Chapitre II

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Une brise douce et fraîche balaya les étendues verdoyante de Poudlard. Le ciel était d'un blanc éclatant, le Soleil, encore dissimulé par quelques nuages, émergeait lentement. Les rayons de Soleil venait transpercé la noirceur abyssal des eaux du Lac Noir. 

Le Lac était calme, un silence apaisant régnait sur les terres environnante. Seulement briser par les clapotis agréable et régulier de vagues qui venaient se jeté, presque comme une caresse, sur les rochers et falaises qui bordaient les eaux. 

Parfois, des chants envoûteur planaient au dessus du Lac, et des rugissements sourd grondaient. Les pattes des oiseaux venaient effleurer la surface glaciale de l'eau, leurs reflets  apparaissant sur le miroir aquatique. Les piaillements et hululements des volatiles se répercutant en échos dans la vallée silencieuse. 

Des bulles firent soudainement surface. Une étrange agitation secouant la surface de l'eau. Une tête brune surgit alors, hors d'haleine, la poitrine gonflé. Alessio ouvrit grand sa bouche, afin que l'air frais s'engouffre dans ses poumons. La respiration saccadée, il leva les yeux au ciel. Le matin se levait. 

Alessio se laissa flotter à la surface, laissant les timides rayons du soleil envelopper sa peau parcouru de frisons.

Il venait ici au moins une fois par mois. C'était le seul endroit qui lui permettait de réfléchir au calme sans aucune interférence, lorsque le monstre du Lac partait pour son habituel ronde des eaux. C'était une habitude qu'il avait eu petit, lorsque sa mère l'amenait son frère et lui se baigner au pied des falaises blanches de Sicile. Lorsque Rafael n'était pas encore un idiot. 

Cela faisait une heure qu'il était là, ses songes baignant dans le doute et l'incertitude. 

La gloire éternel valait-elle la peine de prendre un si grand risque ?  Cette question obstruait ses pensées, et meurtrissait son cœur. Il avait l'impression que l'angoisse lui triturait les entrailles depuis la rentrée. Pourtant, pendant un instant, il avait été si sûr de lui, si convaincu. 

Il replongea sa tête dans l'eau, les yeux clos. Mais au fait, est-ce que c'était vraiment ça qui le préoccupait ? 

Il ne cessait de revoir ses yeux, ses yeux si semblable aux siens. Les yeux de sa mère ..Elle le regardait peut-être. Peut-être qu'elle était là parmi les cieux, coucher sur un nuage à veiller. 

L'air lui manquant il refit surface. 

Rien n'avait plus jamais été pareil lorsqu'elle avait prit son envol. Rafael était devenu un idiot égocentrique et son père un tyran. Son père et son frère...C'était bien l'une des nombreuses raisons qui poussait son cœur noirci à participer au Tournoi. 

Pour une fois, les regards seront braqué sur lui, les acclamations l'éclabousserai, la gloire éternel lui appartiendrait à jamais ! Et maman qu'est-ce qu'elle dirai elle ? Il n'en savait rien, parce qu'après tout il n'y avait eu que le silence qui lui répondait durant ses six dernières années.

Alessio nagea jusqu'au bord, et remit pied sur l'herbe fraîche qui lui chatouilla les pieds. Il  s'empara d'une serviette et se sécha rapidement, aidé d'un sort. D'un pas vif, il remonta par les sentiers sinueux et rocailleux qui menaient au château. 

Il avait cours de Sortilège en première heure, et il n'était pas question de le rater. Son professeur avait été impressionner par la facilité déconcertante avec laquelle il parvenait à assimiler et réaliser des sortilèges complexe, à partit de se moment c'était devenue sa matière de prédilection. Au moins là-bas, il ne penserait plus. 

***

Une excitation non feinte secouait les murs de Poudlard, ce soir-là. Les élèves étaient agglutiner devant les portes à double battant de la Grande Salle. Attendant avec impatience le moment où elle s'ouvrirait.

Au bout d'une dizaine de minutes, il y eut un cliquetis métallique, et les portes imposantes s'ouvrirent. 

La masse d'élèves s'engouffra dedans. Les tables avait été écarté, les chaises également. Au milieu de la salle, posé sur un autel de marbre, la Coupe de Feu.

Le dos plaqué à une colonne, les mains dans les poches, Alessio observa la foule avec désintérêt. Il avait le poing serré sur un morceau de parchemin. L'encre était encore fraîche. Theoden était à ses côté, silencieux. 

-Laissez passer votre nouveau Champion ! S'exclama une voix. 

Les élèves tournèrent la têtes, amusé. Portant, Alessio se décomposa bien vite. Rafael était assis sur les épaules de ses deux amies, tête haute. Il avait les doits crispé sur un morceau de parchemin qu'il brandissait aux yeux de tout le monde. 

Il eut des applaudissements, et des cris d'encouragements. Un troupeau d'élèves suivit son frère à l'intérieur. Alessio grommela une insulte mais ne bougea pas.

-Par Salazar, Alessio vas-y ! Fit Theoden avec exaspération. 

-J'y allais, figure-toi, siffla Alessio. 

Theoden s'esclaffa froidement. 

-Ça fait une semaine que tu ne penses qu'à ça, tu en meure d'envie, qu'est-ce qui t'arrive ? En plus j'ai misé gros sur toi, alors t'as intérêt à te bouger. Fit Theoden en le bousculant. 

-Je...

-C'est ton père, c'est ça ? Demanda son ami excédé. 

-Bien sûr que non ! 

-Alors bouge-toi ! Depuis quand mourir fait partit de tes préoccupations ? Ton frère et toi avaient fait des centaines de choses stupide et dangereuse qui ont bien failli vous coûter la vie, dit-toi que c'est pareil. 

Alessio ne se fit pas prier. Enfaîte le sourire goguenard de son aîné avait balayé toutes ses inquiétudes et ses doutes. Il ne le laissera pas voler sa gloire. Aujourd'hui, si jamais il était nominée, se serait de lui que tout le monde parlerait. Lui qui serait admiré. 

-En plus, tu serais le premier de l'histoire à porter les couleurs de Serpentard, souffla Theoden avec un sourire. 

Alessio sourit à son tour, il s'empara de son parchemin et s'engouffra dans la Salle, Theoden lui emboîtant le pas. Une dizaine d'élèves, toutes années et maisons confondu avait déposé leurs noms. Bien que les Gryffondor soit en majorité. 

Il s'avança d'un pas prudent vers la Coupe, un cercle lumineux avait été dessiné par le professeur Mc Gonagall, c'était une limite d'âge. 

La Salle était sombre, seul l'éclat bleuté des flammes transperçait la pénombre. Les craquement sonore du feu était quelque peu couvert par les cries des élèves et les applaudissements. Mais en s'approchant de plus prêt, c'était comme-ci ce son résonnait dans tout son être, qu'il n'y avait plus que ça. 

Alessio porta ses doigts aux flammes. Étrangement, aucune chaleur n'émanait de celle-ci, c'était comme toucher de l'air. Un air saturé de magie. 

-Tombe pas dans les pommes, frérot. Fit Rafael, qui avachit sur une des chaises de bois observaient son frère avec un sourire cruel. 

Il eut des ricanements moqueurs. Un des amies proche de son frère, Joseph Pearl, imita une jeune fille en perte de connaissance. Ils explosèrent une nouvelle fois de rire. 

Theoden mit une main sur l'épaule d'Alessio. 

-Ne fait pas attention à eux, se sont des imbéciles. 

Alessio contracta sa mâchoire et détourna le regard. Il plongea sa main dans les flammes et y déposa délicatement son bout de parchemin. 

Lui et son frère se jaugèrent une dernière fois du regard. Demain, l'École saura qui des deux était le meilleur.

Le Tournoi des Quatre SorciersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant