ne veux pas vous déranger
Bachir: On en reparlera
Moi: Merci
Je souffle un grand coup puis rentre derrière Bachir.
On traverse un couloir et à droite il y avait un salon très spacieux avec un bar écran plat la décoration simple c'était époustouflant j'avais jamais vu ça.
Il y avait aussi une dame de teint noir avec son chapelet à la main devant la télé c'était sûrement sa mère parce qu'on lisait une ressemblance.
J'approche avec Bachir qui subitement me tient la main et me regarde dans les yeux pour dire n'est pas peur.
Je fais oui de la tête puis avance. Et là beaucoup de questions me traversent l'esprit comment dois-je réagir si ils apprennent la vérité me jugeront-ils que serai-je si ils m'acceptent pas où vivrai-je. Hélas pas de réponse
Maman Coura
J'étais devant la télé après avoir fait mes prières je décide de m'allonger sur le dos en faisant mes wirds.
J'entends une voiture klaxonner mais qui peut t'il être d'habitude si je dois recevoir un invité je me le fais savoir par le biais du gardien c'est bizarre ça.
Puis j'entends des pas c'est quelqu'un et il est accompagné c'est sûr et tout d'un coup je vois Bachir accompagné d'une jeune fille celle ci portait une veste et des habits qui lui couvraient presque rien.
Je ne pouvais pas lire son visage car elle avait la tête baissée. Mais qu'est ce qui passe? J'avais rien compris.
Il y avait un silence de cathédrale tu n'entends même pas une mouche voler. Je décide de rompre ce silence.
Moi: Bachir
Bachir: Maman
Moi: Tu es arrivé? Déjà?
Bachir: Maman je t'expliquerai plus tard
Moi: D'accord... Comment allez-vous jeune fille
Myrianne: Je vais bien madame réponde t'elle timidement
Bachir: Maman où es Fanta
Fanta: Je suis là (sortie de nul part)
Bachir: S'il te plait tu peux l'accompagner dans la chambre d'amis
Fanta: T'en fais pas je m'en occupe allez viens
Myrianne: Hum
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