Agonie.

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° Maxine°

À lire en écoutant « Agony » de Young Lean. 

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« Yearning ».

C'est un mot anglais qui veut dire: vouloir tellement fort quelque chose que ça fait mal. C'est comme si chaque fibre de votre être tend vers cette chose désiré, tellement violemment, que le corps commence à en pâtir physiquement et vous fait souffrir comme l'épée de Damoclès vous tranchant en deux par ce que vous n'avait pas réussi à vous décider si vous deviez craquer ou résister à ces pulsions. Mais c'est peine perdu. Tu ne peux pas te passer de ce genre d'envie, juste le faite de vouloir quelque chose est le moteur de n'importe-qu'elle raclure humaine, de notre monde civilisé de dépravé.

C'est justement comme ça qu'on définie qui sont les bonnes des mauvaises personnes, celle qui sont perdu à jamais de celle qui pourrait encore être sauvé.

Les bons se laissent couper par l'épée car ils savent pondérer entre se refuser cette chose désiré et parfois l'accepter afin de toujours en avoir un peu plus apprécier, même si l'attente les tues littéralement.  Les mauvais eux craquent immédiatement. Alors évidement il ne se font pas découper en morceaux par ce qu'ils acceptent leurs envies pleinement dans la plus grande dépravation, se délectant du péché par ce qu'il savent que leur âme pourrie ne pourras pas être plus sombre qu'elle ne l'est déjà. Sauf qu'en acceptant d'embrasser une telle envie de toute son âme, tu brûle toute tes chance en une seul fois. C'est un brasier immédiat qui emporte tout possibilité de joie, et c'est pour ça que ces gens sont les mauvais, par ce qu'ils n'ont plus rien à perdre et du coup c'est l'agonie pure et simple jusqu'à la tombe, jusqu'à la fin des temps. Ce faire emporter dans un tourbillon noir comme l'âme du diable sans aucun retour possible.

Et j'en fait partie.

Chaque humain a sa propre perdition, personne ni échappe. J'ai essayé croyez moi, vraiment longtemps mais la nature humaine te rattrape tôt ou tard peu importe où tu aille et peu importe qui tu essaye d'être.

Alors j'ai craqué. Je me suis laissé désirer quelque chose en pensant que c'était pas grave, que c'était juste une fois, craquer momentanément, et que je pourrais m'en passer après.

Même pas en rêve. Tu ne peux pas mentir à ce que tu es. Tu t'enfonce dans une envie tout d'un coup et tout à la foi sans retenu ou pour-parler, aucune seconde chance. Si seulement j'avais été quelqu'un de bien, ou au moins d'à peu près correcte, alors je ne vivrais pas la pire des agonies au jour le jour comme un fardeau invisible mais plus lourd qu'une ancre te noyant dans les ombres de la mer. Malheureusement cela n'a jamais été le cas.

J'ai vue cette femme et elle m'as explosé, retournant mon être de haut en bas, et je n'ai pas put opposer de résistance par ce que c'était bien inutile d'essayer. Une personne comme ça, ça chamboule tout sans excuse ou pardon.

Elle marchait dans la rue, ses courbes fleurtant avec la brise d'un de ces vendredi matin où le soleil pâlis devant la civilisation, alors que je m'apprêtais à aller à mon taf pourris, à marcher vers ma mort comme un zombie fonçant sur le flingue la gueule cassé si excité de goûter la fin du monde du bout de la langue.

J'étais dans mon SUV, mon raille de poudre quotidien dans le nez, le cœur sortant de ma poitrine sous la beauté de ce mirage improbable, incongrue dans un endroit pareille comme une fleur poussant au milieu d'un No Men's Land sur un champ de bataille. La pureté au milieu de la rage et des ruines.

Elle s'est tourné vers moi et mon univers c'est brisé comme un verre balancé contre à mur. A travers les fissure je voyais un nouveau monde à ma disposition, à moi de décider d'y plonger mes mains et de m'y enfouir tête la première, ou de faire demi tour, de survivre.

J'aurais put passer mon chemin ce qui aurait été la décision la plus sage, la plus salvatrice, par ce qu'elle m'aurait sauver moi comme cette femme sortie d'un myth aussi belle que Vénus sortant des eau dans les peintures de Botticelli.

Mais il n'en étais pas question, la pulsion de perdition et l'agonie que la possibilité de passer à côté du nirvana me faisait ressentir était insoutenable. Alors j'ai crier trois mots, le souffle déjà cours par les pensées qui faisaient tempête dans mon crâne me hurlant déjà de faire demi-tour. Malheureusement, ma décision était déjà prise bien contre mon grès, c'était l'instinct qui me faisait battre le béton du pied a toute allure dans mes chaussures de smoking.

Je glissais loin de l'épée de Damoclès vers un endroit où sa lame qui tranchait mon corps et mon âme en deux depuis la naissance du monde ne pouvait plus m'atteindre. Evidement cela me précipiterait plus tard dans le vide à la vitesse d'un train s'explosant sans fléchir contre la montagne insensible à 320 km/h. Mais je m'en foutais par ce que mon agonie arrivait enfin a son terme. Chaque fibre de ma personne se détache et s'enroule à toutes les particules du monde qui m'entoure me connectant enfin à un univers immense que j'avais jusqu'alors ignoré de peur de trop souffrir. J'étais enfin entier et palpitant face à cette nouvelle concupiscence éclatante.

C'était bon. Tellement bon...

Un foulée de plus et ce rêve dans un corps de femme parfaite se trouve dans mes bras que je soudent autour d'elle pour ne plus jamais la lâcher, celant enfin mon destin à jamais.

Et cela ne la choqua même pas. Elle ne se débattit pas face au danger, à la valeur inconnue que je représentais. Elle ferma s'implement les yeux et se tourna vers moi pour se blottir contre ma poitrine alors que ma tête se posait sur le haut de son crâne. Possessif. Je l'avais trouvé, personne ne pourrait me la prendre, me priver de mon naufrage.

Une telle réaction de sa part me fit presque paniqué. Presque seulement, par ce que au final je la compris bien vite.

Elle étais le bien, et moi le mal.

Je venais de céder à la tentation interdite, me promettants une mort rapide et pleine de douleur. Elle venait simplement d'accepter d'être l'instrument de ma destruction, comme si elle s'était préparée à cela toute sa vie, un destin funeste et atroce en perspective qui avait été embrassé dès la naissance.

Une larme coula sur ma joue alors que je l'emmenais dans mon SUV au vitre teinté, un diable en costume trois pièce emportant la belle vers la combustion instantanée, une agonie délicieuse et terriblement fatale.

Telle étais notre destin en temps qu'être humain, en tant que femmes à qui ont avait accordé une vie qui n'avais pas été désiré. Mais c'est comme ça pour tout le monde, seul y sont aveugle les gens trop bête ou trop simple pour comprendre que la naissance est un cadeau empoisonné que personne ne peut refuser. Quelque chose qui t'apporte souffrance et bonheur mêlé jusqu'à l'extinction des senses.

C'est notre fardeau, notre agonie parfaite. Et je crois que je commence à l'accepter, par ce que ma perdition est proche, je la sens comme le souffle de la mort me glissant sur les entrailles et ça me fait frissonné d'excitation malveillante.

FantasmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant