Akaashi Week 2018

Jour 1: Owl

C'est le jour 1! Celui qu'on retient, celui qui s'efface~

Ahem, pardon. C'est donc le grand moment. La Akaashi Week a commencé hier. Je suis en retard, mais j'évacue ma frustration de ne pas avoir trouvé grand chose. Je sais pas si je finirai. Je verrai selon mon temps. 

J'ai pas fait beaucoup de fanfic, donc y a p't'être bien de l'OOC, et je prends touuuuuuuutes les remarques (même les pas constructives. J'ai dit toutes). Voilà. C'est tout. En dehors du fait qu'il est 3h30 et que mon cerveau va exploser //hem//

(Ma nouvelle passion, c'est de remettre les espaces mdr)

(27/03/2020: C'est la grande correction, en espérant que les espaces ne sautent pas à nouveau. Je ne sais pas si vous allez recevoir des notifs; si c'est le cas, veuillez m'en excuser. L'illustration a été réalisée par OoWhyleeoO à l'époque. Elle est devenue beaucoup plus douée depuis :)) (pas réussi à la mentionner, but pls allez lire ce qu'elle écrit thank u)

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Le zoo de Tokyo venait de rouvrir. Akaashi aurait maudit ce zoo pour avoir rouvert. Et surtout pour avoir ajouté durant sa rénovation de nouvelles cages et avoir acquis de nouvelles espèces d'animaux. Il l'avait senti venir à des kilomètres. C'était inévitable mais il avait osé croire à un miracle, quelque chose qui changerait ce que son destin avait décidé pour lui. Pourtant non. Ce fourbe en avait décidé autrement.

Entendre son capitaine s'exciter lui tapait sur les nerfs. Enfin, ç'aurait été supportable s'il n'avait pas été encouragé par ces traîtres de 3è année. Ne pouvait-il compter sur aucun soutien ?

-Dis, dis, Akaashi ! Tu voudrais pas venir au zoo avec moi ce week-end ? Ils ont de nouveaux hiboux, je veux les voiiir !

C'était le moment ou jamais pour lui de se défiler.

-Désolé Bokuto-san, on a beaucoup de travail ce wee...

-C'est une bonne idée ! En plus les profs ont presque rien donné !

Même ses propres camarades de classe le trahissaient. Il s'en souviendrait.

-Allez, dis oui Akaashi, dis oui !

-Pourquoi ne pas y aller avec l'équipe alors ?

Soudainement, un tas d'excuses s'élevèrent dans la salle. Ils semblaient étrangement tous occupés. Ils l'abandonnaient à son sort. Akaashi verserait presque une petite larme s'il n'en avait pas l'habitude.

-Akaaaaaaahi...

-D'accord, Bokuto-san. Retournez vous entraîner maintenant.

Le passeur poussa un long soupir alors qu'un « YES ! » (même si le noiraud eut juré avoir entendu quelques soupirs de soulagement) résonnait dans le gymnase.

Il n'avait rien trouvé. Rien. Ce fut presque contraint et forcé (notamment par sa mère qui trouvait que Bokuto Koutarou était manifestement un chic type) qu'il quitta sa maison pour rejoindre son capitaine à l'extérieur. Sacoche sur l'épaule, il vérifia son contenu pour s'assurer qu'il n'oubliait rien (surtout toutes les choses qu'il ne nécessitait pas d'avoir en temps normal mais qu'il FALLAIT avoir quand on était de sortie avec Bokuto) et se résigna à regarder son senpai. Celui-ci arborait un immense sourire (savait-il sourire autrement, là est la question) et on voyait qu'il se retenait à grand mal de crier son enthousiasme au milieu de la rue. Après s'être salués, ils firent leur chemin jusqu'au zoo. Le ciel était légèrement couvert mais ça suffisait à Akaashi pour trouver qu'il faisait bien trop chaud. Surtout quand il aperçut la foule qui s'amassait aux guichets de leur destination.

-Hey, Akaashi, tu penses qu'ils sont là pour les hiboux eux aussi ?

Akaashi considéra les possibilités de réponses qui s'ouvraient à lui. Tout d'abord, il pouvait dire la vérité à Bokuto. Or, nombres de réactions étaient possibles, et il n'était pas sûr de vouloir se confronter à la majorité d'entre elles. Sinon, il pouvait soutenir le teinté dans son hypothèse. Il pourrait alors dire adieu à son honneur, ainsi qu'à la crédibilité d'un taux certain de personnes présentes, mais il ne pouvait craindre qu'un élan de gaieté de la part de son aîné. Le choix fut vite fait :

-Oui, sûrement, Bokuto-san.

Comme prévu, cette affirmation fut suivi d'un grand « HEY HEY HEY » (quel était l'intérêt de dire « hey » dans cette situation d'ailleurs?) qui attira sur eux nombres de regards... mais il s'en tirait plutôt bien. Si ce n'était son honneur qui gisait en morceau sur le sol.

Ils finirent par enfin pénétrer dans le zoo et Bokuto bondit évidemment vers le plan, à la recherche de la localisation de son objet de convoitise. Bien vite rattrapé par Akaashi qui devant son air perdu lui indiqua gentiment là où se trouvaient les volatiles ainsi que le parcours à suivre pour aller les voir. Il leur fallut une bonne dizaine de minutes pour arriver à leur destination. Principalement à cause de Koutarou qui s'arrêtait fréquemment pour regarder les autres animaux, mais il ne fallait pas le dire. Keiji ne sut pas vraiment pourquoi son ami devint brutalement silencieux quand ils arrivèrent aux cages des rapaces. Les yeux grands ouverts, le visage tout près des cages, il échangeait des regards avec un grand hibou majestueux. Puis il se retourna vivement vers son compagnon et s'exclama :

-Akaashi, on dirait toi !

L'interpellé s'approcha et jeta un regard à l'animal.

-Ah bon ?

-Ouais ! Vous avez les mêmes yeux !

Le plus jeune ne put se retenir de rire légèrement. Il n'y avait que Bokuto Koutarou pour sortir ce genre de phrase pour comparer un hibou et un homme. Partant sur le même principe, le passeur continua sur l'allée, observant chaque oiseau pour en trouver un conviendrait. Ce ne fut que lorsque qu'un jeune grand duc accrocha son regard qu'il se décida.

-Bokuto-san !

Celui-ci se décrocha de sa contemplation du hibou-Akaashi pour s'approcher de son cadet.

-Lui, c'est vous !

Il y eut un moment de pause. Et sans crier garde, le teinté bondit sur l'autre, l'entraînant dans un câlin (ou une tentative de meurtre, selon le point de vue). Le libérant enfin, Bokuto se remit à regarder son désormais sosie. Akaashi eut un sourire en coin, mais il fut accompagné d'un soupir intérieur : ils en avaient vraiment pour la journée.

Il faudrait qu'il trouve de meilleures méthodes de persuasion envers sa mère, dans la catégorie départ en week-end improvisé. Voilà qui était une bonne idée.