Happy Sad Girl

Banalités

Comme tous les jours, j'ai de la peine à me lever, me préparer et manger mon petit déjeuner mais lorsque, 30 minutes après mon réveil, le temps de ma première clope arrive. C'est comme une libération, tout va mieux quand je ressens le plaisir de la nicotine qui s'infiltre en moi. Une renaissance à petite échelle qui m'aide à continuer ma journée de meilleure humeur. Cette cigarette se consume en attendant mon bus rempli de snobs qui me scrutent d'un air méprisant. Une fois assise au fond du bus, mon téléphone, à travers mes écouteurs, me joue mes morceaux préférés, pendant que je bâcle brièvement mes devoirs de littérature anglaise. Tous les jours j'arrive en avance au lycée, alors j'entame une deuxième cigarette en dévisageant les personnes qui arrivent dans l'établissement. Mes amis arrivent au compte- gouttes, d'abord Sash puis Éti, suivit de Cassie accompagné de Abby, généralement il nous reste quelque minutes avant d'aller en cours (faire semblant de travailler pour ma part). Comme ont est lundi ont parle de notre soirée de samedi soir et aussi et surtout de notre gueule de bois du lendemain.

--Sash: J'ai du prendre au moins deux dolipranes pour assumer un minimum, non sérieux les gars ont à trop bu et puis y'avais un gars dans mon lit vous connaissez un "Steven" vous ?

--Éti: Oh oui je le connais bien c'est lui qui nous à refiler les pilules que j'ai donné à tes poissons.

--Cassie: Apparemment, j'ai encore loupé une soirée de dingue, personnellement j'ai mangé le sandwich dégueu de l'hôpital et j'ai dormis mais c'est que partie remise les gars.

Tout le monde sait que Sash à fait plus que jouer aux cartes avec Steven, et Éty n'a pas donné toutes les pilules aux poissons, il à surment consommer le reste. Et bien sur Cassie n'a pas mangé le sandwich de l'hôpital et Abby reste silencieuse parce qu'elle à encore couchée avec un nouvel inconnu et elle ne veut pas que je me moque d'elle. Pour ma part j'ai été plutôt sage samedi, enfaîte je ne me souvient plus de grand choses , c'est sûrement mieux comme ça.

La sonnerie retentis, j'éteins ma 3 ème clope de la journée et je suit les gens de ma classe en me remettant mes écouteurs dans les oreilles et en mettant en marche mon téléphone. Premier cours de la journée : je sors une feuille abîmée et un stylo noir et pendant que la prof d'anglais nous rend les évaluations faites la semaine passée je griffonne succinctement un œil surplombé d'un épais eye-liner. Mon contrôle ? J'ai eu 10.5 sur vingt, je ne révise jamais mais les séries que je dévore lors de mon temps libre m'assure un niveau correct, en anglais du moins. Le reste des cours de la matinée passent lentement, le lundi nous avons tous 2 heures pour manger alors ont s'en va du lycée pour se détendre dans le parc à côté. Abby roule un pétard pendant que nous organisons une soirée sur la plage, le joint tourne, je me détend presque instantanément. Pour ne pas craindre de se faire attraper, depuis notre rencontre l'année passée, nous allons derrière la cabane abandonnée à l'Ouest du parc, à la suite du cabanon se trouve l'entre des terreurs du bahut, nous. En dessous d'un saule pleureur que l'ont s'est approprié, se trouve des rondins de bois, des couvertures, des cendriers, des bouteilles vides et une boite ou sont tout nos souvenirs.

Le soir, à la sortie du bus, j'ai 15 minutes à pieds pour rentrer chez moi, je fume une avant- dernière cigarette avec mon voisin qui toussote à chaque bouffés et qui crapote avec fierté, il me parle de sa journée et de sa copine. Une fois à la maison, je subit l'indifférence de ma mère et l'absence de mon frère jusqu'à ma chambre où je consomme, cette fois-ci, ma dernière mort.