•CHAPITRE 2•
Tout les militaires accourent et fouillent les horizons, quant à moi, persuadée de ne pas leur être d'une grande aide, je monte vers l'endroit où je me sens le mieux : sur MA colline.
Je m'assois sur le banc qui était devant un arbre et observe d'ici l'Algérie, je me demande comment seraient nos relations si cette guerre n'était pas déclarée, si cette frontière existerait encore. Mes réflexions furent perturbées par des bruits de pas derrière moi, je tourne ma tête et arrive à apercevoir derrière l'arbre un homme, d'une carrure importante dont je ne pouvais voir le visage à cause de la capuche qu'il portait.
prise de panique, je pointe mon arme vers lui, me lève et avance lentement.
Moi : t'es qui ? Tu... Tu veux quoi ?
?: je ne te veux pas de mal, promis baisse cette arme s'il te plaît.
sa voix était magnifiquement virile, mais j'avais confiance, il n'avait visiblement pas d'arme sur lui. Je baisse alors la mienne et il se met à avancer vers moi.
Je recule et m'assois sur le banc, il me suit et s'assoit à son tour. Je le fixe essayant de voir son visage.
?: t'es marocaine ?
moi : ouais.
?: ah... Moi j'suis algérien.
Je porte ma main vers ma bouche et ressaisi mon arme que j'avais posée entre temps près de moi.
?: arrête avec ça, j'suis pas comme eux, j'trouve que cette guerre ne mène à rien.
enfin quelqu'un qui partage le même opinion que moi. Je redepose alors mon arme.
Moi : j'trouve aussi, c'est con.
il se met à me fixer à son tour, j'arrive à voir difficilement la couleur de ses yeux qui étaient vert, vert très clair. Il avait la peau métissé ainsi qu'une barbe bien taillée.
?: t'as de beaux yeux, on dirait qu'ils sont transparents.
c'est vrai que mes yeux son d'un bleu/gris qui donneraient presque l'impression qu'ils sont transparents.
moi: merci, mais les tiens aussi sont très beaux - dis je d'une manière gênée.
il rigole faiblement, son rire était magnifique, une fossettes se creusa sur sa joue gauche ce qui lui procura encore plus de charme.
?: j'm'appelle Yâzid et toi ?
moi: Inaya.
Yâzid: -sourire- tu m'fais penser à mon fils.
je n'sais pas pourquoi mais j'ai été dégoûtée quand il m'a parlé de son fils.
moi: pourquoi ?
Yâzid: tes manières, ton sourire gêné, t'es comme lui - dit il en me regardant intensément.
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«petit cœur en débris. »
Romansa"-je t'aime Inaya. -je t'aimais. -tu ne m'aime plus ? -la déception peut briser les sentiments les plus sincères Mahdîne" I N A Y A & Y Â Z I D