Un avenir à construire

Chapitre 13: Le combat

Aujourd'hui est un nouveau jour. J'ai passé toute ma journée d'hier en un débat intérieur.

Mes enfants sont réveillés et ils sont en pleine forme. Ils courent partout dans la maison, ils jouent, ils rigolent. Je ne sais pas pourquoi, mais en tout cas cette journée est remplie de vie.

Ça me donne du baume au cœur, c'est vraiment super de les entendre, de les voir si insouciants. C'est mes rayons de soleil. C'est pour cela que j'ai décidée de m'en sortir. Pour eux. Ils n'ont pas besoin d'avoir une mère aussi déprimée.

Mes insomnies le soir persistent, néanmoins je ne vais pas m'empêcher de vivre pour autant. J'aimerai devenir celle que j'étais avant.

C'est pour cela que je sors avec Aaron et Ethan. On va aller faire les boutiques ensemble. Chose qui n'était plus arrivé depuis très longtemps. Une sorte de vraie sortie. C'est débile mais ça représente beaucoup, une nouvelle vie pour nous tous.

On alla dans les grands centres commerciaux de la ville. Chacun a passaient aux essayages. Les garçons pleuraient certaines fois, ne voulaient pas enfiler les vêtements. C'était marrant à voir. Tellement mignon à la fois.

Après plusieurs heures de shopping, j'avais finis par acheté différentes tenues.

J'avais acheté une tenue complète composé d'un top gris, un jean bleu marine moulant, des nike blanches basses, une veste mi longue et ouverte blanche et un sac un nain blanc et rose. Ensuite, j'ai pris un sweet blanc avec inscrit New York en noir dessus, puis un t-shirt gris ouvert dans la moitié du dos, avec un petit corsage et des manches longues ouvertes aux épaules, suivie d'un jean un peu troué bleu marine slim, un bombers rouge style université américaine, un jogging moulant noir avec des traits rouges sur les côtes, un sweat noire avec les lettres BLKN en jaune, un jean blanc et pour finir une paire de sandale à talon d'environ 10 cm, noires, ouverte.

Pour Aaron, j'ai acheté deux petits ensembles vraiment trop mignons. Il y en a un qui est fait d'une chemise bleue, avec un pull bleu et un élan dessus, un jean bleu et des petites Timberland beige. Après, il a un autre ensemble composé d'un t-shirt blanc rentré dans un jean bleu foncé, des converses noires, une veste en jean accompagné de lunettes de soleil. Puis je lui est pris un sweat molletonné NY bleu foncé aussi. Et pour terminer un t-shirt noir avec marqué mini boss en blanc.

Pour finir, pour Ethan, j'ai pris un ensemble avec une chemise bleue, une veste beige accompagné d'une fourrure sur la capuche, un jean noir et des Nike blanches. Et l'autre est un t-shirt blanc, une veste en cuir marron, un pantalon marron clair, et des converses blanches ainsi que des lunettes de soleil. Pour compléter le tout je lui est acheté le même t-shirt noir que son frère. Et pour moi, c'est un t-shirt blanc avec écrit en noire Boss lady.

C'était vraiment une superbe journée et tout le monde s'est bien amusé. J'ai bien rigoler avec les tenues que je leur ai fait essayer, les pleurs dans les magasins et les personnes qui nous regardent. C'était à moitié de rire. Je me sens vraiment de très bonne humeur.

Je ne tient pas à ce que cette journée prenne fin, donc je décide d'aller dans un petit restaurant qui fait parti du centre commercial. Je pourrais mette chauffer le plat des garçons là-bas.

En me dirigeant vers ce fameux restaurant, j'entends que l'on appelle mon nom. Mon réflexe est de me retourner. La personne qui vient de m'appeler s'approche. Il s'agit de Jacob.

- Salut Elena, tu vas bien ? Me questionna-t'il en me faisant la bise.

- Très bien et toi ?

- Aussi. Tu m'a manquer ma belle.

Je ne peux m'empêcher de rougir mais surtout de gêne. Ça faisait longtemps que l'on ne m'avais pas appeler ainsi.

Puis il reprend:

- Tu allais manger au restaurant ?

- Oui oui, tu veux te joindre à nous ?

- Avec plaisir. Il accompagne sa phrase d'un grand sourire.

C'est comme cela que nous nous retrouvons tous ensemble à manger autour de la même table.

Lors du repas, on peut entendre des rires, de la joie, de la bonne humeur. Tout ce que je n'ai pas ressenti depuis longtemps. C'était un moment très agréable.

Le repas touchant à sa fin, on se sépare devant l'entrée du centre commercial. Il me salut en me faisant un baiser au coin de la bouche, ce que je ne relève pas pour ce soir.

Je reprend ma voiture en attachant mes enfants au siège pour bébé, et démarre.

Une fois arrivée devant mon appartement, je me rend à l'intérieur de celui-ci et vais ranger toutes mes affaires directement ainsi que celle des petits. En rangeant les miens, je retombe sur une robe qui éveille un souvenir tellement merveilleux. Cette journée a bien commencé et fini plutôt bien, malgré le fait que je pense encore à lui.

Point de vue inconnu :

Ce salop venait de rentrer dans ma chambre, si on peut appeler ça une chambre, avec un sourire sadique affiché sur son visage.

Il tenait un papier dans les mains. Je ne pu discerner ce que c'était. Cependant un mauvais pressentiment était présent en moi. Il y avait quelque chose qui ne m'inspirait pas confiance.

- Alors on se plaît toujours autant ici ? Me demanda l'autre abruti.

Connard... je veux juste rentrer chez moi ! Et lui en foutre une en partant. En tout c'est ce à quoi je penser. En réalité je répondis à sa question avec toute l'ironie que je pouvais avoir.

- Mais oui ! Toujours aussi bien.

- Tu vas tout de suite changer de ton avec moi.

Il m'envoya un coup de poing dans la figure. Oups, je crois que je l'avais un peu énervé. De toute manière, j'avais l'habitude, je n'avais quasiment plus mal quand il « punissait ».

- Mais regarde plutôt la surprise que je t'ai amené. Il repris le sourire qu'il avait plus tôt.

Il me tend le papier qu'il a dans les mains. Je peux reconnaître à la texture qu'il s'agit d'une photo. Je la retourne pour regarder le cliché.

- Alors on ne veux plus s'amuser ? On a perdu son sourire ? Bon aller je te laisse. Bonne soirée. Puis il partit, en prenant soin de refermer la porte derrière lui.

Des larmes de colères étaient apparues. Ce n'était pas possible, c'était une blague. Je me doutais que ça aller arriver mais là, je ne suis pas prêt. Surtout pas avec lui.

Peut être que tout cela n'était qu'un simple mensonge. Elle ne peut pas m'oublier comme ça, et tourner la page aussi facilement !