Chapitre cinq

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BIANCA

Il était très insistant. Très. Je lui est juste mentionné "problèmes familiaux". Mais avec la tronche que j'ai il va se douter de quelque chose. Le vent est moins fort que tantôt, mais sèche quand même mes larmes. À cause de ce crétin qui est venu me déranger, je dois retourner chez moi. Mais je veux pas. Je veux pas avoir affaire à lui. Et en plus je reviens plus vite que d'habitude. Sa colère ne va pas s'être calmer. Ça va aller mal pour moi. J'aimais bien le chien du garçon. J'ai toujours voulu avoir un chien, mais mes parents ne veulent jamais. J'arriva dans ma cour et pose mon vélo près de la porte pour pouvoir partir plus vite. J'essuie les dernière larmes et ouvre la porte.

-Tu es revenue!

Ma mère est en haut des marches et me tend les bras. Je lui fais un sourire et me dirige vers le sous-sol, là où il y a ma chambre.

-Bianca!

C'était lui.

-Oui?

-T'as bien vu que ta mère voulais te donner un câlin! Pourquoi tu va en bas?!

-Désolé.

Je remonte les quelques marches et va la serrer dans mes bras.

-Je me suis inquiété pour toi.

Je lui fais un sourire encore. Il était juste derrière elle et j'avais peur qu'il me frappe. Il prit ma mère par la taille et lui donna un bec dans le cou.

-Je suis désolé Bianca. On ne refera plus ça.

Ma mère dit toujours ça. Et ça recommence toujours.

-Ok.

-Tu peux descendre dans ta chambre maintenant.

-Merci.

Je vais dans ma chambre et va me coucher dans mon lit. J'en ai assez qu'ils fassent toujours ça! Ils se crient dessus et me pète la gueule et, après, ils font comme si rien ne s'était passer. Je me mets à pleurer encore. Je suis vraiment tannée d'avoir ces parents-là. J'aurais pas pu naître dans une famille normale! Je prends mon iPod, la seule chose que mes parents m'ont permis d'avoir, et je branche mes écouteurs. J'écoute de la musique pour m'évader un peu. Pour oublier le fait que je suis prise ici. Après quelques minutes j'entends à travers ma musique "Bianca!?"

J'enlève mes écouteurs.

-Quoi?

-T'as de l'école demain! Dors maintenant!

Je soupire, je n'aime vraiment pas l'école. Je n'ai pas vraiment d'amis et les gens me regardent bizarre à cause de mes blessures. Je remets mes écouteurs et couche ma tête sur l'oreiller. 10 minutes plus tard, je suis endormie.

L'un et L'autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant