-« Chapitre 5 »-

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Au bout de l'après-midi, Chat Noir survolait les différents toits de Paris, à la recherche de LadyBug. Il n'y avait pas eu d'attaque et bien qu'il ait eu le pressentiment qu'il y en aurait une aujourd'hui, rien d'anormale ne s'était présenté. Il avait passé de nombreuses heures dans sa chambre à la recherche de son courage pour faire face à LadyBug et maintenant, rien ne pouvait le faire reculer.

Enfin, il aperçut sa lady de loin, ses pieds balançant dans le vide et le regard perdu. Doucement, il s'était approché d'elle, faisant attention à faire le moins de bruit possible. Avec un petit sourire au coin des lèvres, il la prit par la taille et laissa effleurer un léger baiser au niveau de son cou : puis, il recula.

LadyBug sursauta, surprise et se retourna vers Chat Noir. Encore une fois, il se laissa fondre dans les yeux magnifiques de sa lady alors que celle-ci poussait d'un geste amical le bras de Chat Noir.

—« Chat ! » s'écria-t-elle, pourtant heureuse de le revoir. « Tu m'as fait peur ! »

Il sourit, se rappelant soudainement de Marinette lorsqu'il passait la voir le soir. Il devint soudainement pâle. Quelque chose n'allait pas. Il ne pensait jamais à Marinette auparavant. Tout avait pourtant changé parce qu'à chaque petite chose qu'l faisait, il revoyait l'image de Marinette lorsqu'elle riait ou lorsqu'elle souriait avec son air enfantin.

—« Chat ? » questionna LadyBug, se surprenant d'être inquiète pour lui.

Il secoua de la tête et frotta nerveusement sa nuque, —« Excusez-moi, M'Lady. Comment allez-vous ? »

Elle sourit et entremêla ses doigts, nerveuse. —« Bien, Chat. Je vais bien. Et toi ? »

—« Je vais très bien, maintenant, M'Lady. »

Elle secoua de la tête, le fixant comme si elle étudiait chaque trait de son visage. —« Chat ? Où étais-tu pendant tout ce temps ? Malade ? »

Il ne voulait pas la mentir après l'avoir laissé balader pendant tout ce temps. Non, il fallait lui dire la vérité même si c'était lui avouer qu'il avait peur parce qu'elle ne ressentait pas la même chose à son égard. Même si c'était lui dire qu'il n'était pas malade mais qu'il restait couché dans sa chambre, à écouter de la musique et à faire de son mieux de ne pas penser à elle. Oui, tout ça devait sortir de sa bouche, maintenant. Il ne fallait pas tout garder pour lui-même cette fois. Il devait faire un effort... ne serait-ce qu'un tout petit...

—« Ouais, j'avais une grande fièvre durant toute la semaine. »

Non, stupide, ce n'était pas ce qu'il fallait dire ! Quel gros boulet !
Ça, c'était ou soit sa conscience ou alors c'était juste Plagg avec tout son sarcasme.

Elle ne l'avait pas cru même s'il n'avait pas remarqué et le fait qu'il soit de retour lui avait poussé à tout garder pour elle. —« Et ça va mieux ? »

Il hocha de la tête, lentement, pas sûre de lui. —« Un peu oui. Mais cela ne veut pas dire que je vais continuer à m'allonger sur mon lit alors que je pourrai vous aidez, M'Lady. »

LadyBug sourit et soudainement, on entendit un cri d'effroi et cette fois, au lieu de courir en criant avec sa voix pleine de témérité, elle avait juste continué à sourire en le fixant. —« Eh bien, je crois qu'il en est temps. »

Marinette se laissa tomber sur son lit, extenuée. La journée a été longue ! Un sourire se plaqua sur les lèvres de Marinette, se rappelant la promesse que lui avait faite Chat Noir : il passerait la voir ce soir. Lui et LadyBug s'étaient battus comme avant aujourd'hui : c'était génial. Il lui avait même fait une stupide blague au beau milieu de l'attaque : il s'était moqué du costume de l'Akuma et les exemples qu'il avait prit l'avait fait éclater de rire aujourd'hui. Non, elle ne regrettait rien.

Elle s'était surprise à ne pas penser à Adrien pendant toute la journée parce que le moment qu'elle avait passé avec Chat Noir lui avait prit toute sa tête. Même lorsque le professeur lui avait demandé de travailler avec Adrien aujourd'hui, elle avait prétendu avoir terminé avec tous les exercices et lorsqu'Adrien se mit à travailler avec Chloé : ça ne lui faisait ni chaud, ni froid.

Comment ? Chat Noir lui prenait donc toute la tête ! Même Alya avait remarqué mais elle n'avait rien demandé parce qu'elle semblait être dans les nuages pendant toute la journée. Elle ne pensait même pas rencontrer Chat Noir, mais elle avait eu pressentiment dès son réveil.  

—« Princesse ? »

Elle sursauta et se releva, la porte de sa chambre étant ouverte sur le Chat. Elle fronça des sourcils et d'un bond, se trouva en face de Chat Noir, quelque centimètre les séparant. —« Chat ? Mais... mes parents ne t'ont pas vu ? »

Il lui lança un petit sourire en coin, la fierté se lisant dans ses yeux. —« C'est l'habileté des chats, ma jolie. »

Marinette roula des yeux mais ne put s'empêcher de sourire. Doucement, Chat ferma la porte derrière lui, fit quelque pas vers Marinette et ferma l'espace qui se trouvait entre eux. Doucement, étant de plus haute taille, il se baissa vers elle.

—« Comment a été ta journée, princesse ? »

Elle sourit, le rouge lui montant aux joues. Il était si proche, elle pouvait sentir sa douce respiration frapper contre son front. —« C-C'était b-bien... » Balbutia-t-elle.

Cela semblait amuser Chat qui n'arrêtait pas de la regarder. —« Et qu'est-ce que tu as fait de beau ? »

Penser à toi, comme d'habitude.
Elle pinça sa lèvre inferieure, ne répondant pas pendant quelque longue minute. Chat haussa un sourcil, prêt à la questionner mais Marinette ne put se retenir : elle le prit par son col et le rapprocha vivement vers elle, fermant les yeux. Chat, Adrien, rougit instantanément. Cependant, il posa ses deux mains sur chacune de ses hanches et la poussa plus près de lui, son front collé au sien. Leurs respirations n'étaient plus régulières et Chat n'avait qu'une envie : c'était de la prendre dans un fougueux baiser puis la prendre dans ses bras sans jamais la lâcher. Mais il y avait des limites et il savait que Marinette était bien trop fragile pour tout ça alors il ne fit que la tenir contre lui, son étreinte se faisant de plus en plus serrée.

Finalement, les petits bras de Marinette vinrent entourer le cou du Chat et ce dernier ferma ses bras autours de son petit corps instantanément. Elle prit son temps pour prendre l'odeur de menthe du Chat alors que les mains de ce dernier passaient à ses hanches jusqu'à son dos. Elle cacha sa tête au creux de son cou et il fit de même, laissant des baisers à ce niveau. Il put sentir les frissons qui traversaient le corps de la petite : ce qui l'amusait beaucoup.

Il commença donc à sucer sa peau et Marinette ferma les yeux fortement, pinçant sa lèvre inferieure. Elle balaya ses doigts dans les cheveux blonds du Chat alors qu'il continuait à laisser des marques violettes sur sa peau, signifiant qu'elle n'était qu'à lui. Marinette ne put retenir un léger gémissement : ce qui fit sourire Chat Noir qui suça plus fortement encore.

Elle soupira, soufflant d'une voix séduisante son nom. —« Chat... »

Le dos du Chat glissa le long du mur, Marinette assise en califourchon sur lui. Elle haletait, sa respiration se faisant de plus en plus courte. Puis, Chat Noir arrêta, au grand désespoir de Marinette. Il laissa tomber un léger baiser sur son front alors qu'elle se laissait tomber, épuisée, sans avoir rien fait que gémir, sur le torse musclé du Chat. Il la tint fortement contre lui alors qu'elle traçait des formes imaginaires sur son torse.

Il n'y avait rien à dire : les gémissements, les suçons et l'excitation expliquaient tout. Ils ne pouvaient appartenir à personne d'autre.

honesty ➳ [marichat]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant