Chapitre 15

232 16 0
                                    

Le monde prends une étrange couleur terne et floue autour de moi. Je me sent trembler, avoir des sueurs froides. Mes genoux ont cédé. Sous la peur ? Sous la douleur ? Face à la mort ?
Ma respiration s'emmêle.
Des larmes roulent sur mes joues.
Non...
Mes yeux se ferment lentement. Papillonant quelques derniers instant.

Des images. Des souvenirs.
Tout s'empare de moi, défilant devant mes yeux.

☣️

Je n'étais qu'une enfant. Ce garçon aussi. Mais ce qui nous différenciait lui et moi, c'etais l'innocence.
J'étais fragile. Toujours souriante, une enfant pleine d'énergie, rayonnante.
Lui, était déjà terni par le sexe, la guerre, le sang. Ce garçon n'étais qu'en ce1, comme moi. Mais il était emplis de haine. Ses parents se fichait éperdument de lui, le laissait assister à des scènes choquante de tout type. Qu'il reproduisait sur ses amis.
Principalement sur moi.
Il était instable, mais j'étais trop jeune pour le comprendre. J'ai toujours connus des garçons dans l'entourage de mes parents. Donc jouer aux soldats, au policier et au voleur, faisait partis d'un simple jeu. Se battre était pour moi un jeu. Nous n'étions que des louveteaux en quête d'affirmation. Apprenant à survivre dans ce monde qui ne seras jamais doux avec nous.
Ce garçon m'a traîné à faire de belles bêtises, comme j'étais des motte de terre sur les voitures, apprenant des insultes, à jouer à des jeux violent. Mais plus les jours passais et plus ce garçon semblait pourir de l'intérieur. C'est arrivé qu'il m'étrangle si fort, qu'il m'a déplacé des vertèbres. Cherchant à m'étouffer sous une couette. Il me tordait les bras. Demandait à reproduire ce que ses parents faisaient dans leur intimité. Forçant. Hurlant. Frappant.
J'ai toujours réussis à m'en sortir grâce à l'aide de mes parents. Sauf une fois.
Deux même.
Je ne pense pas que dans son contexte, on peu appeler cela un viol, si l'on prends en compte l'âge que nous avions, et l'inconscience dont on faisait part. Seulement ce garçon a fini par abuser de moi sans mon consentement.
Me contaminant de sa haine. Je n'ai jamais rien dit. Préférant taire ce douloureux passage de ma vie.
Puis un jour, alors que nous jouions dans la cours de récréation, des amies et moi, ce garçon est arrivé et ma tiré les cheveux avec force. Je l'ai insulté. Il m'a fais tomber, et je me suis cogné la tête contre un mur. Il m'a roué de coup, jusqu'à ce qu'une amie vienne l'arrêter. Il lui a troué sa jupe avant de partir. Mon amie et moi somme aller voir les adultes qui était sensé nous surveiller, dans une salle où se réunissait les professeurs. On ma donné une feuille que je devais remettre à ce garçon, pour le convoquer lui et ses parents.
Le reste est flou. Mais je me souviens bien de la colère qui a habitais mes parents lorsqu'ils m'ont vus rentré avec des bleus. Ils sont allé voir les parents, mais rien d'autre ne s'est passé. J'étais si fatigué lorsque le soir fus venu. Je m'endormais, mes amies qui étaient à la maison, me secouait pour ne pas que ça arrive. Tout le monde avait peur que je ne me réveil pas. On m'a parlé d'un éventuel coma. Je m'en suis arrêté là. On aurait pus porter plainte vus les marques que je portais. Mais rien ne fus. J'ai changé d'école.
Toute ces amies ont fini par me tourner le dos. L'une d'elle était la première fille que j'avais embrassé.
Mais j'ai continué de vivre, malgré ce petit ematome de haine qui me faisait pleurer lorsque j'y pensais.
Au collège j'ai retrouvé ce garcon. Ces amies.
La mère du garçon m'a harcelé, parce que soit disant je persécuté son enfant avec l'histoire du passage à tabac que je racontais à tout le monde. Soit disant son garçon se faisait harcelé, et mettre de côté.
Je n'ai jamais parlé de cette histoire, à part à deux de mes amies proches, qui n'ont jamais parlé à ce garçon.
Pourtant, le harcèlement de cette mère a fais grandir mon ematome de noirceur. Ma soif de vengeance à commencer à se manifester. J'avais subit, et j'étais la fautive. À quoi bon ?
Je voulait les reduire à l'état de cendre, haineuse envers ceux qui avait ombragé ma joie de vivre.

Je n'étais qu'une enfant.
Mais voilà ce qui a commencer à me faire émerger de mon innocence. J'ai pris conscience du monde et de sa cruauté.

Hoayoo ! On approche la fin du livre, du coup les prochains chapitre vont vous apporter pas mal d'information sur Esmée 😄 n'hésitait pas à me dire ce que vous en pensez
Ho ! Surtout, si vous voulez que je développe des moments dont j'ai vite fais parlé dans l'histoire, comme avec Dashi ou Alizé, ou encore Lluri, Maeva et Aphrodite.... Dite moi tout ça 😋
Bisous

The Hunter [ The Mercenary P2] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant