My Horcrux 2; comme une part de mes mensonges

X

La journée toucha à sa fin. Harry n'avait fait part à personne de sa découverte et de ses soupçons vis a vis de Drago. Mais il avait passé toute la journée à se questionner. A quoi cela pouvait-il bien lui servir ? A reconquérir Hermione et annuler son sort ? Aider le seigneur des ténèbres? Ou tout simplement à récolter une bonne note pour un devoir? Cela restait un mystère.
Il monta dans son dortoir et se saisit du livre qui n'avait pas quitté sa place originelle. Il le feuilletant un peu pour voir à quel genre de bouquin il avait a faire. Il y trouva des tas d'explication sur des objets très rares. Mais il n'y avait aucune trace de la page déchirée. Il soupçonna Drago de l'avoir prise. Il fallait qu'il s'introduise dans le dortoir Serpentard pour en avoir le coeur net. Mais s'il y allait en tant qu'Harry, il ne passerai pas le seuil de la porte. Il fallait y aller dans la peau d'un autre. Comme Goyle, par exemple. Il lui faudrait donc un verre de polynectar. Seulement, il devrait attendre un peu avant d'effectuer sa vérification, car le polynectar exige un mois de préparation. Voire même plus. Il faut dire qu'il n'était pas très doué pour les potions et qu'il ne pourrait recevoir l'aide de personne. Il voulait mener cette affaire seul.
Il ferma donc le livre, le prit avec lui, et se dirigea vers la bibliothèque. Il échangea son ouvrage contre un autre contenant la recette de préparation du polynectar.
Pendant qu'il avançait dans les couloirs, il lut les quelques lignes écrites. C'était tout aussi compliqué que dans son souvenir. Mais il le fallait. Si Drago cachait quelque chose, il devait savoir quoi.
***
Le soir, alors que les autres filles étaient dans la salle commune de Gryffondor, Hermione faisait un peu de rangement par mis ses affaires. Elle repliait ses pulls et ses pantalons, faisait de l'ordre sur son chevet ainsi que d'autres actions de ce genre.
Elle se dirigea alors vers une grande armoire dans un coin de la pièce qu'elle n'avait pas ouverte depuis un certain temps. Elle tira les portes qui grincèrent sous sa pression. Alors, une belle robe de bal bleue tomba à ses pieds. Elle la saisit et la regarda comme on regarde un souvenir dans une pensine. Elle ne se rappelait plus de cette robe. Ou alors elle en avait un très vague souvenir. Un cadeau d'une grande tante à Noël dernier.
Elle la remit sur son ceintre et découvrit des chaussures -de bal elles aussi, ornés de détails en formes de papillons. Elle s'arrêtera de nouveau un moment. Elle s'en souvenait également comme d'un présent d'une grande tante qu'elle n'avait vu que deux ou trois fois dans sa vie. Mais, étrangement, elle avait l'impression que ce souvenir était faux. Comme s'il avait été falsifié ou remplacé. Encore une impression étrange. Elles se succédaient de plus en plus fréquemment. Peut-être était ce de cela que le professeur Trelauney parlait.
Elle ferma la porte de l'armoire et s'assit sur son lit. Toute cette drôle d'histoire commencait à lui faire mal au crâne et à l'inquiéter sérieusement.