Chapitre 2

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 Nathanaël se réveilla dans son lit, il frotta la tête qui le faisait souffrir puis regarda la bague qui était à son doigt. Des flashs de ce qu'il c'était passé la nuit dernière apparurent et plusieurs questions se posèrent, qui était cette femme? Est-ce qu'il avait rêvé? En posant ses yeux sur son corp, il remarqua des blessures plus ou moins grande, celles-ci confirmaient alors que tout ce qu'il s'était passé la veille, étaient vrai. La seul chose qu'il lui restait d'hier, à part sa bague, était un esprit rempli de centaines de questions, et toutes sans réponse. Le jeune homme se leva et s'habilla en faisant attention à ne pas se faire mal, ce qui était d'ailleurs peine perdu.

Nathanaël regardait la bague en se demandant s'il pouvait faire revenir la jeune femme. Il chercha plusieurs façons pour la faire réapparaître mais rien à faire, elle ne sortait pas de l'objet. Comment avait-il fait pour la faire venir....peut-etre en la secouant. Après avoir pensé cela, il essaya et ce fut un véritable échec.

Sa grand mère lui devait des explications, après tout c'était elle qui lui avait offert. Alors, il se mit en quête de la retrouver dans la maison. Mais à peine sorti de sa chambre qu'une personne lui sauta dessus.

- Yo Naël, ça fait deux heure que je t'attends au skateparc. Je me suis inquiété pour rien, car à ce que je vois tu étais entrain de dormir. Heureusement que ta mère était la.

Sa mère, Nathanaël ne l'aimait pas. Celle-ci ne se préoccupait que de l'argent et de ce qui pourrait l'enrichir, elle se foutait complètement de sa vie. Et le pire dans tout cela, c'est qu'elle faisait la fausse auprès de sa famille, et de ses amis. Par exemple, un matin, Nathanaël âgé de 8 ans étant mal réveillé, était tombé dans les escaliers. Sa mère qui l'avait vu tomber, avait passé son chemin sans lui prêter attention. Mais la douleur qu'il éprouvait , était tellement fort qu'il pleurait, et la seule chose que sa mère avait trouvait à faire était de lui crier de se taire car elle ne pouvait pas entendre la télé. Nathanaël avait vécu des choses plus ou moins grave et sa mère ne s'était jamais, pas même une fois, occupé de lui comme une mère normal le ferait. D'un côté ce manque d'affection lui avait appris à devenir autonome rapidement et à pouvoir se défendre par lui même. Mais de l'autre, celui-ci développa un manque de confiance en lui et une carapace que seule une personne avait réussi à franchir: Arwen. Celui-ci était un jeune homme qui était majeur depuis maintenant un ans, et il était la seul personne, après sa grand-mère, en qui Nathanaël avait une totale confiance.

- Désolé Arwen, hier j'ai un peu trop fait la fête, alors je me suis endormis comme une souche en oubliant de mettre mon réveil.

- Je vois, ça m'étonne pas de toi, riait-il avant de le tirer par le bras vers le rez-de-chaussé.

 Arwen était plus grand que Nathanaël, tous les deux se ressemblaient mais a la différence que son ami avait des cheveux beaucoup plus blond, et des yeux bleu évoquant un vaste océan. 

Nathanaël ne répondit rien et le suivit silencieusement jusqu'à l'entré de la maison. Toute la Galaxie était sur lui aujourd'hui, en premier il arrivait pas a faire marcher cette stupide bague, ensuite son meilleur ami arrivait et l'empêchait de poser les questions qui lui trottait dans la tête à sa grand-mère, et enfin sa mère qui arrivait en face de lui.

- Tu comptes aller ou comme ça ?

- En ville, avec Ar...

- Même pas en rêve, j'ai besoin de toi ici. Et depuis quand tu ne demandes plus à ta mère si tu peux sortir.

Décidément elle comptait vraiment le rabaisser devant son ami. Alors, Nathanaël l'ignora et la contourna en tirant Arwen derrière lui.

- Nathanaël ! hurla-t-elle, tu restes ici!

Le jeune traça sa route sans lâcher le bras de son ami qui ne savait pas quoi faire. Finalement les deux amis préférèrent aller dans un bar à quelques rues de la ou ils étaient.

- Ca se passe toujours aussi mal avec ta mère à ce que je vois, soupira Arwen.

Nathanaël ne répondit pas, concentré sur ses pensées qui le poussait à partir de chez lui. En rentrant dans le bar, celui-ci se dirigea rapidement vers le barman et lui commanda deux bières. Quand il récupéra sa boisson il remarqua que Arwen regardait souvent sa montre et autour de lui, comme si il avait peur que des policiers surgissent et ne le mènent en prison.

- Ca vas? On dirait que t'attends la faucheuse.

Arwen sursauta et regarda son ami.

- Oui oui, ria-t-il nerveusement.

Nathanaël ne le croyait pas, il se mit donc face à lui et le regarda dans les yeux.

- Dit moi ce qu'il ne vas pas.

- Mais tout vas bien je te dis.

Naël prit son ami par les épaules et chercha dans ses yeux ce qu'il n'allait pas, Arwen ayant compris tourna la tête.

- Nathanaël je te dis que tout vas bien alors me fais pas chier et crois moi.

- Tu mens, je te connais par coeur.

Sentant que la conversation commençait à monter d'un cran Nathanaël abandonna en marmonnant.

- De toute manière je le saurais

Arwen souffla et but sa bière, ce que comprenait pas Naël c'est que le danger le guettait tous les jours, mais que maintenant c'était encore pire. Les deux jeunes hommes buvaient tranquillement leurs bières, quand soudainement, Arwen commençait à s'inquiéter, il se sentait observé.

- Naël tu veux pas partir?

- Mais pourquoi?

- Je... Je veux prendre l'aire.

Naël commençait à se demander pourquoi son ami était aussi bizarre.

- Tu est sur que ça va ?

- Putain, pose pas de question!

Arwen se leva brusquement et attrapa le bras de Nathanaël qui ne comprenais pas, ce qu'il se passait, il balaya la salle du regard, puis s'aperçut que deux personnes c'était levés et les fixaient. Prit de panique Arwen sorti rapidement du bar en tenant fermement Naël, il marchait sans se retourner de peur que les deux inconnues comprennent qu'ils avaient été découvert. Naël ne comprenant toujours pas la situation regarda autours de lui, puis il vit les deux hommes que redoutait Arwen, ils étaient habillés de noir et marchaient d'une façon bizarre, mais ce qui inquiétait le jeune homme c'était leur manière de les regarder, un regard perçant et noir, sans aucune émotion sauf le désir. Un désir que seul eux savaient, un désir malsain.

- Tu sembles les connaître, qui est-ce ?

- Tu crois que je le sais moi?

Arwen s'engagea dans une petite ruelle déserte, qui était légèrement éclairé par le lampadaire de la rue principal. Ils se cachèrent derrière une poubelle, en espérant ne pas être découvert. 

Dream or not?Where stories live. Discover now