chapitre 2

116 6 2
                                    

Mon Dieu aidez-moi à garder mon sang froid. Ce connard ne mérite pas que je me laisse emporter.
Sidy a toujours été d’une jalousie excessive. L’on me demandait souvent comment je fais pour le
supporter. Il pouvait bouder des semaines juste pour une intuition, mais la s’en était de trop.
Sidy, je me rappelle encore cette première fois ou nos regards se sont accrochés. On venait juste de
commencer les cours de deuxième année, le soir même je reçus un message d’un numéro qui m’était
inconnu. 77 846 .. ..
- Qui ça peut bien être ? je me disais
FLASHBACK
-Bonsoir Marieme. C’est Sidy je voudrais qu’on parle. Demain si possible. J’attends ta réponse
Mouyenne qui mo efficace je me suis dit. Je n’ai pas cherché à comprendre comment il a eu mon
numéro. J’avoue il me plaisait bien.
-bonsoir Sidy. Ba diam leu rek ? Même si je savais d’avance ce qu’il allait me dire. Nous femmes
avons ce don de savoir quand un homme s’intéresse à nous
- oui si tu veux on se voit à l’heure de la pause me répondit-il
-d’accord a demain incha allah. Je déposais mon téléphone sur mon chevet en souriant. Sa beauté ne
laissait personne indiffèrent. Et son teint très clair du a ses origines maures du côté de sa mère.
Le lendemain. J’avais vraiment hâte. Je ne suivais même pas le premier cours de 8h. Chaque seconde
je regardais l’heure qui semblait se moquer tellement ça n’avançait pas.
-Mademoiselle Ba c’est bien la troisième fois que je t’interpelle.
- euhh… oui .ouii Monsieur
- Peux-tu nous dire ce que je viens d’expliquer ?
Silence total. Je ne suivais pas le prof.
-Mademoiselle la prochaine je me ferai un plaisir de vous foutre dehors
Si la honte pouvait tuer a ces instants je serais déjà avec l’ange de la mort.
- Dac d’accord Mr
Il continuait son cours et je m’efforçais à prendre note
- On se revoit la semaine prochaine
Enfin il était 10heures. Je m’empressais de sortir quand je heurtai Sidy devant la porte de ma classe
-je t’attendais me dit il
Je souriais. C’est comme si j’avais perdu ma langue. Moi qui suis si bavarde d’habitude
-alors on va se poser là-bas ?
- je parie que tu sais pourquoi je tenais a te parler ?
- non c’est ce que je voudrais savoir même ?
bon je ne vais pas y aller par quatre chemins. Tu me plais vraiment beaucoup. Et je ne te dirais pas
que je veux qu’on essaie non, je dirai que je veux qu’on vive quelque chose toi et moi. J’ai vu en toi
des qualités. Je t’ai a l’œil depuis l’année passée et ce que j’ai vu en toi me suffit. Et surtout Marieme
pense pas que je veuille juste jouer avec toi, je peux avoir en un claquement de doigt toutes les filles
que je veux. Mais mon cœur t’a choisie. Je vois déjà en toi la mère de mes enfants. Ne dit-on pas que
quand on choisit la femme on choisit la mère de ses enfants, eh bien Marieme je vois déjà ma vie
avec toi. je vois tes enfants m'appeler papa. Incha Allah tu seras ma femme devant Dieu et les hommes
Tout au long de son discours je me sentais femme. Ses mots m’ont atteint le cœur
- Eh bien… Sidy tu … tu. Tu…
- Je ne demanderai pas de me donner une réponse tout de suite, me dit-il. Prends ton temps
Marieme rien ne presse.
Sa proposition m’arrangeait. J’étais surprise par son discours. Je ne croyais pas qu’il était aussi
mature. Je lui répondais que j’allais y réfléchir incha Allah avant de me lever presque en courant. Damako
commencer wonn rouss
Fin Flash-Back

La voix du prof me fait sortir de mes pensées. J’avoue j’ai rien suivi du cours, et d’ailleurs comment
pourrai-je ? Physiquement j’étais présente mais ma tête, mes pensées, mon âme étaient ailleurs. Je
regarde mon téléphone et voit un message de Sidy.
-désolé Marieme pour tout a l’heure
Si il croit que ses excuses vont tout effacer il se fourre bien le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Je ne
vais même pas prendre la peine de lui répondre. Ses messages pleuvaient. Je fus obligée d’éteindre
mon téléphone. Pardonner après le scandale de ce matin. Non non dafay yombe trop. Sidy me traiter
moi de pute. Je ne m’y attendais vraiment pas. Al hamdoulillah je ne suis pas nerveuse sinon ça
aurait été un autre problème. Je gardais mon sang froid. Je ne pouvais continuer la journée. Donc je
pris un billet de sortie pour pouvoir rentrer. J’avais mal oui. Mais je ne laissais rien paraitre à la
maison. Ma mère m’a appris à ne pas me morfondre. Donc je fais mes ablutions et prie. La prière
m’apaise. Je peux pardonner l’impardonnable quand je prie. Elle peut apaiser les orages les plus
violentes, éclaircir les voies les plus ténébreuses. Quoi de plus calmant que de parler à Dieu. Oui la priere etait pour moi un moment d'echange avec Allah Soubhana Allayhi wa taAllah. Apres ma prière j’étais beaucoup plus sereine, je
fais des wirds en prononçant le nom de Dieu quand mon téléphone sonne encore. C’était un numéro
inconnu donc je prends l’appel. Je voulais savoir qui c’était. La curiosité va me tuer un jour lol .
-Allo mon amour
Je reconnu la voix de Sidy
- Tu veux quoi lui répondis je
- Pardonne-moi Marieme s’il te plait. Je t’aime tellement que j’ai même la rage quand je vois
un homme t’approcher.
- Sidy, je comprends ta jalousie, ce n’est pas la première fois que tu me fasses des crises. Mais
je t’ai toujours respecté. Je ne t’ai jamais dit de mot déplacé. Me traiter de pute c’est la
dernière des choses. Je me voyais être ta femme comme tu me l’as dit le premier jour. Mais
dans ces conditions je ne vois plus d’avenir pour nous deux. Deguo niounann lou fegn ci seuy
nouyowonn neu ci Ngoro bi. Wayei mann Ba Poulho lou nouyo sameu ngoro damakoy fay.
(on dit que tous les problèmes du mariage avaient débuté bien avant on a juste laissé passer.
Et moi Ba Poulho je ne laisse pas passer). Sidy ta jalousie m’empoisonne la vie. Je suis
désolée mais je ne pourrais pas continuer la relation. Je suis désolée répétais-je.
Je n’attendis même pas sa réponse. Là je n’en pouvais plus. Mes larmes coulaient toutes seules.
Je l’aime oui. Mais faire ma vie avec un homme maladivement jaloux serait hypothéquer ma vie. Non fallait que j’arrête tout. Je ne sais même pas à quel moment je me suis endormie tellement
j’ai pleuré. Si ce n’était ma petite sœur qui m’a réveillée en me disant de répondre je ne sais à
quelle heure j’allais me lever.
-Marieme Maman dis de venir répondre au salon
Qui ça peut bien être ? je n’ai la tête à voir personne.
Plus je m’approche, plus je reconnais cette voix qui menait une discussion bien animée avec mère.
😲
Sidy diop ! que Diable vient-il faire ici....

Coucou mes amours alors n'oubliez pas de voter. So much luuve sur vous😚

ImprevisibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant