Happy Sad Girl

Frangin

En vous présentant ma famille, j'espère en parallèle vous faire comprendre comment j'en suis arrivé à avoir en permanence un sentiment d'autodestruction en effet Arthur, mon frère, au même titre que ma mère, y est pour beaucoup. Ma relation avec mon frère est beaucoup plus sincère que celle que j'ai avec ma mère, bien que l'on sois que deux adolescents qui vivent dans un même espace. Comme deux colocataire qui apprécient la solitude excessive et la tranquillité mal placée, contrairement à moi il me dit tout, j'ai toujours pris à cœur mon rôle de sœur. Contrairement à ma marâtre qui, comme je l'ai dit plus tôt s'en va régulièrement en voyage "professionnel" comme elle aime les appeler. 

J'interagis avec lui comme si il étais réellement mon frère mais nous n'avons que notre exécrable mère en commun. Son père à lui était un homme d'affaire de passage dans l'entreprise de ma mère et forcément ils n'ont pas eu la force de freiner leurs pulsions. Quelques mois plus tard, le père de Arthur s'en allait et ma mère m'annonçait, du haut de mes deux ans qui j'allait avoir un frère. Les seules nouvelles que l'ont as du mystérieux homme d'affaire, arrivent chaque mois dans une enveloppe, la pension et une carte postale d'un pays ou d'un autre selon les déplacements de cet individu. Tout ça pour dire que lui et moi ont est dans le même bateau, tout deux victime des conquêtes de notre mère, c'est sûrement unes des raisons pour lesquelles nous nous ressemblons beaucoup.

Arthur est en seconde, il à sauté une classe, il à toujours été plus intelligent que tout le monde. J'ai toujours su que c'étais une façon de se démarquer et d'attirer l'attention de ma chère mère, j'aurais aimé avoir, tout comme lui, un talent positif, ce n'est évidement pas le cas. Comme il assure dans toutes les matières et garde une moyenne stable depuis la 6ème, Arthur à su avoir un comportement à la hauteur de ses notes il n'a donc jamais approuvé nos modes de vie à ma mère et à moi bien qu'il est toujours eu la gentillesse de garder son avis pour lui. En tant qu'enfant parfait il ne fait aucune bêtises et passe sa vie à lire dans les bibliothèques, j'imagine qu'il est plus fort mentalement que moi car il survit sans les substances qui sont, pour moi indispensables. 

Je vis avec lui des moments de chaleurs inoubliables bien trop rares, il est l'une des lumières qui m'aides à survivre. Notre mère n'a pas souhaitée nous inscrire dans le même lycée, car elle était certaine que j'allait le pervertir ou même l'entraîner dans un engrenage sombre semblable au mien. Après cette nouvelle j'ai plongé de plus belle dans l'enfer que je vis, en pensant que mon bien aimé frère me rejoindrais je me restreignais pour ne pas pourrir son image ou pire, desservir le brillant avenir qui l'attend. Depuis que je sais que il ne seras plus jamais à ses côtés dans une même école, je n'aie plus de pitié pour moi n'y personne.