chapitre 1_2:mes calvaires2

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Je me posais ces questions : comment vais-je faire pour sortir le matelas dans cette maison si étroite et pleine de locataires, et pleine de, pleine de commères.

J'étais obligée d'attendre qu'elles soient entrées dans leurs chambres ,pour profiter de cet instant et escalader les escaliers en deux avec le matelas en main.

À la descente j'ai vue mère sagna qui entrait dans la chambre de fatou.

J'étais sur le point de traverser que j'entends l'une d'entre elle dire:
Aïla dal d'où Rouss ,elle pense que personne ne sais qu'elle fait pipi au lit,elle n'a pas honte,de montrer de la classe. Hum même mon petit Khalil le fait plus, je me demande comment elle va trouver un mari,qui voudrait d'une fille qui fait pipi comme un nouveau né?.

C'était la voix de fatou.
Et à mère sagna de rétorquait : la honte c'est pour les gens nobles.
Elle voulait se cacher de nous. Je les bien looker à travers le rideau de ma chambre et j'en suis sûre à cent pour cent que Malick ne sait pas cela.
Comment pourra t-elle songer à aller à l'Université, à se marier,aller dormir chez ses amies.

Mya la fille de fatou : oh merci mère sagna.
Aïla pensait que son secret ne sera pas connu,elle oublie que tout se sache dans ce monde, je ne l'ai jamais aimermoi,s'habiller comme une princesse ,sortir avec le mec que j'aime dans ma vie.

Je ne pouvais retenir mes larmes, j'ai couru dans la chambre et j'ai pris la photo de grande soeur Jamissa et là je me confiais à elle : ah ma soeur chérie si seulement tu étais vivante, si je pouvais mourir comme toi,si le suicide était un lit permis par Dieu je serais le premier drap à y être, je n'en peux plus de cette vie.

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AïLa L'EnuretiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant