Chapitre 8

337 18 0
                                    

"Esmée !"

Alors que je tente de prendre la fuite, je me retrouve plaqué au sol. Frédéricca pleure à chaude larmes, le visage plissé sous la douleur.

"Je n'ai pas envie de n'être qu'un comble affectif. Je voudrais être ta copine.

- Vas te faire... Attend, quoi ?

- Je veux quelques chose de sérieux." Pleure ma Belle.

Le monde semble s'arrêter autour de moi. L'instant se figeant dans le temps.
Je sais que mon visage est souligné par l'étonnement, mais dans un geste assuré, je viens passer ma main sur sa nuque afin de l'attirer à moi. J'effleure son nez du mien, faisant de rapides aller-retour entre les yeux et les lèvres de ma belle brune. Je lui ai souris, puis elle me l'a rendu. Avant de me laisser m'incliner pour embrasser délicatement ses lèvres.
Je n'arrive pas à croire que j'étais tellement sur la défensive, que mon comportement laisser croire à une telle froideur. Mais en y repensant, je suis si volatile que cela ne m'étonne pas vraiment.
Mon coeur de serre. Je n'arrive pas à savoir s'il s'agit d'une douleur physique ou émotionnel, alors je me contente de serrer le corps rassurant de Frédéricca. C'est quand un gémissement s'échappe de mes lèvres, que je comprends que mon organe recommence à faire des siennes.
Ma Belle se lève d'un bond en m'entrainant avec elle. Elle me soutien jusqu'à une chaise avant de disparaître dans le couloir, revenant aussi vite avec une petite boîte de pillules.
"Comment ça se fais que tu ai mes médoc ? Je lance avec un sourire qui tente, en vain, de cacher ma douleur.

- J'ai un stock au cas où. Tiens." Frédéricca me met la gélule au bord des lèvres.

Je la gobe sans réfléchir, avant de tendre les bras dans sa direction.
Dans un léger rire, ma Brune vient me porter jusqu'à la chambre. Je suis épuisé.
Frédéricca me dépose avec la plus grande des douceurs, avant de venir se blottir dans mes bras, caressant ma joue. Je me sent si importante à ce moment là. Comme si plus rien ne pourrais me séparer du Bonheur. Ma main se balade librement dans le dos de ma Belle déjà endormis. Dans un ultime geste affectif, je ne tarderai pas à la rejoindre au pays des songes.

🌒 🌕 🌘

J'eu du mal à me concentrer sur mes cours de la journée. Étonnement, mon travail passe en priorité dans ma tête, devant mes cours de psychologie. À moins que ce ne soit le sort de Frédéricca qui vient prendre autant de place. J'ai soupiré toute la journée, ce qui m'a vallus de nombreuse remarques inquiète de la part de Lluri et Aphrodite, une amie de notre promo. Elle et moi étions très proche en terminale, mais j'avoue l'avoir délaissé cette année...

Lluri freine subitement, ce qui me fais grincer des dents. Il se gare en quelques secondes, puis decroche son téléphone. Il semble agacé, puis active le haut parleur.
"Esmée tu m'entends aussi ?

- 5 sur 5 Capitaine. Bon déjà, je t'ai sélectionné trois missions... Il faudrais peut être que tu reprenne le travail.

- Putain Max', tu abuses, elle sort de l'hôpital merde ! S'énerve Lluri.

- Oui et bien il serai temps qu'elle se remette à bosser pour gagner ses fins de mois. Les bourses ne vont pas tout faire. Mon chef s'agace a son tour.

- Je ne laisserai pas ton emprise la tuer crétin. Je t'ai mis en haut parleur pour que tu parles de l'affaire en court.

- On réglera ça à l'appartement Princesse. Pour ce qui en est de Mason... Je l'ai questionné toute la journée, mais rien n'y a fais.

- Laisse Adrien s'en charger Cap'taine. Dis-je en déchirant l'emballage d'une sucette.

- Non je penses que c'est une mauvaise idée. Soupire Maxens.

The Hunter [ The Mercenary P2] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant