chapitre 5

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Une pause goûter a l'ombre du petit bois fut l'occasion pour reprendre son souffle etd' observer le corps de ferme situé à une soixantaine de mètres, Théo sortit de son sac une paire de jumelles noire mat qu'il tendit à Mathéo, "Tu les fais pas tomber, ou mon père me tuera!"

Puis, il sortit son tire-chaille et une pierre en forme de dragée, "on sait jamais, si y a un chien ou une bestiole..."

" Hé nous, on a nos bâtons de marche!" dit brusquement Pascal en regardant Lulu qui ne cachait pas son mécontentement de ne pas avoir de "vrai" arme.

Théo décida, " On vas commencer par les dépendances a droite, y a plus de toit donc on prendra rien sur le tête!"

Le gang s'avança prudemment, Mathéo regardait avec les jumelles tout les quinze mètres, et ce bien entendu dans un silence total.

Ils arrivèrent au mur éventrer, et Mathéo dans un réflexe se mit a scruter l'intérieur avec les jumelles, les trois autres se regardèrent en secouant la tête avec les yeux au ciel.

L'étable faisait une vingtaine de mètres et on y voyait clair, quelques bottes de paille éparpillées, des socs de vieilles charrues grignotées par la rouille, et des mauvaises herbes en veut-u en voila, bref une ruine à ciel ouvert.

Le portail principal était encore vigoureux et fermé depuis la cour par une chaîne cadenassée, 

les quatre têtes se pressèrent à la fenêtre pour voir l'intérieur de la cour.

" Vous voyez quèqu'chose?" demanda Lulu pour qui la ligne d'horizon se limitait au bas de la fenêtre, Thédoc repris les jumelles à Mathéo sans préambule et balaya la zone.

"Y a pas l'air d'avoir de clébard, par contre dans la dépendance mini riquiqui y a d'la fumée qui sort de la cheminée, c'est bizarre de faire du feu par cette chaleur!"

Pascal intervint, " C'est peut être un four à pain, mon oncle en a un dans le même style!"

(Theo) " Humm, pas faux c'est p'tète ça!"

Au loin on entendait un grondement et la lourdeur laissait présager un orage sec, les vieux murs aurait put ramener un peu de fraîcheur si ce n'était pas à ciel ouvert.

Mathéo était déjà presque en haut de l'échelle qui menait au grenier à foin, "Fais gaffe! Passe pas à travers!" Dit Pascal. Après avoir jeté un coup d'œil du haut de l'échelle, Mathéo entrepris de redescendre, trois barreaux étaient manquants et une tige en ferraille remplaçait l'un d'entre eux.

Il posait ses pieds le plus près possible des montants de l'échelle et fut bientôt sur la terre ferme.

"Rien à signaler dans le grenier!"

Théo regarda le coté de la grange qui donnait vers la petite dépendance, "Faut qu'on trouve un passage!" Effectivement, derrière un tonneau à gas-oil vide se trouvait une petite porte.

"Ouvre-la Théo!" siffla Lulu visiblement gonflé à bloc par l'adrénaline. Théo inspecta minutieusement la porte et se mit à genoux.

Il observa les ferrures, l'absence de poignée en marmonnant des "minhins..."

"Ça devrait être bon! C'est juste un verrou qui fait la poignée et la fermeture de l'autre côté, comme une cabane à gorets, faudra juste qu'on tire le verrou de là entre le mur et le montant de porte! De l'autre coté, y aura forcément un accès au four à pain et à la ferme."

"Allez les gars on remballe pour l'instant!"

Le gang se remit en route tristement,le pas traînant, frustré de ne pas allez plus avant.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 09, 2018 ⏰

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Pépé RognonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant