Des mots blessants

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Quelques jours après cela, lorsque je sors non loin de mon logis voulant me rendre à la superette du bas de la rue, je croise Jeong-guk qui ne trouve rien de mieux que de volontairement me percuter, je m'efforce de tenir l'équilibre en vains et chute au sol renversant le porte-monnaie de ma mère. J'eu à peine le temps de poser la main dessus qu'une lourde chaussure vient s'écraser sur ma main la coinçant à même le sol. 

Tiens donc qui voilà ... Ne serait-ce pas notre chère petite Mey le gros boudin ?

Très drôle Jeong-guk, pousse ton pied de là tu me fais mal ! 

Il pouffe de rire lorsque je hausse le ton à son égard 

Tu te rebelle maintenant ? La vache a été s'acheter un caractère ? J'en doute aux vues de tes maigres ressource financière !

Dois-je te rappeler que tu es un fils à papa ? La seule raison pour laquelle tu as tout cela est que tes parents ont réussis dans la vie, sinon tu n'aurais absolument rien ! 

Tu penses me blesser en me disant ça, oui je suis riche grâce à mes parents et donc ? La tienne a juste réussi à faire fuir ton père, batârde. 

Mon cœur rate un battement à ces mots durement choisis, d'habitude je ne suis pas touchée pas leurs vilains mots et gestes, mais m'attaquer sur la seule personne qui compte ici et se moquez du faite que je n'ai pas de père, c'est dure à encaisser. Je ne sais pas d'où il tient ses informations étant donné que nous n'en avons jamais parler et que je n'ai jamais divulguée de tels informations sensibles à mon égard.  

Ou a tu pris connaissance de ces informations ?

Oh donc tu ne nie pas ? Ton incapable de mère travaille pour ma mère maintenant, elle n'est pas très compétente, elle vaut son maigre salaire... 

Donc elle travaille pour eux, elle n'a jamais voulu me dire ou elle travailler, je comprends pourquoi maintenant... Quoi qu'il en soit-ce n'est pas une raison pour lui de se moquer de moi. 

Ma mère travail elle au moins, elle ne vit pas au crochet de mon père comme le fait la tienne à se procurer des tonnes d'affaires de luxes au dépend de sa dignité

Tu es entrain de traité ma mère de traîner ?  

Je n'eus le temps de répondre que je sens une chaussure s'écraser contre ma mâchoire glissant sur le sol je me cogne contre le mur en crépis qui étais non loin de moi.   

     - Tu verras lorsque nous serons au lycée demain, tu paieras pour tes mots, grosse vache ! 

Il s'en va à ces mots encore une fois méchant me laissant un moment à terre sonner, c'est bien la première fois qu'il me frappe aussi violemment. Je finis par me lever ramassant l'argent et me dirigeant vers la superette ne me laissant pas abattre par une pourriture dans son genre...

Lorsque j'entre dans la superette, le monsieur s'occupant de tenir la caisse me regarde de travers et soupire à me voir dans l'état pitoyable dans lequel je me suis mise, il ne m'aime pas trop mais il est le seul endroit où tout est raisonnablement peu chère dans le coin. Je fais donc mes emplettes rapidement pour à peu près treize-mille-quatre-cent-cinquante-quatre won (à peu près 10€) puis me dépêche de payer et de rentrer à la maison pour faire le dîner à ma mère lorsqu'elle rentrera à la maison... 

ℍ𝕒𝕣𝕔𝕖𝕝𝕖𝕖 [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant