Triste Célébrité [Ｎｅｋｆｅｕ]

20- J'ai besoin de vacances

Quand Serayah était rentrée chez elle, c'est en larmes qu'elle s'était fait couler un bain avant d'y passer l'après-midi.

Le casque sur les oreilles, elle ne vit pas le temps passer, comme si elle était enfermée dans sa propre bulle. 

C'est donc sur les coups de dix-neuf heure qu'elle sortie de l'eau, enfila un gros et large pull ainsi qu'un jogging avant de se blottir sous ses draps.

Après ce qui lui semblait être une éternité à essayé de dormir, elle se saisie de son téléphone et envoya un message à un de ses amis.

" 420? "

" T'as oublié de verrouiller ton tel ? "

" Non. J'ai besoin d'oublier cette journée merdique, simplement "

" Demande au fennec. C'est ton gars. Pas moi. "

" Je sors pas avec Ken et c'est avec toi que je veux fumer Fram, pas lui "

"Dsl. C'est non."

" Je t'ai fais qqlc??? "

" Nn. "

" Alors tu peux venir alors ? "

La réponse de Framal se faisant désirée, Serayah lui envoya un second message.

" S'il-te-plaît... "

Cette fois-ci, la réponse fut rapide.

" J'suis occupé. Appel Ken."

Serayah ne répondit pas à ce dernier message. Cette conversation avait finie de briser le cœur de la belle métisse, elle pensait bêtement que Framal serai là pour elle, une fois de plus, seulement il était beaucoup trop remonté après Ken et elle pour venir sécher ses larmes comme au début de leur relation.

Relisant la conversation en boucle, une idée germa dans l'esprit de la belle brune : appeler Ken.

« Allô ? » répondit le jeune homme, tout essoufflé

« Oui, c'est Buzz... Je te dérange pas ? »

« Un peu ouais, j'étais... En pleine séance de sport »

« Tu fais du sport toi ? À cette heure ? » demanda Serayah, surprise par cette découverte

« Tu voulais quoi Serayah ? » souffla Ken

« Ça te dis d'avancer le voyage ? On partirait demain, on prendrait le premier vol »

« Quoi ? Mais pourquoi ? » soupira Ken, semblant toujours autant à bout de souffle

« J'en ai juste envie... J'ai besoin de vacances » un long soupire de fit entendre à l'autre bout du fil « Allô ? Ken ? »

« Ouais vas-y c'est bon » dit-il toujours le souffle court

« T'es pas obligé tu sa... »

Pas le temps de finir sa phrase, Ken avait déjà raccroché. Serayah soupira et se redressa, les larmes aux yeux. Elles sentais terriblement seule et rejetée. Elle remonta doucement sa manche et observa ses « nouveau bobo ». Elle avait passé une partie de l'après midi à « jouer du violon » comme elle aimait appeler ça. Sauf que dans son cas, l'instrument était son bras et l'archer une lame de rasoir.