Ciel de minuit, pensées de nuit

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Le nez pointé vers les étoiles,
Elle pense,
À tous ces bonheurs qu'elle aurait pu ressentir
Si seulement elle avait savouré quelques instants présents.
Les petits bonheurs font les plus grandes joies
Hein ? C'est ça?

Dommage, elle n'en a savouré aucun.
Tout cela pourquoi ?
Parce qu'elle a toujours son regard tourné vers le passé,
Vers cette enfance qu'elle a raté,
Vers ces amis qu'elle n'a jamais vraiment eu,
Trop souvent déçu...

Elle pense,
À toutes ces moqueries qu'elle a subit,
Ces jugements incessants,
Ces regards trop souvent méchants.

Même si le temps à passé
Elle est toujours prisonnière de ces années.
Pourquoi n'arrive t-elle toujours pas à vivre?
À se libérer, s'épanouir ?

Elle se pose ces questions tous les soirs,
Lorsqu'il fait entièrement noir.
La même noirceur que celle qui hante son coeur.
Mais toujours aucune réponse,
L'incompréhension la plus totale.

Es simplement son coeur meurtrie
qui lui interdit le bonheur ?
Tout va pourtant mieux ces temps-ci, mais,
Une rechute est-elle attendu ?

Sa raison lui dit de ne s'attacher à rien ni personne
Parce qu'elle sait que dans la vie tout change,
Surtout les gens.

"Tu auras beau les aimer, ils finiront toujours par te détester".
Cette phrase qu'elle se répète tel un mantra
C'est simplement la conclusion qu'elle a tiré
Certe beaucoup trop vite mais à juste titre
Après toutes ces amitiées déçus.

La solitude, l'isolement.
C'est le seul remède qu'elle a trouvé pour guerrir ses plais
Encore à peine sicatrisées malgré le temps passé,
Et qui ne cessent de se remettre à saigner,
Après chaques journées.

Alors elle écrit à la lueur du clair de lune pour se libérer,
Pour enfin reussir à exprimer les sentiments
Qu'elle ne peut pas dire devant les gens
De peur de leur faire plus de peine qu'autre chose.

Finalement, sa silouette postée devant la fenêtre
Et la tete dans les nuages,
Alors que la maison est endormit
C'est peut être le seul moment où elle se trouve en paix,
Il n'y a ni joie ni peine,simplement de la réflexion.

Un esprit reveur qui,
Comme tous les soirs ne s'endormira pas totalement
Mais qui, pour un temps
a réussi à le suspendre justement
Simplement en pointant son nez en direction du ciel étoilé.

Mars 2018

No Tears Left To CryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant