Jeudi 25 avril 2018
Parce qu'un jour tu passes devant ce miroir, tu ne reconnais plus cette silhouette. Tu l'observes. Les cheveux qui retombent sur les épaules, ondulés, propres. La bouche qui ne sourit pas, blasée, raide. Les yeux vides, avec lames et larmes, mais pourtant sans vie. Les traits du visage tirés, non pas par la fatigue, mais par la vie.
Parce qu'un jour on tombe amoureux. On met toute cette confiance en cette personne. On ne voit plus qu'elle. Et on espère. On espère qu'elle reste, qu'elle reste jusqu'à la fin oui, mais surtout qu'elle reste dans les moments de vide. Dans les moments de doutes. Dans les moments de solitude. Dans ces moments-ci on ne souhaite qu'une chose. Celle de tout arracher sur notre passage, avec comme seuls outils la rage et la haine, afin d'éviter que le moindre petit détail prenne de l'ampleur et devienne une entaille.Une entaille inopérable.
Une entaille insupportable.
Une entaille indomptable...
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Recueil de textes
PoesíaTous mes textes sont là, ce ne sont pas des poèmes, contrairement à l'autre recueil que j'ai pu commencer. Bonne lecture !!