chapitre 3

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Pascal se lança,la voix lente et cérémonieuse,

"Toi Théodore Diguenot, onze ans, en ce jour du dix neuf juillet, pour ton acte de courage d'avoir sauvé un membre du gang, tu vas être récompenser, et nous t'appellerons désormais Théodoc, tends ta main et ferme les yeux!"

Théo(doc) se plia aux exigences avec une moue désabusée,

Mathéo pris le relais avec Lulu qui avait déja fermer les yeux et tendu sa main,

"Toi Lucas Migeant, sept ans et demi, en ce jour du dix neuf juillet, en raison de ton courage face à la douleur et à l'engueulade de tes parents, tu vas être récompenser et nous t'appellerons désormais Lucass-pieds!" "C'est nul!" Objecta Lucas en rouvrant les yeux.

"Bon alors juste Lulu..." corrigea Mathéo, Lulu referma les yeux en forçant et grimaçant.

Soudain, des poids et des textures emplirent leurs mains tendues, Pascal et Mathéo se regardèrent en se faisant un signe de tête pour entamer le décompte," un, deux, trois, ouvrez!"

Lulu regarda avec attention et vit en premier lieu une bille rare et pas n'importe laquelle, c'était une des plus convoitées dans la cour de récré. A coté, la pointe rouillé encore ensanglantée, elle paraissait immense dans sa petite main et ça valait bien une pointe de flèche indienne. Le genre de trophée qu'on garde toute sa vie, c'est sur!

Théodoc lui avait aussi une bille rare et avec, un mini livret édité par la croix rouge avec tout les gestes de premiers secours et réflexes d'urgences. Après cette remise de récompenses, les gobelets s'alignèrent et chacun après avoir trinqué s'enfila cul- sec un bon verre d'orangina même pas zéro pour-cent!

Théodoc fut le premier à en parlé, "Alors vous l'avez déterré?"

(Pascal) "Ouais! on a récupérer le plan et la clef hier quand vous étiez occupés."

Le mystère dont ils parlaient avait été enterré au moi de mai, le weekend ou ils avaient décidé de créer la bande des quatre. Le grand frère de Pascal, Quentin (quatorze ans) avait dit que "la bande" c'était naze et qu'il fallait faire un "gang", ça "pétait" plus et ça inspirait le respect et il avait taper deux petits coups sur sa poitrine le poing serré comme dans les films et les clips américains. Donc ce serait le gang!

Une réunion secrète avait eu lieu et il avait été décider de constituer un trésor et de l'ensevelir,

l'emplacement cartographié, et la clef du coffre en lieu sûr. Chacun devait mettre deux de ses billes les plus rares genre qui déchire, et en plus un objet personnel, ce qui, c'est sur vaudrait une petite fortune dans quelques années.

Mathéo avait mis son canif suisse a regrets, Théodoc avait mis quelques cartes pokémon avec des coups spéciaux, Lulu sa fronde, et Pascal un jeu de tarot divinatoire que lui avait offert sa grand mère qui d'après lui avait "le don" pour protéger le trésor du mauvais sort.

Le tout avait été mis dans un petit dans un petit coffre en fer blanc que Lulu avait trouvé dans son grenier et qui fermait a clef. Pour la localisation dudit trésor, c'était presque simple,

La carte avait été établie au départ de la racine la plus grosse du vieux noyer a coté de la grange,

Théo s'était équipé d'une boussole et l'unité de mesure était un vieux manche a balai coupé à quatre vingt cinq centimètres de longueur.(Pourquoi quatre vingt cinq?Seuls Théo et dieu le savent.)

Après quatorze changements de directions et soixante sept longueur de pige,l'emplacement fut décréter officiellement, à une dizaine de mètre du chêne mort. Le trésor fut enfoui avec la promesse conjointe qu'il ne serait que le premier mai dans dix ans et que si l'un d'entre eux oubliai, les autres lui rappelleraient. Le plan avait été vieillit artificiellement pour lui donné un coté "pirate", froissements manuels, déchirures superficielles et jaunissement a la flamme de briquet.

Et pour re-resucuriser le truc, le plan avait lui même été mis dans un sac étanche, dans un petit coffre avec la clé, le tout enterré au pieds du noyer,même Indiana Jones aurait du mal à leur piquer! Les retrouvailles avec les billes faisaient pétiller les yeux de tous et on aurait cru que les dix ans s'étaient déjà écoulés.

Théodoc observait Lulu qui n'avait littéralement toujours pas refermé sa bouche et après quelques instants il lui tendit sa bille.

"Tiens je te la donne,de toute façon j'y joue plus depuis deux ans!"

Les yeux de Lulu naviguaient de la bille à Théo, la peur de la mauvaise blague se lisait sur son visage puis il céda a la joie.

Lulu observa le creux de sa main et déclara prit d'une soudaine inspiration,

"Hé les gars, regardez, les deux billes et la pointe au milieu ça fait une quéquette!"

Il gloussa, visiblement fier sa connerie et après quelques secondes tout le monde fut pris d'une franche rigolade. Lulu après ça, la tête baissée bégaya un, " Merci, Théo, et vous!"

Les autres firent semblant de ne pas voir sa petite larme et le chek du gang s'imposer pour clôturer cette célébration.

(les quatre) "Le gang des quatre à la vie, à la mort!" Et à tour de rôle tout le monde fit le code,

début de poignée de main normale, pivot du pouce sur le pouce de l'autre doigts en l'air, retour des doigts crispé sur la paume pour se crocheter et claque intérieure extérieure.

Ils avaient d'ailleurs hésiter à s'appeler " Le gang des quatre doigts de la main" mais ça faisait un peu long. Pascal ressortit la bouteille de sa petite glacière et tout le monde reprit un verre avec gourmandise. Théo feuilletait son petit livret et le refeuilletait à grands renforts de " Ha-ha...ok..ha d'accord!"

Les trois autres, en ricanants se mirent d'accord sur le fait qu'il aurait son doctorat de " Sauverie généralisée" avant la fin de la journée. La journée se poursuivit avec un ménage et coup de balai de paille qui redonna fier allure au "QG". La grande table basse, les six poufs et la "fenêtre" largement ouverte laissait voir la jolie petite vallée et la cité d'ou tous venaient.

Le lendemain allait être chargé, sachant que les parents de Pascal et Quentin partaient deux jours chez des amis et que c'étaient les parents les plus paranos, c'était l'occasion de planifié une "mission" de nuit à hauts risques!



Pépé RognonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant