Parallel Universe

Oh, wonderful France

PDV Aika

Je suivais une carte grisée par le temps, la détermination se voyait jusqu'au fond de mes yeux. Lia et Rina me suivaient, prêtes à tout pour rester ici, ainsi que Gilbert, Antonio, Adriano, Ivan, Arthur et Ludwig. Tous en silence.

Partout où j'allais, j'avais l'impression que j'étais déjà venu ici auparavant. Comme si cette univers parallèle n'en était pas vraiment un et qu'il connaissait toute mon existence. 

Mais c'est de courte durée. 

PDV Lia

Aika avait l'air bizarre, elle était très tête en l'air et maladroite, elle se trompait toujours de chemins avant d'arriver à ce lieu dans lequel nous nous tenons maintenant. Je jeta un coup d'œil à Rina, elle rougissait au moindre truc qu'Arthur lui disait. Puis je jeta un coup d'œil à Ivan, souriant comme à son habitude. Ça me rassure un peu de savoir que je vais sans doute rester ici, finalement. 

Ce manoir luxueux, semblable à un château, se dressait fièrement devant nous, bâtie dans des pierres somptueuses. Le propriétaire doit être vraiment riche et aisé pour que cette demeure lui appartienne. Un majordome nous ouvrit la porte, comme si nous étions des invités populaires ou comme si nous faisions parti de la famille Royale. Toujours en silence, nous marchions à travers les couloirs interminables jusqu'à une grande porte. Porte que ce même majordome nous ouvrit devant un homme blond aux yeux bleus, assit confortablement et un verre de vin rouge à la main. Arthur sembla bizarrement désintéressé et poussa un long soupir.  Aika fut la première à parler.

Aika : Excusez-moi...Bonjour ?

Le blond tourna la tête vers nous, un peu surpris. 

"Je vois que vous venez faire la connaissance du merveilleux Francis ! Mettez vous à l'aise, pourquoi êtes-vous ici ?" 

Arthur : Pourquoi demandes-tu ça alors que tu le sais très bien ? 

Francis : Vois-tu, mon cher Arthur, elles ont surement quelque chose à dire, donc je ferais mieux de fermer mon orifice buccal si j'étais toi. 

Arthur serra les poings, ils n'ont pas l'air d'être meilleurs amis, ces deux là.

Arthur : Tu veux peut-être une autre Guerre de Cent Ans ?

Francis : Non merci, cela suffira. 

Adriano s'avança, il avait clairement l'air du mec qui en avait marre de leur dispute d'enfant. 

Adriano : Toi qui a la clé, au lieu de parler, tu ferais mieux de nous dire la démarche à faire.

Francis : Pour retrouver Alfred ? Vous croyez vraiment que je peux vous aider ?

Tout le monde prit un air surpris. 

Rina : Comment ça ?! Arthur nous a dis que tu savais comment faire !

Francis : Vois-tu, ce serait probable, mais non. 

Tous se retournèrent vers Arthur qui tourna la tête.

Aika : Tu nous a menti ?

Ivan : Uh ? Il s'est moqué de nous ? 

Ludwig : Arrêtez vos gamineries, on a pas fait tout ce chemin pour rien, il doit bien y avoir une solution. France, je suis sûr que tu sais où est Amérique, alors pourquoi tu vides pas ton sac une bonne fois pour toutes ?

Francis : J'ai essayé Ludwig, j'ai essayé...Mais en sachant que c'est gros sourcils qui les a prévenu, je ne vais pas me salir les mains pour lui. 

Antonio : Pour elles, tu veux dire ! Ce sont ces trois filles qui sont bloquées ici, pas nous !

Au fond, Antonio n'avait pas envie qu'Aika parte. Le français réfléchit puis se tourna vers Rina, Aika et moi. 

Francis : Soit, je vais vous aider. Je vais vous aider à trouver ce fichu américain et vous partirez en fichant la paix à ces Nations qui n'avaient rien demander à la base.

Ivan : On avait peut-être rien demandé, mais leur présence nous rassure. Elles sont sympa, drôles, on peut rire et discuter de tout. Quand Lia est arrivée, je me suis senti moins seul, grâce à elle je ne le suis plus. 

Je me suis senti gêné tout à coup. 

Antonio : Aika n'est pas qu'une simple amie, c'est ma petit-amie ! 

Arthur : Je n'aurait jamais cru qu'un jour je tomberai sur un fille aussi sympa que Rina !

Francis : C'est bon ! J'ai compris ! Mais vous savez que ces filles sont contraintes de rentrer chez elles ? Vous ne pourrez pas vivre éternellement à leur côtés ! Elles sont humaines, et nous sommes immortels, elles mourront bien avant nous. Ces relations ne sont pas compatibles, ce serait comme un démon et un ange tombant amoureux l'un de l'autre. Comme on dit, Cupidon vise parfois très mal. 

Arthur : ON S'EN FOUT AVEC TA PHILOSOPHIE, DIS NOUS OU SE TROUVE ALFRED !

Francis : C'est étrange, je croyais que tu ne pouvais plus le blairer. 

Arthur : C'est vrai, mais il est la clé, on ne peut pas s'en sortir sans lui. 

Francis : Soit.

Il se leva de sa chaise après avoir posé son verre sur la table ronde et donna une sorte de papier scellé dans une petite bouteille de verre à Aika. 

Qu'est-ce qu'il contient ?

PDV Aika

Le papier contenait un mélange de mots, ce n'était pas du tout une adresse comme je l'aurais espéré. 

"Amour, mort, espoir, amitié, orgueil, envie, chance, espérance, dessein"

Je replia le papier et le remit dans sa bouteille de verre. Alors que je me suis retourné une dernière fois pour dire au revoir au français d'un signe de la main, il avait disparu. 

Que signifie ces mots ?

A SUIVRE