Chapitre sept

91 7 0
                                    

BIANCA

Merde! Pourquoi il vient s'assoir avec moi? Il fait jamais ça d'habitude! Il me dit salut en plus! J'enlève une de mes écouteurs.

-Allô.

-En passant je ne t'ai pas demander ton nom.

Je ne répond pas et je regarde par la fenêtre.

-C'est quoi ton nom? Moi je m'appelle Cody.

Je décide de le regarder et il me fait un grand sourire. Il a l'air heureux. Ses parents sont sûrement fous amoureux et sa famille doit être parfaite.

-Bianca.

-C'est très jolie!

-Merci.

Il arrête de parler un moment et je suis contente. Je ne suis pas vraiment bonne pour la conversation.

-T'es pas très bavarde hein?

-Non, effectivement.

-Pourquoi?

-Je sais pas.

Il soupire. Ma réponse la déçu.

-Aujourd'hui on a du français ensemble.

-Oui je sais.

-Est-ce que t'es fâché après moi d'être aller te parler hier?

J'étais sur le point de répondre oui quand je me suis rendue que ce n'était pas ce que je pensais.

-Non. J'ai juste été surprise. T'étais tellement direct dans tes questions et je suis pas habituée qu'on me parle.

-Oh et bien, désolé de t'avoir brusquée.

-Ça va.

-Est-ce que je peux te poser une dernière question directe?

Je le regarde et je crois savoir ce qu'est sa question. Je soupire.

-Ouais.

-Est-ce que c'est tes parents qui ton fait ça?

Il frôle mon visage de ses mains, mais les traces de blessures sont moins apparentes, je les ai cacher avec du fond de teint. Je ressent des petits picotements où il m'a toucher. Personne n'a jamais été aussi doux avec moi. D'habitude quand quelqu'un pose ses mains sur moi c'est pour me frapper. Je me sens rougir. Oh zut!

Je baisse le regard, honteuse. J'étais prise, je devais lui dire.

-Mouais...

-Est-ce que... Est-ce que t'as de l'aide..?

Il avait l'air mal à l'aise et moi je l'étais encore plus.

-Non... On peut arrêter d'en parler s'il te plaît?

-Oui.

-Je veux pas que tu le dise ok?

-Ok.

Plusieurs personne s'en doutait, mais personne ne m'en avait parler avant lui. Je ne le connais pas, mais je ne crois pas que ce serait son genre de m'aider.

L'un et L'autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant