Chapitre 6: Le numéro

9 1 1
                                    

On continue notre balade

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

On continue notre balade. Jacob décide de s'arrêter sur un banc. Le soleil commence à se coucher. Je suis bien contente de pouvoir me poser, ces petits pèsent quand même un peu lourds.

- Pourquoi ne veux tu pas que l'on se parle par SMS ?

Il me pose cette question en me prenant de court, tout en me faisant sursauter.

- Je ne vois pas pourquoi je devrais te le dire !

- Tout simplement pour que je puisse avoir une explication.

- Il n'y en a pas. Ma vie ne regarde personne  !

- Tu ne veux pas te confier ?

- Pas à toi. Je n'ai aucune raison de le faire.

- Même pas celle- ci ?

Je le vois approcher son visage du mien, et sentir son souffle dans mon cou. Pour me sauver, son téléphone sonne. Celui-ci me dit qu'il doit répondre et s'éloigne. Je peux reprendre mon souffle. J'ai eu peur, peur de ressentir des choses envers cet individu et de l'oublier, lui. Je ne peux pas vivre sans lui.

C'était le seul homme avec lequel j'ai vraiment eu envie de me mette en couple. Avant, j'étais une jeune fille renfermée sur moi- même et il m'étais impossible d'avoir un copain pendant plus de six mois. C'était aussi mon premier et unique amour.

Point de vu de Jacob:

Je m'éloigne d'Elena avant de répondre.

- Allô, que se passe-t-il ?

- Tu as un plan pour cette fille ?

- On s'est quitté il y a moins d'une heure, lui répondis je, juste pour la mettre en colère.

- Mais en une heure tu dois être actif et avoir trouve quelque chose. Je te jure, tu as intérêt de te bouger sinon...

- Sinon quoi ? La coupais-je. Je suis opérationnel, et je suis d'ailleurs avec elle. Tout se passe bien et je sens qu'elle ne va tarder à céder.

- Tant mieux. Je suis fière de toi. Tout cela avance. Je te laisse retourner à ton travail. Salut.

- Salut.

Puis je raccroche. Je retourne voir la petite famille que j'ai abandonnée sur le banc il y a 10 minutes.

- Alors est ce qu'on s'est arrêtés ?

Je la voie ce retourner, ses yeux cherchant les miens. Quand le contact visuel est établi, elle baisse la tête. A croire que c'est une manie chez elle.

- Avant que mon téléphone ne sonne. Rajoutais- je.

- Je n'en souviens. Me répondît-elle dans un soupir.

Je me rapproche de cette femme, en commençant par mettre ma tête dans son cou, et en montant progressivement vers sa bouche. Sans que je m'y attende, elle me repousse en se justifiant.

- Je ne peux pas. Je ne suis pas prête et je préfère attendre que l'on se connaisse mieux.

Cette fille va me rendre folle. Elle ne peut pas être comme toutes les autres et se laissée faire. C'est trop compliqué ?

- Si je te propose un rencard, est ce que ça t'irais ?

- Oui, ça pourrai être sympa.

- Alors pour ça ma belle, il me faut ton numéro. Lui dis Je avec un grand sourire.

- C'est la deuxième fois que tu me le demande. Je ne sais pas si c'est une bonne idée.

Elle me rend complètement en colère à l'intérieur de moi. Le pire c'est qu'elle ne s'en rend pas compte et qu'elle ne sait pas ce qui pourrait ce passer dans ce genre de cas.

- Je t'enverrai un message pour que je puisse tout organiser.

Je la vois réfléchir quelques secondes, avant qu'elle n'accepte.

- Mon numéro est le 06 50 49 76 23.

Je rentre son numéro dans mes contacts pendant qu'elle le dictait.

- C'est noté. Merci beaucoup ma jolie.

Je lui fais un bisou sur la joue et lui propose de rentrer. Cette jeune mère reprend ses enfants et nous rentrons vers 22h00.

En arrivant chez elle, les enfants dorment. Pour éviter de les réveiller, elle me dit bonne soirée d'un petit geste de la main avant de disparaître.

C'est bon, mission accomplie. Maintenant ta vie va être un enfer ma belle, je peux te le garantir !

 Maintenant ta vie va être un enfer ma belle, je peux te le garantir !

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Un avenir à construireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant