Chapitre III: Morte.

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- Regardez-moi ! Ouvrez les yeux !

- Chef Andrew, nous avons une adolescente de 17 ans, en arrêt cardiaque suite à un accident de la route, je veux tous les infirmiers disponibles à mes côtés, c'est un ordre !


Un soignant mit un masque à oxygène à l'adolescente qui était allongée sur le lit d'hôpital, elle venait tout juste d'arriver, quelques minutes après l'accident de voiture. Un autre homme commença à pratiquer le massage cardiaque, il effectua plusieurs compressions thoraciques mais arrêta quand un infirmier arriva avec un défribrillateur tout en frottant les deux blocs ensemble.


- Chargez à 300 ! ordonna ce dernier avant de poser les blocs sur la cage thoracique. 


Le corps de la blonde fit une secousse, une seconde puis une troisième fois avant que son cœur ne reparte. Ne perdant pas de temps, les soignants s'occupèrent rapidement d'elle, essayant de maintenir sa respiration et les battements de son cœur. L'un d'entre eux souleva la paupière de la blonde pour vérifier si elle était consciente.


- Mademoiselle, m'entendez vous ?


Elle hocha difficilement la tête tout en regardant autour, des personnes s'agitaient autour d'elle, des taches rouges sur les draps, elle tremblait, ses yeux étaient mouillés de larme... Elle se souvenait vaguement de ce qu'il s'était passé quand l'un des soignants lui rappela ce qu'elle faisait ici, comment elle était arrivée ici. Soudain, tous ses souvenirs revinrent, Annie ouvrit brutalement les yeux et se redressa avant d'être maintenue de force, plaquée contre le lit.


- Ne bougez pas, vous allez aggraver vos blessures s'il vous plait. 

- Son bras a été touché et également son bassin, des bouts provenant de la voiture se sont incrustés, ils ne doivent pas s'infecter, on l'emmène au bloc !

-Ma mère... Ma mère était dans la voiture, où est-elle ? demanda difficilement la blonde.

- Nous avons envoyé quelqu'un pour la voir, ne vous inquiétez pas, rester allongée rassura l'un d'entre eux.


Les heures étaient longues et horribles, aucune idée de ce qu'il se passait, il faisait noir, elle n'entendait rien, le vide, la mort ? Personne ne lui disait ce qu'il se passait ce qu'il faisaient, où était sa mère ? Pourquoi personne ne lui disait où elle était ? 

Ses yeux s'ouvrirent mais se refermèrent éblouis par la lumière d'une petite lampe torche. Un soignant vérifiait l'état de ses blessures et dont celle du ventre, un long bandage blanc entourait tout le tour. Annie répara l'endroit, dans une chambre d'hôpital avec deux infirmiers qui vérifiaient sa tension, sa respiration et ses blessures, mais personnes d'autres. 


- Comment tu t'appelles ? 

- Annie... Annie Leonhart... Où est ma mère ?

- Tu as appelé son père ? demanda ce dernier à son collègue.

- Pourquoi... Vous évitez ma question ? Où est-elle ? répéta la blonde en saisissant le poignet du soignant. 

- Je suis désolée Annie, votre mère est morte sur le coup.

- Quoi ? ajouta la blonde.

- M.Leonhart ? fit l'infirmer en voyant un homme qui cherchait quelque chose avant de tourner la tête vers lui.

- Où sont ma femme et ma fille ? Annie !

- Son état est stable, ne vous en faites pas rassura l'homme.


M.Leonhart s'approcha de la blonde et la fixa droit dans les yeux, alors qu'Annie tremblait encore, se demandant toujours ce qu'elle faisait là, et surtout après l'annonce qu'on lui avait faite. 


- C'est ma faute... Elle est morte à cause de moi pleura la blonde en enfouissant son visage dans ses mains. Elle m'a demandé de m'arrêter à cause de la pluie, je l'ai pas écouté, et elle est morte, on a foncé dans une voiture, en plein milieu de l'autoroute... 

- Elle est en état de choc, regardez moi, clamez vous, passez moi le l'oxygène ordonna le médecin à son coéquipier qui s'exécuta.

- Laissez moi crever ! pleura Annie. Je suis un monstre, j'ai tué ma propre... Ma propre mère !Un monstre ne doit pas vivre, il ne le mérite pas...

- Sa tension monte, M.Leonhart, je vais vous demander un service, tenez la main de votre... M.Leonhart ? Où allez vous ?! gronda l'homme en le voyant partir. Monsieur !


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Déjà écrit donc je le sors, le prochain sera samedi normalement.

Alone.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant