▪A New World Against My Whishes▪

°Chapitre 3°

Le travail avait commencé pour moi et Akinari, c'est vrai qu'au début cela me faisait assez étrange de travailler avec une autre personne, c'est comme si j'avais changé de métier et que je devais me réhabituer à un nouvel environnement. Mais je n'avais pas à me plaindre il était très efficace, il m'aidait beaucoup ce qui m'a vraiment surpris vu son âge, mais il était en fait très mature. Hayate ne m'avait pas approché et j'essayais le plus possible de l'éviter, je n'osais croiser son chemin je m'étais rendu toute la semaine au lycée la boule au ventre, avec ce stresse constamment présent. Mais je ne pouvais pas l'éviter éternellement et le lundi qui allait arriver serait la même histoire.

En ce dimanche midi, je marchais vers la maison de Sayo, celle-ci m'avait invitée à déjeuner chez elle en compagnie de ses parents. Arrivée devant la bâtisse je ne pouvais qu'admirer cette maison, elle était faite de poutres en bois foncé, de grande porte qui laissaient traverser la lumière dans le séjour. Elle était fleuris d'arbustes, de tapis de fleurs colorées et une allé principale gravillonnée, surplombé de grand chêne feuillus. Les parents de Sayo étaient assez fortunés, son père travaillait dans une grande entreprise qui ne cessait de s'accroître. Sa mère quant à elle travaille dans un cabinet d'avocat assez réputé dans la région. Mais malgré leur énorme travail quotidien ils essayaient d'être le plus présent pour leur fille. Je m'avançais vers la porte en bois massif et toqua à celle-ci. C'est le père de ma meilleure amie qui m'ouvrit avec un large sourire.

" Bonjour Kyoko" me dit-il en m'invitant à entrer.

Je le saluais en retour, j'avançais dans leur spacieux salon ou m'attendais déjà Sayo et sa mère. Elles me saluèrent et elles me forcèrent à m'asseoir, pour ensuite commencer à manger toutes les bonnes choses qu'avait préparée madame Ishida. On pouvait voir une table pleine à craquer de nourritures, comme toutes les sortes de sushi possible des Nigirizushi, des Makizushi et puis des temakizushi. Il y avait aussi du poisson, du riz, des légumes et du tofu. A chaque repas partagé avec eux ils remplissent la table comme ci ils attendaient le président. Nous avions passé notre début d'après-midi à rigoler parler de choses et d'autre, ils m'avaient demandé si je me débrouillerai bien toute seul chez moi. Je leur affirmai que ma vie était simple mais quand tout cas j'étais mieux que dans un foyer familial, ils comprirent mon ressentis. La première fois que je leur avais raconté toute mon histoire, ils avaient été choqués de me savoir à mon âge seul dans un appartement sans aide parental, mais ils s'étaient très vite faits à l'idée. Après ce repas en leur compagnie, Sayo et moi sommes allées à la bibliothèque pour continuer à réviser nos examens, qui approchaient...

Nous nous installions toutes les deux à une table commune, elle était déjà munie d'un livre d'anglais, tandis que moi j'étais toujours à rêvasser sur ma chaise. Elle me regardait d'un sourire moqueur et claqua ses doigts près de mon visage pour avoir une quelconque réaction de ma part, mais rien, je sortis seul de ma rêverie quelques secondes après et elle ne manqua pas l'occasion de se moquer de moi.

-Dis-moi tu as bien dormi cette nuit ? m'interrogeait-elle en plongeant sa tête dans son livre tout en notant des informations importantes sur son calepin.

-Bien sûr que oui quelle question lui répondis je ironiquement ce qui me valut un petit rire de sa part.

Je partis me promener dans les allés remplie de livre en tout genre, des livres d'action, de romance, de fiction puis je trouvai enfin ceux qui me serviront le plus les livres de sciences, je cherchais mon bonheur quand un bruit attira mon attention, comme si quelques choses était tombé lourdement au sol. Je tournais la tête vers la gauche et vis un garçon au cheveux blond, a la corpulence assez maigre accroupis à terre ramassant un tas de livre éparpiller. Il était accompagné d'un chariot métallique où reposaient déjà beaucoup de livres, il devait surement travailler ici. Je m'avançais vers lui et m'accroupis à sa hauteur. Il sursauta à ma présence mais me regarda avec un sourire amical. Je l'aidai à ranger, quand on voulut prendre chacun le même bouquin en même temps nos mains se touchèrent et je pu sentir la froideur de ses mains qui était presque irréelle, je restais choquer à le regarder il avait l'air gênée mais aussi on pouvait lire de la peur émaner de lui, il se relavais vite pris son chariot et me lança un petit " Arigato* ". Je pris les livres dont j'avais besoin puis je partis retrouver Sayo, le contacte de ses mains froides n'avais toujours pas disparu de mes pensées. J'essayais tant bien que mal de me concentrer un minimum. Les mathématiques, la physique, la chimie qu'est-ce que j'aime ces matières. Souvent les filles en sont vite barbées ou elles ne les comprennent pas. Mais moi cela m'amuse de trouver des résultats parfois assez drôles, comme pour les mélanges de plusieurs liquides en chimie où vous avez peur de faire exploser la classe.