Chapitre XVI: Enlèvement

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Après le départ d'Armin, la vielle dame lui avait promis qu'elle chercherait de son côté, voulant l'aider. Elle appréciait énormément Annie, quelque fois, elle lui achetait une baguette de pain, car elle avait des difficultés à marcher. Rare venant de jeunes adolescents qui préféraient s'amuser à faire des conneries dehors. Elle se dirgea vers la porte des Leonhart et toqua avant que celle ci ne s'ouvre, laissant le père la regarder.


- Bonjour Madame, commet allez vous ?

- Oh... Vous savez la vieillesse, et vous ?

- Je vais bien...

- Vous n'avez pas l'air,  je peux entrer ? 

- Bien sur, entrez dit-il en refermant derrière eux en la regardant du coin de l'oeil. 

- Comment va votre fille ? Cela fait un bout de temps que je ne l'ai pas croisé dans les escaliers, je m'inquiète...

- Vous n'êtes pas au courant ? La police la recherche, ils pensent que c'est une fugue ou un enlèvement...

- Elle a disparu ? répéta la vielle dame qui n'avait pas été mise au courant.

- La police ne vous a pas interrogé ? Normalement c'est ce qu'elle fait.

- Je n'ai rien eu... Ils ont des pistes ?

- Ils font mal leur bulot ! gronda soudainement Leonhart en se levant. Ma fille a disparu et personne n'est foutue de la retrouver !


La vielle dame le fixa en hochant la tête, avant de jeter quelques regards discrets autour d'elle, comment trouver un indice ? Son portable, elle devait réussir à lui piquer son portable. Si Monsieur Leonhart était dans le coup pour cette mystérieuse disparition, cela se tenait, car elle n'avait pas vu un seul policier roder autour de l'appartement à la recherche du moindre indice. La police n'avait même pas été au courant de la disparition d'Annie Leonhart. Elle avait sa première piste.

Armin avait reçu un appel de la vielle dame, lui confirmant que cet enlèvement n'avait surement pas été révélé à la police, car aucun enquêteur n'avait fouillé et interrogé le voisinage. Ils avaient tous les deux décidé d'aller signaler la police, ils ne pouvaient pas rester sous silence alors que la vie d'une adolescente de 17 ans était en danger.

Le lendemain, la police avait été mise au courant, le voisinage et même le lycée avait été interrogés. La dernière personne l'ayant vu était la vielle dame, quand Annie était montée comme chaque soir, les escaliers pour rentrer chez elle, elle semblait normale. La police avait été mise au courant qu'elle était battue depuis plusieurs mois, ce qui faisait mal à Armin, c'était que tout le monde était maintenant au courant de sa tragique histoire, enfin, seulement ceux de son entourage. L'affaire passait à la télévision, à la radio sans révéler le prénom et nom de la disparue, seulement une image floutée, cachant son identité. Eren et Mikasa avaient vite compris qu'il s'agissait d'Annie, et Armin avait du leur dire ce qu'il savait. Les enquêteurs avaient emmené le père pour des interrogatoires et avaient alors trouvaient son portable où ils avaient découvert des messages assez douteux. 

Assis sur une chaise, mains menottées, posées sur la table, le père fixait le verre d'eau posé devant lui, sans y toucher. Maintenant deux jours qu'il était là, à subir un interrogatoire de fer, mais il niait tout.


- Bien, nous allons reprendre depuis le début Monsieur Leonhart... Votre fille est rentrée, une dispute a alors éclaté entre vous, vous l'avez frappé, elle s'est cognée la tête contre le mur, dont le sang provenait bien d'elle grâce aux analyses. Vous avez paniqué, vous l'avez caché ? Ou alors, vous l'avez tué ? 

- ELLE N'EST PAS MORTE !

- Alors où est-elle ?! Les heures son comptées si elle est en danger ! hurla l'enquêteur en frappant sur la table de ses poings. Si elle s'est frappée le crâne contre le mur, cela peut causer un traumatisme crânien, et vous savez ce que votre fille peut subir  ? Voulez vous que je le cite ?

- Non ! Laissez moi !

- Un coma d'emblée, autrement dit l'absence de retour à la conscience après la perte de connaissance initiale. Si elle a évidemment subit un traumatisme sévère, mais vu votre poigne, ça a été le cas ? On l'attribue aux ruptures axonales, à l'ischémie ou encore à l'œdème survenant de façon diffuse au niveau cérébral. Outre la durée persistante du coma et les données des examens d'imagerie, la gravité d'un traumatisme crânien est également estimée par l'utilisation de l'échelle dite de Glasgow qui évalue la profondeur du coma. Cela se trouve, elle ne se réveillera pas, alors si vous voulez évitez cela, DITES NOUS OU SE TROUVE ANNIE !

- Je ne voulais pas que cela lui arrive pleura soudainement le père.

- Quoi...?


Le père tremblait sur sa chaise, il se rendait compte de la gravité des choses, enfin... Il avait perdu sa femme et là... Comment le dire...? Qu'il l'avait fait ?

Armin n'avait pas le droit d'être mis au courant de l'enquête, et cela le détruisait plus qu'autre chose, il devait simplement attendre gentiment l'avancer de l'enquête, mais il ne voulait pas. Ce qu'il ne savait pas encore, c'était qu'il allait bientôt la revoir... Une camionnette s'arrêta à ses côtés, alors qu'il rentrait chez lui. Deux hommes l'attrapèrent avant de l'assommer et de l'embarquer à l'arrière de la fourgonnette, le véhicule démarra en trombe.

Il faisait noir et froid...


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Ca devient intéressant, laissez un commentaire !

Il était déjà écrit, donc le voici.


Alone.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant