Je fis le tours de l'appartement encore et encore comme si elle était cachée quelque part mais bien sûr ce fut sans succès. Je me rassie au bout de mon lit et pris mon téléphone. J'hésitai pendant quelque minute avant de lui envoyer un message. Mais je ne voulais pas rester dans le doute. J'avais besoin de comprendre:
Salut Minzy. J'aurais espérée avoir au moins un mot de ta part plutôt qu'un lit vide à mon réveil. Pour moi cette nuit ce n'était pas juste "comme ça". Et ... Je voudrais qu'on parle. Répond moi au plus vite.
Les minutes passèrent, encore et encore mais sans réponse. La journée aurait pu tellement mieux commencer.
Je n'avais pas le coeur à danser ou à faire quoi que ce soit. Je passa simplement ma journée devant la télé à manger toute les cochonneries des placard. Vers 17h je reçu un message, une réponse:
Je suis en bas, ouvre la porte
J'aurais dû refuser. Je n'aurais pas du juste accepter sans rien dire, mais je ne voulais qu'une chose: la voir. Alors j'ouvris la grille et attendu qu'elle toque. Mais encore une fois je lui ouvris la porte sans rien dire et elle alla s'assoir sur le canapé. Une fois assise à mon tour je pris la parole:
- Pourquoi t'es partie.
Je n'avais pas pris le ton d'une question et je comptais rester de marbre. Je ne voulais pas lui montrer mes émotions et risquer de pleurer face à elle.
- Je ne savais pas quoi te dire ...
- Alors t'es partie ? T'a préféré fuir ?
- Je sais que j'aurais pas dû ..
Elle baissa la tête avec une mine coupable qui ne me donnait qu'une envie la prendre dans mes bras. Non. Je dois rester forte.
- Pourquoi est-ce que tu es venue hier soir. Pourquoi est-ce que t'a coucher avec moi.
- Je ... Je ne sais pas ...
Aïe. J'eu de mal a masqué la douleur que ces mots avaient provoqués. Alors je pris la seule émotion que j'étais capable de montrer: la haine.
- Tu te fou de moi la ?
- Nan je ...
- Tu t'es limite jetée sur moi. Nan, tu t'es jetée sur moi, et je pourrais même en conclure que tu es venue dans l'unique but de coucher avec moi mais tu ne sais pas pourquoi ?
- Je crois que ...
- Tu crois que quoi ! Moi je crois que j'en ai marre que tu te foute de ma gueule !
Merde ... La j'avais été trop loin. Je vis des larmes rouler le long de ses joues. Je ne savais pas quoi faire. Encore une fois.
Soudain elle releva la tête vers moi et s'exclama à son tour:
- Si j'ai fais ça c'est parce que je n'avais jamais ressentis un truc pareil ! Que je suis hétéro et que pourtant t'es la première personne qui me fais me sentir aussi bien ! Alors désolé de m'être foutu de toi ! J'aurais jamais dû venir.
Elle se leva sans dire un mot de plus. Je la suivie et la retenue avant qu'elle franchisse la porte et je ne trouva rien à lui dire. Sans hésiter une seconde de plus je me rapprocha d'elle et posa mes lèvres contre les siennes.
Alors que je m'attendais à ce qu'elle me repousse elle me prit par la taille et me rendit mon baiser. Elle me prit ensuite dans ses bras et ma bouche contre son cou je lui chuchota un
"je t'aime". Elle me lâcha aussitôt. Mince. Je ne pensais pas qu'elle aurait entendu. Je la regarda en baissant les yeux ne sachant plus trop quoi lui dire. Elle pris alors mon menton pour relever mon visage et me regarda en souriant:
- Je t'aime aussi.
Je la regarda, bouche bée. Ne sachant pas quoi lui dire. On se connaissait depuis 2 jours à peine. Comment pourrait on se dire amoureuse ? Et pourtant je ne m'étais jamais sentis aussi amoureuse qu'à cet instant.
On retourna s'assoirs sur le canapé et on commença à discuter de tout et rien. On était encore en train d'apprendre à se connaître quelque part. Au bout d'un moment après un court silence je lui posa une question plus personnelle:
- Tout a l'heure tu m'a dis que tu étais hétéro mais ...
Elle me coupa aussitôt:
- Mais du coup tu te demande comment je peux être amoureuse de toi ?
Je lui fit oui de la tête et elle continua:
- Je me suis toujours considérée comme hétéro. Parce que si j'avais émis ne serait-ce que des doutes, tout autour de moi aurait pu s'écrouler. Mes parents mes "amis"
Dit-elle d'un ton ironique
- Sont la plupart soit homophobe soit contre. Mes parents m'auraient littérallement rénié. Je crois que j'ai déjà été attirée par des filles mais je n'ai jamais voulue le reconnaître.
- Mais pourquoi moi alors ?
- Comment ça ?
- Pourquoi t'être lancée avec moi.
- Parce que t'es la première personne pour qui je ressens ça. Et que j'ai vue que toi aussi tu en avais envie alors ...
Elle commença a rougir et je posa ma mains sur sa joue:
- Je te remercie d'avoir osée.
Je l'embrassa tendrement. Pour la première fois je me sentais légère. J'entendis mon téléphone sonnée: Lisa. Merde.
- Salut Lisa, ton voyage se passe bien ?
- Jennie tu te fou de ma gueule ! C'est quoi ces photos ? Elles sont partout sur le site du lycée !
- Attend, quoi ? Quelles photos ?
- T'es sérieuse ?
Mon téléphone vibra. Une photo reçu. Minzy se pencha par dessu mon épaule et poussa un crie étouffé de stupeur. C'était nous, hier soir soir en train de nous embrasser. Cette photo avait été prise de dehors. Dessu on ne voyait pas Minzy, on ne me voyais que moi avec mon t-shirt presqu transparent et ma culotte en dentelle.
- Putain mais ça vient d'où ça !
- J'en sais rien Jennie ! Je suis désolé mais je dois te laisser ma mère 'attend. Je te dirais si j'ai des infos. Bisous
Et elle raccrocha. Minzy me regardais, les larmes aux yeux. Je la pris dans mes bras, jusqu'à ce que je reçu un message sur mon téléphone:
- C'est toi la meuf sur les photos ? J'ai hâte de savoir qui est la meuf avec toi. Il n'y a pas de raison qu'il n'y ai que toi qui prennent. Surtout que c'est ta copine qui devrait en prendre pour son grade.
Je ne voulais rien lui dire, mais j'avais la nette impression que ce n'était pas moi la personne visée, mais Minzy.
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Love is dangerous
RomansaElle est populaire, et n'a jamais eu d'ennuis. Issu d'une famille riche elle est convoité par tout les garçons de la fac. Et il y a moi. Une simple fille de banlieu. Je n'ai jamais eu de facilité. Bien au contraire. Plus le temps à passer plus je m...