Chapitre quatre

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CODY

Elle avait un regard tellement effrayé. Elle me laissa faire, même si je voyais qu'elle avait peur de moi.

-Ça va aller. Est-ce que tu veux me dire qui t'as fais ça?

Elle me regarda dans les yeux. Pour la première fois depuis que je suis arrivé. Ils étaient verts forêts, vitreux et remplis de douleur.

-Non... qu'elle murmura faiblement.

Je posa ma main sur son genou en espérant que ça la calmerait. Elle tressauta.

-Tu peux me faire confiance.

-Non. Je te connais pas.

Elle avait marquer un point là. C'est dur de faire confiance à la première personne qu'on voit.

-Je sais pas qui t'as fais ça, mais je ne suis pas comme ça. Tu peux me le dire.

Elle se mordit la lèvre. Elle réfléchissait à si elle devait ou pas. Pourquoi je voulais tant le savoir? Même si elle me le disais je ne pourrais pas l'aider. Mon chien était près de moi, mais il alla s'asseoir juste à côté d'elle. Elle passa sa main dans son pelage duveteux et sourit.

-Quoi? je demanda.

-C'est comme un nuage...

J'émis un petit rire et flatta Pouf à mon tour.

-Il s'appelle Pouf, mais j'aurais peut-être dû l'appelé Nuage.

-Pouf c'est bien. Il est gros un peu. dit-elle en me souriant.

Elle a raison. Je l'ai appeler Pouf parce qu'il a toujours été gros. Mais on s'éloignait du sujet.

-Alors est-ce que tu va me dire qui te fait souffrir comme ça?

Elle secoua la tête, mais avait quand même l'air de penser à ma proposition.

-Je te vois souvent passer en vélo devant chez moi. Est-ce que c'est pour te rendre ici?

Elle hoche la tête. Je me demande comment elle fais pour toujours revenir ici. La sol et humide et l'eau s'imbibe dans mes pantalons. Il y a une odeur de bois pourris et l'ambiance et effrayante car il va bientôt faire nuit.

-Pourquoi tu vient ici?

-Je me sens en sécurité. dit-elle en regardant autour.

-Mais t'as une maison pour ça, non?

Elle se mords la lèvre et baisse la tête. Des larmes ont recommencer à couler sur ses joues tuméfiées.

-Désolé si j'ai dit quelque chose de mal!

-Non. Non ça va.

Elle se leva et passa ses mains sur ses short pour enlever la terre. Elle leva les yeux vers moi.

-Je crois que c'est le moment pour moi de partir.

Je mis ma main sur son bras et elle se raidit. Je la retira aussitôt.

-Tu m'as pas dit ce qui allait mal.

Elle embarqua sur son vélo.

-Juste des petits problèmes familiaux.

Elle avait rougit en disant ça. Elle était gêner de ça. Mais tout le monde en a non? Moi par exemple.

-Ouais je comprends.

Elle secoua la tête.

-Non tu peux pas comprendre.

Et elle partit sur son vélo.

Elle avait dit problèmes familiaux et elle était blessé. J'espère que ce n'est pas ce que je penses.

L'un et L'autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant