Chapitre 4: Le souvenir

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Une heure après le départ de cet homme, je suis retournée dans ma demeure avec mes enfants

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Une heure après le départ de cet homme, je suis retournée dans ma demeure avec mes enfants.

Aujourd'hui, nous sommes samedi. Le matin, je fais mon ménage. Seulement aujourd'hui, l'homme que j'ai rencontré la veille me revient en tête. Je n'arrive toujours pas à m'expliquer son comportement. Il faut que j'arrête de ressasser cet épisode.

Une fois que mon ménage est terminé, je pars prendre ma douche et je met un jean slim noir, un t-shirt blanc avec un drapeau de l'Angleterre avec à l'intérieur des fleurs roses, une veste noire bien habillée et mes puma montantes blanches.

Les enfants se sont levés entre temps et je leur ai donné à manger

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Les enfants se sont levés entre temps et je leur ai donné à manger. Ils sont retournés dormir à la fin de ma douche.

Cependant une larme coule sur ma joue. Je repense à leur naissance avec leur père.

J'avais été obligée d'arrêter le travail à cause de ma grossesse. Non pas que je le regrette, mais je dois absolument me reposer pour le bien être de mes petits bébés. Leur père, lui, est au travail. Il ne va pas tarder à rentrer.

Effectivement, 10 minutes plus tard, il arrive. Il m'embrasse avent de me dire :

- Salut ma chérie, tu vas bien ?

- Oui très bien mon amour et toi ? Tu as passé une bonne journée ?

- Comme d'habitude, j'ai de plus en plus de travail. Mais c'est plutôt à toi de demander ça. Mes petits trésors vont bien ? Me demande-t'il en me touchant le ventre.

- Je suis fatiguée et je m'ennuie.

- Je sais ma puce, mais il reste peu de temps. Je ne veux pas qu'il arrive quoi que ce soit à mes enfants.

- Je sais...

Mais juste à ce moment-là, je sens que du liquide tombe d'entre mes jambes et se répand sur le sol. Je sens ma première contraction. Je hurle, avant de lui parler.

- Appelle les ambulances, je viens de perdre les eaux...

Il ne me laisse pas le temps de finir, qu'il crie de joie

- Enfin je vais devenir papa !

- Oui, mais si tu ne te bouge pas à appeler quelqu'un, je peux te jurer que tu ne seras plus entier !

-Oui oui c'est bon, je me dépêche.

Il rigole, pendant que je hurle de douleur à cause des contractions. Je me suis aussi assise. Or, je dois avouer qu'il me détend un peu. Il téléphone tout de même aux secours.

Ils arrivent 15 minutes plus tard, me posent sur un brancard et me mettent dans leur camionnette, suivit de mon petit ami. Il me prend la main, et je la le lui serre trop fort. Je vois sur sa tête que ça lui fait mal. Mais il ne dit rien.
Je sens aussi mes bébés qui commencent à pointer les bouts de leur nez. C'est exactement le moment où on arrive à l'hôpital.

En arrivant, les ambulanciers m'installer dans une salle d'accouchement, avec mon amoureux en tenu: une blouse qui recouvre ses vêtements et une charlotte sur la tête. Il me reprend la main, pour que je puisse extérioriser ma douleur. L'accouchement se passe bien, et Aaron va avec son papa, c'est le premier né et Ethan avec moi. Je le regarde et relève la tête vers mes deux autres amours. Je me dis que nous allons formé une famille heureuse maintenant. Malgré la fatigue, je suis heureuse et comblée. Je veux que ce moment ne se termine jamais. De plus, dans les yeux de mon copain, je peux y lire de l'amour, ainsi que de la joie. C'est magique !

Quand je repense à ce moment, je me souviens des sentiments que j'ai pu ressentir ce jour-là, le jour où j'étais la plus heureuse au monde. Le bonheur qui se dégager de lui et l'envie de paternité. C'était le seul qui pouvais me réconforter, peut importe les situations. Malheureusement, c'était la dernière fois.

Ce jour là, c'est celui dont je me souviens le plus, celui où je me suis sentie vivante pour la première fois et que j'avais tout.

Un gros sanglot se libère, que je ne peut pas retenir. Je m'effondre, et pleure sans plus pouvoir m'arrêter. J'ai tellement mal !

 J'ai tellement mal !

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