Imprevisible

partie 5

J’ai un rendez-vous très important au bureau. Ce n’est pas facile de diriger une
entreprise internationale. Mon père a eu assez confiance en moi pour me laisser diriger, ou peut-être
qu’il est obligé. Il n’allait tout de même pas donner les rennes a mes sœurs, même si j’en suis sure
Falima serait bien capable de gérer. Falima Fadel Thiam est celle qui vient après moi, puis la toute
dernière Salimata Fadel Thiam, la préférée des parents sans aucun doute.
Fadel Thiam notre père est le fondateur de DELT SA, une société d’import-export. L’une des plus
grandes en Afrique. Ma mère Ndeye Fama Aidara quant à elle est la prunelle de mes yeux. D’une
famille de Cherif, elle nous a éduqués dans la religion et la droiture. Je ne l’ai jamais vu lever la voix.
Je sors de ma voiture pour me diriger vers mon bureau. Ma secrétaire me voit et recommence ses
numéros de charme. Faudra que je pense à la remplacer. Ce n’est pas que j’aie peur des filles, loin
de cela, je ne veux juste pas de problèmes. Elles sont capables de tout pour arriver à leur fin. Et pire
elles me font carrément savoir que je les intéresse. Je ne vais tout de même pas me faire une
réputation de Don Juan. Elle m’énerve a un tel point.
-Bonjour Mr Thiam, vous avez passé une bonne nuit ?
-Bonjour Mlle Fall. Veuillez dire à Mr Diop de venir à mon bureau.
Elle ne s’attendait pas quand même à ce que je sois la a sympathiser. Je ne suis pas méchant. Je ne
veux juste pas que la prochaine fois elle me demande si j’ai une petite amie, et la fois suivante si elle
peut venir chez moi.
J’entre dans mon bureau, m’affale sur mon fauteuil en attendant l’arrivée de Mr Diop, qui en plus
d’être mon directeur des ressources humaines est un ami d’enfance. Je pris mon téléphone pour
envoyer un message à Marieme. Ah cette fille, du caractère elle en a. la façon dont elle me montre
qu’elle ne s’intéresse pas à moi, m’attire encore plus. Trois mois maintenant que j’essaie d’avoir juste
une conversation avec elle.
-Grand tu as l’air pensif, tu n’as même pas remarque ma présence.
- Habib, est ce que tu as tapé même ?
-Tu m’attendais non ? Ta secrétaire m’a dit de répondre, mais boy seu secrétaire bi molle na dh
Habib a été un éternel coureur de jupon. Même s’il a vraiment de la chance.
-bon on a juste 30mn avant la réunion.
-tu fuis la discussion. Mdr. Quand est-ce que tu vas t’engager ?
-Ces temps-ci. En pensant à ma petite Marieme.
Une fois la réunion finie, je décide d’aller voir ma prunelle. Je l’appelle d’abord pour savoir sa
position. Je roule jusqu’à son école, et l’attend une trentaine de minute. En fin je la vois avec une
robe trois quart. Trop classe ma future femme, STOP ! J’ai dit futur femme. Elle me rend folle,
Elle marche vers ma direction avec cette assurance hors du commun des grandes dames, elle ouvre
doucement ma portière, me salue avec un bonjour qui sonnait à mes oreilles comme un chant. Tout
est douceur chez elle. Je la regardais toujours elle garde les yeux baisses. Je décide de briser ce
silence
-Princesse tu vas bien
-Oui Fadel, et toi ?du moment que je t’ai vu.
-tu voulais me voir pourquoi.
- tu es pressée on dirait. Bon trois mois maintenant que je te cours après. J’aimerai faire les choses
bien avec toi. Marieme je me suis rendu compte que je t’aime. Tu me dis oui aujourd’hui, demain
j’envoie demander ta main. Je n’ai pas le temps pour les veux-tu sortir avec moi.
Elle me regarde d’un air surpris.
-comment je vais me marier avec quelqu’un que je connais à peine. Même si tu as été vraiment
présent quand j’allais mal. Il me faut du temps pour apprendre à te faire confiance. La pause est
presque finie, faut que je retourne au boulot.
-on en reparlera, dis tu t’en sors avec ton stage. Ma proposition de t’embaucher tiens toujours.
-oui je m’en sors. Merci.
PDV Sidy Diop
Trois mois que Marieme ne répond plus à mes appels, ni à mes messages. J’ai essayé de lui parler par
tous les moyens. Je n’ose pas retourner chez elle après comment elle a réagi la dernière fois. Même à
l’école elle m’ignorait et maintenant qu’on a fini les cours je n’ai plus aucune nouvelle d’elle a part
qu’elle est en stage a MP décor . Je n’y comprends plus rien. Au début j’ai juste cru qu’elle reviendra
d’elle-même vu comment elle tient à moi, mais je me suis trompe sur toute la ligne. Son silence me
tue. Et je crois même que je l’aime maintenant. Je n’ai qu’une chose a faire. Aller l’attendre devant
l’immeuble de MP décor.
J’y suis arrivé vers 14h45, je la vois descendre d’une voiture. Mon sang ne fit qu’un tour, c’est donc
pour ce mec qu’elle ne répond plus à mes appels. Quand je disais que les filles sont toutes les
mêmes. J’attends sagement qu’elle vienne à mon niveau. Je la hèle. Elle ne s’attendait vraiment pas à
me voir
-Sidy …. ?
-en personne ! Ne me regarde pas comme cela, je ne suis pas un revenant. Donc c’est pour ce mec
que tu ne veux plus me voir ?
-ce mec ? Non et laisse-moi passer
-tu n’iras nulle part trainée. En tirant sur ses cheveux.
Avec tes airs de sainte nitouche tu n’es rien de plus qu’une salope. Dis-moi il te paye combien ?
- Ay Sidy iioe loy wah ni ? je te déteste. Tu as voulu me droguer pour profiter de moi. Tu
voulais savoir maintenant tu sais. Je ne veux plus jamais te voir.
Ce qu’elle a dit m’a surpris. Comment elle sait cela ?
Vu que tu ouvres tes cuisses pour de l’argent fallait me le dire, je n’allais pas perdre toute une année
pour essayer de gagner te confiance. Tu es une pute Marieme. Oui j’ai voulu te droguer, et ce n’était
même pas la peine. Fallait juste quelques billets pour que tu ouvres tes jambes. Et soit sur que je ne
payerai pas pour une chatte dont je suis sur tout Dakar est passe. Dis-je avec un sourire.

Waa sidy diop mii ba diam moko dall?? Marieme yeureum nako sah. May be que Fadel aura ses chances apres lii.