partie 3

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Que diable vient-il faire ici?
Il me regarde d’un air désolé mais je me concentrais plus sur la réaction de Maman. Jusque-là
il n’a jamais été question de petit ami. Sidi togne nameu baci kanamou Yalla. Il s’attendait à
quoi en faisant cela. Il veut m’amener des problèmes ou quoi ? J’ai même pas remarqué que
j’étais toujours devant la porte, mes jambes refusaient d’avancer.
-Maman : waa Marieme loy tahaw ? Viens répondre
-Si…Sidy. Maman c’est un camarade de classe. Je m’empresse de dire
-Maman ; Oui il a dit que vous êtes dans la même école key
Mon cœur bat la chamade. Tei mère bi sourire sah defouko.
Maman : je serai dans la cuisine les enfants.
Des que Maman sortit je déversais toute ma colère sur lui.
Moi : iioe Sidy c’est quoi ton problème. Je t’ai toujours dit que ma mère ne cautionne pas les
relations amoureuses.
Sidy : Marieme je veux me faire pardonner. Je sais j’ai fait une bêtise mais je suis impulsif rek
motah.
-Marieme : ce n’est pas en débarquant chez moi que tu vas te faire pardonner. Bien au
contraire.
-Sidy : je veux qu’on passe à l’étape supérieure. Toute ma famille te connait déjà, mes amis. Il
est temps que ta famille aussi me connaisse.
-Marieme: iioe Sidy hana weratoo? Si ma famille doit te connaitre ce n’est pas à toi d’en
décider. Holal Sidy, ne m’énerve pas encore plus. Lève-toi avant que ma mère ne te retrouve
ici encore.
-Sidy : Marieme je n’abandonnerai pas. Quoi que tu puisses dire c’est moi que tu aimes.
-Marieme : A demain. Je lui réponds.
Sa dernière phrase me fit mal. Il a raison, je l’aime. Peut-être que je devrais penser à lui
pardonner. Apres tout on dirait qu’il regrette.
Dès que je ferme la porte derrière lui ma mère m’appelle. C’est vraiment d’un pas hésitant
que je vais lui répondre.
-Maman : c’est juste un camarade d’école
-Moi : oui Maman,
-Maman : je ne vais pas fouiller dans ta vie, ni te dire quoi faire. Marieme magoum dieum
nga. Tu n’es pas naive mais goor bou parei pour nahleu tu n’y pourras rien. Ils vont te
promettre monts et merveilles. Mets dans ta tête que le seul homme qui t’aime c’est celui qui
fera de toi sa femme et te gardera jusqu’à ce que la mort vous sépare. Marieme tu es mon
ainée et tu dois donner l’exemple à ta petite sœur. Tu as le devoir de rester vierge jusqu’au
mariage. Et crois-moi tu ne le fais pas pour ton mari comme beaucoup semble le croire, maisc’est pour toi, pour qu’on te respecte et surtout pour que ton futur mari puisse te faire
confiance. Marieme defall tout ba le jour où tu seras chez ton mari do feu ame hass. Tu as vu
comment tes ‘’badienes ‘ se comportent avec nous. Marieme permet moi de toujours garder la
tête haute devant elles, Je ne peux pas t’interdire d’avoir un petit ami même si c’est pas ce que
je préfère, mais ne va jamais chez lui. Il veut te voir la porte lui est grandement ouverte. Je
t’ai éduquée toute seule et je crois que je n’ai pas failli à ton éducation.
Tout au long de son sermon, je ne pouvais la regarder dans les yeux. Tout est la faute de Sidy.
Hamouma loumfi donn deff.
-Moi : d’accord Maman. C’est tout ce que je pouvais répondre tellement j’étais gênée.
-Maman : N’oublie pas tout ce que je t’ai dit. Et va servir le repas avant que Fatimata ne
s’endorme. (Fatimata Lea Ba, ma petite sœur).
La nuit je ne peux dormir tellement les paroles de Maman revenaient dans ma tête. Ce sont les
sonneries de mon téléphone qui m’ont fait sortir de mes pensées.
77 576…. Je ne connais pas le numéro. Il n’a qu’à rappeler demain. En plus goudii bi sah ki
rek mo euppeul. Je coupe l’appel, tout de suite après je reçois un message du même numéro.
-bonsoir princesse, désolé de te déranger. Bonne nuit. Fadel Thiam.
-Tsheeppp, douma sah dieul temps tontouko. Je dépose le téléphone et essaye de m’endormir.
Le lendemain,Abdou un ami de Sidy m’appeler. Je décroche naturellement.
-Lui : souniou diabar iioe
-Moi : oui chéri, comment tu vas
-Lui ; très mal, comment tu peux te fâcher contre nous. On n’aime que toi
J’avoue ça m’a fait sourire.
-Moi : jamais, je ne pourrai pas tenir sah.
-Lui : fais tout pour qu’on se voie.
-Moi : daccord je vais passer à la descente.
--Lui : je serai à notre appartement.
Pourquoi à leur appartement ? Sidy Abdou et deux de leurs amis avaient un appartement ou
ils étaient de fois. J’y suis allée une fois.
Sans arrière-pensée, je prends un taxi destination Liberté IV. Je monte et frappe. Abdou
ouvre, il me prend dans ses bras me disant que ça faisait longtemps, je lui fais la bise et
entre. Sidy etait  confortablement assis, je ne m’attendais pas du tout à le voir celui-là,
Abdou ramène à boire, la discussion était bien animée. Naturellement je parlais avec Sidy.
Mereko dafay meti trop. Lol. Abdou prétexte une urgence. Je savais que c’était juste pour
nous laisser seuls. Il recommençait ses excuses. Evidemment je lui avais pardonné, il m’a
suffisamment montré qu’il tenait à moi. Il vient s’assoir à côté de moi, sa bouche prit mes
lèvres, je ferme les yeux pour savourer ses moments de pures délices. Il a les lèvres beaucoup trop douces. Comme tangal menthe kii. Il met ses mains dans ma chemise pour me toucher les
seins. Il n'avait jamais essayé jusque-là mais je le laisse quand même faire. Il déboutonne ma
chemise bouton par bouton, libère les seins de mon soutient gorge, et commence à sucer l’un
en titillant l’autre. Ce que je ressens la est une sensation bien nouvelle, je me laisse faire en
faisant des hummm. Il a dû remarque que j’aime ce qu’il fait. Il déboutonne mon jean, je
continuais toujours à lui caresser le dos sous son t-shirt tout en nous embrassant. Il introduit sa
main dans mon slip, (j’espère que je n’ai pas failli à ton éducation) les paroles de ma mère
me revenaient. Je le bouscule et me lève brusquement.
-Sidy : qu’est-ce qu’il y a ?
-MOI : rien on ne peut pas faire cela, ce n’est pas bien. Je n’aurai jamais dû venir
-Sidy : mon amour tu sais que je t’aime, viens je ne te ferai jamais du mal. Tu ne vas pas me
laisser comme cela toi aussi heiin ?
-Moi : Non, je rentre chez moi. Et ce sera la dernière fois qu’on se voit si ce n’est chez moi.
-Lui : changeant de ton. Assied toi, Abdou arrive, on mange d’abord.
-MOI ; je n’ai pas faim. Merci.
-Lui : attend au moins
D’accord je m’assois en attendant Abdou. Je pouvais voir qu’il était énervé, mais les paroles
de ma mère revenaient en boucle dans ma tête. Sidy était assis manipulant son téléphone. A
qui est ce qu’il peut bien parler ? Je me demandais. Son téléphone sonne, il part dans la
chambre pour répondre. Faut que je sache avec qui il parle, je le suis sur la pointe des pieds et
reste devant la chambre, la porte était entre ouverte il parle doucement mais je pouvais
l’entendre: « elle n’a pas accepté boy cette salope, wayeii emmène ce que je t’ai demandé ma dadji nd**m》.

Shui encore plus surprise. Loumouy dadji? Astafiroulah. Waa Sidy loumouy wah nii? Lii rekk moy goor mo leundeum. Maintenant comment va reagir Marieme.? Maximum de votes mes tresors.

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