honesty ➳ [marichat]

-« Chapitre 7 »-

—« Chat ? »

Il ne répondit pas et fit son entrée dans la chambre de Marinette, les sourcils froncés. Quelque chose n'allait pas et Marinette le savait le moment où il déposa ses pieds dans la chambre, comme si à ce moment là, la tension s'était élevée. Il vint s'asseoir en face d'elle qui coloriait, attendant patiemment sa venue. Il regarda sa princesse, mais ne dit toujours rien. Marinette avait ramassé ses cheveux et les avaient attachés en un chignon où des mèches dépassaient encore.

Elle fronça des sourcils. —« Chat ? Qu'est-ce qui ne va pas ? »

Qu'est-ce qui ne va pas ? Son père ! Voilà ce qui n'allait pas ! Il a dû sortir en cachette de sa chambre parce qu'il osait dire qu'il sortait trop tard et rentrait encore plus tard ! Alors, ce soir, il a prétendu dormir pour pouvoir venir voir sa princesse. Ce qui était très ennuyant parce que dès maintenant, il devrait faire la même chose chaque soir.

Il grommela mais ne répondit toujours pas, essayant de se calmer afin de passer une bonne soirée. —« Chat... »

—« J'vais bien, j'vais bien. » répondit-il enfin, un peu trop brusque aux yeux de Marinette.

Elle n'allait pas abandonner. Pas lorsqu'il semblait que son Minou avait besoin d'elle. Elle fronça des sourcils et se releva. À la plus grande surprise de Chat, et sous son rougissement, Marinette vint s'asseoir en califourchon sur lui, passant ses doigts dans ses cheveux blonds. Et bien que son cœur battait la chamade, elle fit comme si de rien était.

—« Qu'est-ce qui se passe ? »

Il continue à rougir, balbutiant. —« Non... c'est juste que... »

—« Oui ? »

—« ... rien d'important. J-Je suis juste... énervé. »

—« Pourquoi ? » demanda-t-elle en laissant tomber sa tête sur son épaule, tout en balayant ses doigts dans ses cheveux.

Chat souffla. —« C'est juste mon père qui m'énerve, tu sais. Comme je passe tous les soirs te voir, il s'est mis en colère parce que... je rentre tard. »

Marinette releva sa tête, une lueur de panique dans ses yeux. Elle caressa la joue de Chat doucement et dit. —« Peut-être que tu devrais arrêter... »

—« De passer te voir ? » demanda Chat en fronçant des sourcils. « Tu te moques de moi, n'est-ce pas ? »

—« Mais, Chat : c'est ton père. » Dit-elle d'un ton raisonnable.

—« Et c'est toi : la fille de mes rêves. Ma copine. »

Il l'avait dit sur un ton tellement ferme que Marinette rougit instantanément. Elle regarda ailleurs en rougissant, un stupide sourire sur les lèvres. Elle mordit sa lèvre inferieure et regarda Chat avant de laisser aller un léger baiser sur sa joue. Il la prit dans une étreinte et la tint fermement contre lui. Il embrassa son front, elle, formant ders formes imaginaires sur son torse.

—« C'est ton anniversaire aujourd'hui. » avait-il soufflé.

Elle sourit, ravie qu'il n'avait pas oublié mais ne se rappelant pas lui avoir dit le jour de sa naissance. Elle souffla et se redressa légèrement. —« Chat... je t'ai vu avec LadyBug aujourd'hui. »

Chat écarquilla des yeux, son cœur battant et Marinette put le sentir, un petit sourire en coin formant ses lèvres. Elle devait jouer le jeu. Il balbutia. —« Um... oui, évidemment. Il y a eu une attaque aujourd'hui. »

—« Je ne crois pas que c'était concernant l'attaque lorsqu'elle avait posé son doigt sur tes lèvres. »

Chat rougit, son cœur battant vite et ses mains devenant moites. Merde. —« Eh bien... »

—« Il se passe quoi entre vous deux ? » demanda-te-elle comme si de rien était.

Il mordit sa lèvre inferieure. —« Rien du tout, tu sais. » il essaya de changer de sujet. « C'est ton anniversaire et il faut célébrer ça ! »

Elle fit comme si de rien était mais elle savait qu'il essayait de changer de sujet. Elle y avait pensé et s'était dit que si Chat Noir voulait toujours LadyBug à ses côtés, c'est qu'il ne l'aimait pas elle. Mais lorsque, en tant que LadyBug, elle avait envahi son espace personnel et que Chat avait reculé, c'est ou soit il était confus ou soit il ne voulait aucune d'entre elles.

Elle sourit légèrement. —« Oh, tu sais : ça n'a pas beaucoup d'importance. »

Chat fronça des sourcils. —« Quoi ? Tu rigoles, j'espère ? C'est ton anniversaire et tu penses que cela n'a pas beaucoup d'importance ? »

Elle rit. —« Je t'assure. »

Il secoua de la tête. —« Non. De toute façon, je t'ai préparé quelque chose. »

C'était au tour de Marinette de froncer des sourcils. —« Ah bon ? Je ne vois pas pourquoi tu... »

—« Allez ! »

Il se releva et d'un coup, approcha Marinette le plus près de lui. Sa main dans son dos et l'autre sur sa joue, avec une Marinette rouge, il sourit. —« Viens, princesse. »

D'un élan de la part du Chat, ils se trouvèrent dehors. Chat passa son bras autours de sa princesse et cacha sa tête dans le creux de son cou. Il chuchota, envoyant des frissons dans tout le petit corps de Marinette. —« Serre-moi fort, mon cœur. »

Et elle le fit. Ses petits bras entourèrent le cou de Chat Noir fortement, comme si elle ne voulait jamais le lâcher. D'un coup, ils se trouvèrent sur la Tour Eiffel. Chat déposa doucement sa princesse sur le sol. Mais cette dernière ne le lâcha pas. Au contraire, elle le tint fortement contre elle. Un petit sourire illumina alors le visage de Chat Noir. Ses bras se renfermèrent sur elle et il la tint fortement contre lui, comme si lui non plus ne voulait pas la lâcher.

—« Joyeux anniversaire, mon amour. » chuchota-t-il contre son oreille.

Un sourire illumina le visage de Marinette. Elle regarda Chat Noir et vit ce qu'il lui tendait. Un petit cri s'échappa de ses lèvres sous le plus grand sourire de celui qui se tenait devant elle. Des larmes de bonheur vinrent perler le coin de ses yeux alors qu'elle riait. À ce moment, Chat Noir se promit de toujours la rendre heureuse. Malgré tout ce qui pouvait se passer, Marinette restait sa princesse.

Le collier que Chat Noir lui tendit, brillait dans le noir de la ville scintillante. Le rubis qui y pendait, éclatait de toute sa splendeur et Marinette ne pouvait être plus heureuse. Accroché au rubis, il y avait une initiale M en majuscule et demander ne servait à rien lorsque c'était son anniversaire.

—« Chat... c'est magnifique. »

Il fit un pas vers elle, fermant totalement l'espace qui se trouvait entre eux. Doucement, il faufila le collier au cou de Marinette et regarda le rubis balancer dans le noir. —« Tout pour ma princesse. »

Elle sourit et d'un coup, elle enlaça le cou de l'homme qu'elle commençait à aimer plus que tout. Les bras de Chat Noir vinrent enlacer directement le corps de la petite femme qui se trouvait dans ses bras. Il ferma les yeux, prenant le soin de ne jamais, jamais, oublier le parfum vanille de sa chère et tendre. Ce soir, c'était son anniversaire.