Chapitre 8

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Song : Angel on fire - Halsey

J'explosai d'un rire franc à l'entente de cette déclaration absurde. Désormais j'en étais sûre : ils étaient complètement fous. Des anges ? Et quoi encore ?! Comme si le fait que notre famille au complet fasse partie de ce genre de créatures imaginaires soit envisageable. Cela ne pouvait s'avérer être vrai; si moi, Maud, étais un ange, pourquoi n'avais-je pas de pouvoir magique? Je ne pu m'empêcher d'exprimer cette question à haute voix. Ma mère fut la seul a dénier vouloir y prêter attention :

- Ma chérie, tes pouvoirs ne se sont pas encore manifestés car tu as grandi auprès des humains, de ce fait ton potentiel magique n'as pas eu le temps de se développer. Mais tu as, au fond de toi, une force surnaturelle très élevée... peut-être même plus forte que chacun d'entre nous. Avait-elle susurré de sa voix suave.

Perplexe, je me mis à fixer les personnes se trouvant dans la salle, craignant que tout cela soit une terrible blague. Mais l'expression sérieuse de leur visage mit un terme à toutes les théories loufoques qui fusaient dans mon esprit.

- N'as-tu jamais remarqué quelque chose d'étrange ? Lorsque tu étais en colère ? Ou tout simplement triste? Intervint ma grand-mère.

Ma bouche s'entrouvris, mais je la refermai aussitôt. Je voulais répondre que non, mais des souvenirs me revinrent en tête, à présent, je pouvais trouver des explications à ce qu'il s'était produit plusieurs fois par le passé...
Ma grand-mère s'en aperçu et un sourire compatissant anima ses lèvres.

Flashback
Il s'approchait d'un pas lent jusqu'à moi. Les rues à peine éclairées par la faible lumière des lointains lampadaires parvenaient jusqu'aux tréfonds de l'impasse dans laquelle nous avions échoués. J'étais coincée, et cela le réjouissait. Un sourire carnassier étira ses lèvres, dévoilant ainsi sa dentition jaunie et pourrie par la cigarette.

- Haha t'es coincée ma jolie... avait-il répliqué en ricanant de sa voix rauque typique aux gros fumeurs.

Effrayée, des larmes commencèrent à perler aux coins de mes yeux vert lorsque je vis que je n'avais plus aucune issue. J'allais me faire agresser dans l'obscurité de cette nuit sans lune. Je ne pouvais absolument rien faire.

Il me plaqua fortement contre un mur. J'hurlais en me débattant ce qui n'eu comme seul effet de redoubler son rire sadique. Soudainement il cessa de rire. Il suffoqua et commença à s'étouffer. Il me lâcha et tomba à genoux sous mon regard apeuré, ses mains s'enroulèrent autour de sa gorge et ses yeux sortirent de leurs orbites. L'homme s'écroula sur le sol jonché de déchets, inconscient. Traumatisée, je m'en allai en courant.
Fin-flashback

Alors que j'étais encore plongée dans les abysses de doutes qui avaient eu comme impact cette révélation dévastatrice, Marianne me sortît de ma transe :

- Que s'est-il passé exactement, mon petit Mathieu ?

Il est vrai qu'avec toute cette agitation, je n'avais plus pensé à l'état de santé de ce dernier. Qu'avait-il bien pu lui arriver pour se retrouver ainsi amoché. Le garçon sans se faire prier :

- Je me suis fait attaquer dans la forêt par des êtres démoniaques, je n'ai même pas eu le temps de contre-attaquer que déjà j'étais étendu de tout mon long sur le sol boueux.

Abasourdi, j'écoutais le périple du jeune homme qui faillit y rester lors de l'une de ses randonnées nocturnes. À présent Lucinda se sentait soulagée; son petit-fils était sain et sauf.
Mais que pouvait-il bien faire à cette heure-ci au beau milieu de la forêt ? Ma curiosité me poussa à le lui demander. Il détourna le regard mal à l'aise ne sachant pas si j'assumerais une deuxième révélation. Alors Lucinda prit la parole pour sortir son petit-fils de la gêne dans à laquelle il se trouvait, elle annonça donc d'un ton qui se voulait scientifique :

MAUDITE {en pause}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant