Hurlement

Chapitre 4

CE QUE JE SUIS STUPIDE ! Si la ligne est coupée, il n'y a pas de réseau. Le téléphone de mon père n'allait pas m'être très utile... Mais qu'est-ce que je peux faire ? Rien, la ville la plus proche de ce chalet doit être à plus d'une bonne heure de marche. Seulement à part marcher, je peux seulement me laisser mourir ici, et ça c'est hors de question ! Réfléchis Amélie, réfléchis bon sang !

...

Mais oui ! Il suffit que je prenne la voiture de mes parents ! Les clefs doivent être dans la chambre parentale. Je contourne donc les dépouilles de mes géniteurs pour me diriger vers l'étage. Leur chambre était la première porte sur la gauche du couloir, j'ouvres donc la porte. La pièce était plongée dans le noir, et ça c'est pas un très bon signe. Mes parents ne laissent jamais les volets fermés lorsqu'il fait jour. Enfin peu importe, j'allumes la lumière, mes yeux se ferment à cause de la luminosité soudaine.

Une fois mes yeux habitués à la lumière, je les ouvris en grand. J'eu un mouvement de recul, devant moi ce tenait...Je ne sais pas quoi : un homme ? Aucune idée mais il me tourne le dos. Il se retourne après 2 bonne minutes à se sentir observé sans doute. Je ne pouvais pas bouger. La peur me tordait le ventre. Face à moi était un homme ayant la peau grise, des yeux complètement noirs et les commissures des lèvres cousues. Il finit par faire un pas dans ma direction.

Je pris mes jambes à mon cou et dévala les escaliers pour sortir de cette maison de merde. Je pouvais entendre ses pas derrière moi.

<<DEGAGE !>>

Et pour X raisons, il s'immobilisa. Et cette fois c'est à mon tour de me stopper. Il me fixait de ses yeux noirs. 

<<C'est toi qui a tué mes parents ?>>

Alors là je fais fort quand même : y'a un homme louche face à moi et la seule chose que je trouves à dire c'est ça ?!

<<C'est toi ?!

-...

-JE T'AI PARLER CRETIN !

-Oui.>>

Sa voix était rauque, et puissante. Je pouvais lire sur son visage une sorte de...Joie ? 

<<P-pourquoi...

-Je ne sais pas, le fun ?

-...PARDON ? LE FUN ? TU TE FOUS DE MA GUEULE ? VA EN ENFER !>>

Sur ces derniers mots, je partie en courant dans la direction opposée. Peu importe si je dois courir une heure, je vais appeler les flics et je rentrerais chez...

...

Je n'ai plus de chez moi. Je n'ai plus rien. 

Les larmes finirent par sortir d'elles mêmes. Et malgré ma peine, je courait toujours plus vite en direction du village le plus proche...

A SUIVRE !!! la fin approche, je vous avez prévenue que l'histoire serait courte hein...