S.W.A.T

CHAPITRE TROIS

Des interventions au S.W.A.T en deux ans j'en ai fait beaucoup. Je suis même devenu le chef de mon équipe après le départ de Steve. Mais cette banque restera toujours dans mon esprit. C'était ma première et je l'avoue le visage de la jeune otage, Caroline, continue de me hanter. c'est pour ça que je suis venu aujourd'hui, dans l'espoir de la revoir. Et je ne suis pas deçu, elle est toujours aussi belle. Mais sa crainte du monde, me mets en colère contre ces pourritures qui lui ont fait du mal. Mon besoin de protection est multiplié par dix avec elle. C'est donc le coeur gonflé que je sens ses doigts serrer mon bras.

-Oh pardon!

Elle rougit, et moi je la trouve adorable. Elle n'a pas à s'excuser, elle peut planter ses ongles dans toutes les parties de mon corps si ça peut lui apporter la sécurité.

Après son discours, le directeur de la banque vient me saluer. On se connait lui et moi. Depuis la prise d'otage je viens une fois par mois pour prendre des nouvelles de ma belle.

Elle n'est jamais revenu mais au moins il y avait une trace d'elle ici.

-Bonjour Monsieur le Directeur. Votre hommage rencontre un vif succès.

-Oui je pense que les gens avaient besoin de tourner la page.

-Mademoiselle Stone quel plaisir de vous voir comment allez-vous?

Caroline ressert son étreinte autour de mon bras et se cache légèrement derrière moi.

-Bien, merci à vous.

Elle n'était pas prête a être entourer d'autant de monde et même si ça me fend le coeur je vais la ramener. Je n'ai pas le temps de lui suggérer l'idée qu'une explosion se fait entendre dans le fond de la banque.

-C'est quoi encore ce bordel! Sort d'ici ma puce va te cacher dans un magasin de la rue. J'arrive.

Elle ne bouge pas. Tétanisée.

-MAINTENANT. Elle sursaute je ne voulais pas crier après elle mais j'ai besoin de la savoir en sécurité. Elle cours avec d'autres clients vers la sortie, une fois qu'elle est en lieu sûr, je cours vers la fumée qu'à laissée l'explosion. Les sirènes se font déjà entendre et je pense que mon équipe est en chemin aussi.

Je ne vois rien, sans mon équipement je suis aveugle. Je rebrousse chemin.

-Sergent Wallas vous êtes là?

-Ouais, par ici.

Les pompiers sont en action pour éteindre au plus vite le feu. Dehors c'est la cohue,tout le monde crient et courent dans tous les sens, des policiers essaient de calmer la foule.

-On est la Ryan. Tu as vu quelques choses?

Mon équipe au grand complet est présente malgré notre jour de repos. Quand je suis devenu leur chef, certains n'ont pas acceptés tout de suite. J'étais le petit nouveau, d'autres étaient là depuis des années. Mais j'étais le plus diplômé, donc le capitaine m'a donné naturellement la place. Ils ont finis par comprendre que je pouvais assurer à la tête de notre équipe et maintenant nous sommes tous soudés.

-Non, rien.Juste entendu l'explosion. Essayez de faire des repérages.Je vais voir le chef des pompiers.

Après plusieurs discussion, le chef nous informe qu'il faudra quelques heures et quelques investigations en plus pour déterminer l'origine de la bombe. Je décide donc de rejoindre Caroline et de la ramener chez elle avant de retourner au QG.

J'explore plusieurs magasins avant de la retrouver assise contre le mur dans une boutique de fringues.

-Caroline? Vous allez bien?

Elle relève la tête et mon coeur éclate, elle est en larmes et d'un coup se jette dans mes bras.

-Chut, je suis là. Je vais vous ramener chez vous.

-J'ai eu si peur. Je ne vous voyez plus, j'ai cru que... oh mon dieu.

-Allons y.

Je la dépose dans la voiture, et la conduit jusqu'à sa nouvelle maison.

-Comment savez vous où j'habite?

Ben oui Ryan comment tu sais ça? Merde quel con!

-Heu, je vous expliquerais tout une autre fois d'accord? Il faut que j'aille au boulot. Vous  voulez que j'appelle votre frère?

Pour maintenant, je n'ai plus rien a perdre et elle n'a pas l'air si surpris que ça.

-Je vais le faire merci. Je vous revois bientôt?

-Promis.

J'attends qu'elle soit rentrée et je démarre comme un fou. Elle ne doit plus avoir peur de vivre sa vie. Et je me battrais pour ça.