Ce doux printemps d'avril

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Dans cette réalité qui me paraît être un rêve, les sept tyrans de ma vie semble anormalement gentil à mon égard, me regardant tous d'un air mielleux et doux, tout est si étrange que lorsque mon réveil sonne, je ne suis pas surprise de me rendre compte que tout ceci n'était que dans mes songes, un peu déçus peut-être ? 

En cherchant mon téléphone dans mon lit en ce doux matin de printemps 2016, le soleil vient affleurer ma peau à travers mes fins rideaux. Il ne me faut que quelques secondes pour trouver ce qui tous les matins annoncent mon réveil, mon téléphone, je m'en saisie et tape mon code puis ouvre ensuite les réseaux sociaux, le fléau de ma génération, mon harcèlement n'est malheureusement pas qu'à l'école, grâce ou à cause de cette technologie même loin des yeux, ces tyrans sont tout de même assez proches pour continuer à me tyranniser. Je ne m'éternise pas trop sur Tamstagram swypant quelques photos et vidéos de mes groupes préférée mais sans plus, je préfère me lever et gagnée du temps en m'habillant d'ores et déjà, ayant organisée mon sac et mes vêtements la veille, tout est déjà prêt. Après une rapide douche, je me vêtis rapidement puis me rends ensuite dans la cuisine pour avaler une tartine ou deux même si, entre nous, je ne devrais rien avaler du tout.

 Vers sept heure cinquante je me mets en route dans l'intention de me rendre à contre cœur au lycée, j'enfile mes écouteurs et accroche mon parapluie à mon sac pour ne pas rentrer trempez si ce soir il se mettrez à pleuvoir. À vrai dire, chère journal, je vais surtout en cours pour faire plaisirs à ma mère et la rendre fière, si cela ne tient qu'à moi j'essaierai de trouver du travail pour être financièrement indépendante et nous sortir de ce trou à rat dans lequel nous vivons depuis que mon père à jeter ma mère lorsque que je n'avais que 4 ans puis a décidé de ne pas payer la pension alimentaire... Je ne sais ni qui il est ni où il est, il a brûlé ou jeté toute les affaires qui été en lien avec lui, je n'ai rien de lui...

 Après quinze minutes de marche, je passe ce grand portail noir corbeau, tout semble si terne lorsque que mon corps franchit l'enceinte du lycée. Le soleil ne semble plus rayonner aussi fort qu'à mon réveille ce matin, soudain je ressens une lourde atmosphère derrière mon dos qui semble se rapprocher à mesure que je marche en direction de mon casier dans l'intention d'y déposer mes affaires. C'est lorsque je sens mon corps basculer en arrière et mon coccyx fracasser violemment le sol que ma lanterne s'éclaire sur cette lourde atmosphère qui m'oppresser il y a de cela quelques secondes seulement. Comme toujours, les sept même personne qui anime méchamment tous mes matins malgré moi ainsi que ces élèves qui suivent ces tyrans comme les rois de cet établissement.

-Ravis de voir que tu as réussis à passer l'encadrement de ta porte malgré ton gros ventre Mey, je me serais drôlement ennuyé sans mon punchingball !  

Je n'ai rien à répondre à cette méchanceté gratuite et tente alors de me relever mais cette même emprise se saisit à nouveau de mon sac et cette fois ci me le reitre entièrement me laissant assise et vulnérable à terre. Je tourne la tête pour regarder ce que va devenir mon sac et mes affaires ce matin me relevant à nouveau pour tenter de le reprendre malgré qu'il fasse un mètre quatre-vingt-un et moi vingt centimètres de moins, c'est peine perdue..  

-Namjoon rend le moi s'il te plaît, ce n'est pas drôle du tout !

-Moi je trouve ça pourtant drôle, pas vous ?

 Ils rient tous en cœur avec lui, qui y a-t-il de si drôle que de voir une camarade se faire persécuté ? Soudain une voix féminine et forte s'élève dans le bruit des élèves, Mademoiselle Kye, la seule professeure qui semble comprendre ma douleur et réussis à l'atténuer bien que très légèrement.

-Monsieur Kim, posez ce sac tout de suite ou les deux heures de colle vous seront donné pour samedi matin sans possibilité de discuté.

Je récupère mon sac à ces mots, elle n'a pas beaucoup de pouvoir sur eux, leurs parents étant de riches CEO* travaillant et versant surtout de gros chèque au directeur de cette établissement, ils sont un peu comme des rois ici et se comporte comme bon leurs sembles. J'époussète ma jupe la replaçant puis me rend jusqu'à ma classe sans tarder...

 Tu te demandes sûrement comment cela à débuter ? Et bien je vais tout t'expliquer avec un petit flashback. 

Flashback dernière année de collège

Je marchais tranquillement dans la cantine lorsqu'en me retournant brusquement accompagner de ma meilleurs amie Nara, je percute un garçon d'une année plus vieux qui moi, il est assez connu ici même si je ne me suis jamais vraiment intéressé ni frottée à ce genre de personne. Je me contente de m'excuser, rien de mon plateau n'a touché ni même effleuré son uniforme débraillé, j'allais m'en allez lorsque je sens un liquide froid se déverser du haut de ma tête coulant le long de mon uniforme, mes yeux se dirigent alors vers ma meilleure amie qui semble regarder la scène effrayer s'éloignant de moi.

Fin flashback

C'est dès ce jours, que mon calvaire à commencer. Jeong-guk semble rancunier et ses amis vraisemblablement et ironiquement très solidaire...  

ℍ𝕒𝕣𝕔𝕖𝕝𝕖𝕖 [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant