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Précédemment...

[- Évidement, je lui tapote un place à côté de la mienne. Et arrête de m'appeler gamine ou sinon je te balance du toit.

- Tu n'oserais pas, gamine. Il m'attrape par les hanches et pose son menton sur mon épaule afin de m'enlacer. Et si je tombes, on tombe à deux. Il chuchote.

Je frissonne à son contact.
Leo qu'est ce que tu es entrain de me faire ?]

•••

A partir de ce moment tout c'est passé très vite, déjà un mois que l'on allez chaque soir sur le toit, il ramenait les livres et les couvertures ( le soir était de plus en plus frais ), de mon côté j'étais chargée de prendre de quoi grignoter. Mais aussi, déjà un mois que l'on ne se voyait que sur le toit, que ce soit au lycée ou sur le chemin du retour; il passait son temps avec ma sœur.

Le soir j'avait le droit à de nombreuses remarques de ma sœur comme; « j'ai remarqué que quelqu'un te plaisait en ce moment, je suis ta sœur je te connais. »
Ou bien « cette fois c'est certain dans moins d'une semaine je sortirais avec Léo  », « bon sang qu'il est canon » ou encore « tu t'imagines pas à quel point je le veux ».
Et chaque soir je ne répondais rien. Je ne voulais pas qu'elle le sache, je ne veux pas qu'elle me prenne la seule chose que j'ai et pas elle, même si, elle est dans la bonne voix pour avoir Léo.

Lorsqu'elle parlait de Léo, j'avais l'impression qu'elle parlait d'un objet qui allait lui appartenir, un trophée qu'elle voulait absolument...

Et malheureusement, je ne pouvais rien faire contre ses désirs.

23:00, il est l'heure de rejoindre Léo. Je ramasse la nourriture que j'ai prise toute à l'heure et la met dans mon sac et je me glisse discrètement par la porte afin que personne ne se doute de quelque chose. C'était notre secret, notre petit coin à nous.

Et même si je ne fréquente Léo seulement sur le toit, ça me convenait quand même.

- Coucou Léo ! Je passe ma tête par le velux, je monte le rejoindre et dépose la nourriture devant lui. Il ne sourit pas et est concentré sur la vue, une cigarette à la bouche. J'ai remarqué dernièrement qu'il fumait beaucoup.

- On a parlé de toi avec ta sœur, apparement tu as craqué sur un garçon ? Il me demande, par pitié qu'il ne me dise pas qu'il sait que je l'apprécie... c'est qui ?

- Personne, je ne suis sur personne ! Il ne dit rien, il ne me croit pas c'est certain.

- T'a embrassée combien de gas ? Quoi ?! Pourquoi cette question ? Ça ne le regarde pas... je n'ai jamais eu de copain.

- Euh... à peu près 27 garçons ! Ok j'ai menti mais il va rien remarqué.

Il rigole. Oups je crois que je suis démasquée.

- Moi aucune, il répond sérieusement. Je rigole par un rire forcé;

- Prend moi pour une débile, toi à 18 ans avec un physique comme le tien, tu n'a jamais embrassé ?! Pourtant tu as pleins d'occasions !

- Comme celle-ci ? Il me demande, je ne comprend pas sur l'instant.

Il se penche et dépose ses lèvres sur les miennes doucement. Et c'est à ce moment que je me rend conte de ce qu'il se passe, je répond a son baiser. Le cœur qui fait des bonds, les fameux papillons, alors ça ressemble à ça ? C'est merveilleux. C'est un baiser assez court mais je reste sous le choc.

Finalement, peut-être qu'il ne me considère pas comme sa petite sœur et que je lui plaît ? Je souris et lui aussi, puis d'un coup il fronce les sourcils, s'écarte de moi et repars dans sa chambre à toute vitesse.

Que vient-il de se passer ?

Love it's on the roofOù les histoires vivent. Découvrez maintenant