S.W.A.T

CHAPITRE SEPT

Elle ne sait pas comment me dire qu'elle ne pense n'être qu'un coup d'un soir, elle se demande si ça me dérange de l'avoir sur mon lieu de travail.
Je souris. Elle ne peut pas imaginer à quelle point elle est loin du compte.

- Tu ne voudrais pas me filer un coup de main?

-Très bien. Nous allons mettre les choses au clair tout de suite.
J'aimerais que notre relation continu et ailles le plus loin possible. Tu me plais beaucoup Caro et le fait de t'avoir tous les jours prêt de moi me plait beaucoup. Je ne sais pas jusqu'où on ira tous les deux mais j'aimerais qu'on vive cette relation à fond.  Et si par malheur ça ne marche pas tu auras toujours ta place ici. Ça te va?
- Ça me va très bien. Merci. J'aimerais aussi que ça dure toi et moi.
- On est d'accord. Viens je vais te présenter les autres.

Nous passons donc dans la pièce d'à côté. C'est un salle de repos ou de jeux. Il y a un canapé, une télé, une cuisine, un billard,un baby foot. Quatre hommes sont installés dans le canapé et regarde un match de basket tout en hurlant.

-Les gars, je voudrais vous présenter Caroline, notre nouvelle secrétaire. Elle commence demain.
Tous lèvent les yeux vers elle. Quatre grands gaillards la fixent. Mais bizarrement elle ne semble pas avoir peur.
- Bonjour belle demoiselle. Je suis Franck. Et voici Nathan , Stan et Julian. Mais eux on s'en fous. Si tu veux on va boire un verre ce soir et je te briffe pour le boulot.

Je vois rouge. Il drague ma nana ce con. Elle lui sourit.

-Désolé les mecs mais c'est trop tard. Caro est ma nana donc chasse gardé.
- Oh! Bravo Ryan. Et le capitaine sait ça?
- Non et pour l'instant il n'a pas besoin de le savoir. On va attendre de lui montrer que Caro est compétente pour ce boulot je compte sur vous?
-Bien sûr mec me répondent mes gars.

Caroline va s'assoir sur sa chaise et inspecte son nouveau bureau.

Nous restons tous à notre poste de travail
- Quelqu'un à des nouvelles sur le caillou?
- Non rien pour l'instant rien. La scientifique n'a rien trouvé autour de la maison.
Ils nous tiennent au courant si leur inspecteur avance. Mais tu ne nous a pas dit pourquoi ça t'intéresse?
Je regarde Caroline qui suit notre conversation avec intérêt.
-Le caillou a été lancé chez Caroline hier
soir.
-Merde. T'inquiète on va faire accélérer tout le monde.
-Merci les mecs.

Je regarde Caroline qui depuis 1 heure organise son bureau, fouille dans l'ordinateur. Elle a l'air à l'aise avec nous et ça me fait plaisir.

Le téléphone sonne. Elle me regarde les yeux pleins d'envie. Je lui fais un signe de tête qu'elle peut y aller.

-Équipe du S.W.A.T bonjour.

Elle écoute attentivement. Lève son index comme pour donner un top départ.
-Nous serons sur les lieux dans 15 min maximum. Et elle baisse son doigt. Nous comprenons.
Elle enfile son oreillette en même temps que nous.

- c'est parti les gars. Un papa qui a perdu la garde de sa fille vient de prendre une école maternelle en otage.

Nous mettons notre équipement et nous courons vers le camion. J'aurais aimé l'embrasser avant de partir mais pas le temps, nous n'avons que quelques minutes. Lors des interventions nous jouons une course contre la montre.
Une fois sur place, je pars voir le chef de la police pour avoir plus de renseignements.

- tu m'entends Caro?

- je suis à l'écoute. Le père est un alcoolique  après avoir perdu son travail, la mère,qui d'ailleurs était battu par son mari, à demandé au juge une restriction pour elle et sa fille. Il a un permis de port d'arme et va tous les jours s'entraîner au tir.

Putain, je bande. Elle m'excite à parler comme ça. À être sur d'elle.

- Merci.

Les gars,se mettent en position près à entrer de force par la grande porte.

-Si je peux me permettre, il y a un porte sur le côté de l'école qui donne sur la classe ou son retenu les enfants. Ça pourrait éviter d'effrayer toute l'école.

On dirait qu'elle a fait ça toute sa vie. J'ai hâte d'être à ce soir.

-Bonne idée. Les gars ont prends l'entrée Est.  On fait au plus vite et le moins de bruit possible. On rentre, on sort.
En position devant la porte. GO!

Coup de pied dans la porte, elle s'ouvre sur une classe d'enfant en train de pleurer. Un homme les tiens en joue. Je le pointe et je tire dans son épaule. Le reste de l'équipe fait sortir les enfants et l'institutrice qui sont pris en charge par les secours. Je vais chercher le père de famille.

- Allez mon gars , la fête est fini.
Je le remets au force de l'ordre et annonce à mon équipe notre départ.